♦ Chapitre 24 ♦
La petite portière du carrosse s'ouvrit et qui apparut ? Ces deux hurluberlus de Kimberley De Vernoy et de Ghilhem De Bonanveau.
« - Ah ! Vous voici jeunes hommes ! S'écria Mme.Elvostre à mon plus grand étonnement. Et bien ? Quel était tout ce chahut ? Pourquoi avoir arrêtés le carrosse si brutalement ? »
- Bonjour madame, commença Kimberley, veuillez nous excuser pour cet arrêt un peu brutal, comme nous vous l'avions dit, le chère grand-oncle de Mlle. De Laurney, que nous connaissons bien, nous a demandé de vous escorter durant ce long et peut être même, périlleux voyage.
- Comment ça, nous escorter ?? Nous avons besoin d'une escorte maintenant ?!? C'est quoi encore que cette histoire ? Pensais-je frustrée.
Guilhem entra donc lui aussi dans le carrosse pour nous dire, sois disant « bonjour » et repartit à dos e son cheval nous « escorter », pendant que Kimberley s'asseya confortablement en face de moi. Qu'il ne s'imaginait surtout pas que j'allais d'ailleurs, lui adresser la parole, c'était seulement un compagnon de route, rien de plus. Après la promesse que j'avais faite à la commandante des Dragons d'Argent, je n'avais plus le droit de les fréquenter... Il fallait bien, de toute façon, que j'assume mes choix.
« - Vous vous en allez habiter avec votre Oncle le Conte De Laurney ? >> Me demanda Kimberley.
- Oui... Lui répondis-je distraite et distante.
Cette ridicule conversation fut ensuite suivie d'un grand silence qui semblait apparemment être plus que pesant pour Mme.Elvotre, car elle le brisa :
« - C'est vraiment sympathique de votre pars de bien vouloir nous escorter. On ne sait jamais avec tous les bandits qui vagabonde ici et là. Il paraît en plus que le grand Oncle De Laurney habite en plein territoire des Larmes d'Argent... »
- Ah, heu... Oui. Enfin, je crois plutôt qu'ils se nomment Sabres d'Argent, non ? Lui répondis Kimberley plus que gêné.
- Ah oui, ça doit être ça. Renchérit-elle.
- Tiens, tiens... Pensais-je. D'après les rumeurs, les Sabres d'Argent ont l'air de se faire remarquer...
Vous avez entendus la nouvelle mon chère Conte de Vernoy ? Reprit-elle.
- Heu, non...
- Et bien, figurez-vous que ça fait la quatrième attaque clandestine qu'ils ont exécutés, il y a deux semaines de cela ! Ces gens pillent les riches pour donner aux pauvres, paraît-il... Et non ! Ils ne veulent que de l'argent pour eux, là dernière fois, ils ont attaqués un convoi de pauvres meuniers.
- Mais enfin Madame ! Ce ne sont sûrement là que des rumeurs, ou peut être que leurs ennemis veulent sûrement chercher à détruire leur réputation en lançant des attaques au nom des Sabres d'Argent. Riposta-t-il.
- Je ne crois pas, il y a des preuves, mon jeune ami. Et puis, pourquoi défendre des bandits ? Vous, un homme noble ?
- Moi ? Heu, et bien... C'est une probabilité, je ne cherche bien sûr, pas à les défendre mais...
- Nous venons d'arriver à l'auberge où nous allons passer la nuit. Le coupais-je avant que la discussion ne se transforme en dispute, et d'ailleurs, c'était vrai, nous venions d'arriver à « L'Auberge du Dragon Rouge ».
- Tant mieux ! S'écria Mme.Elvostre. Mes os sont en bouillis !
C'était donc dans cette vieille auberge que nous avions passez la nuit, nous l'avions ensuite quittés le matin suivant. Et nous étions arrivés chez mon oncle en fin d'après-midi, après avoir quittés Guilhem et Kimberley qui avaient, sois disant, une « affaire à régler ».
« - Monsieur n'est pas encore rentré, nous avais dit une jeune domestique à l'entrée du château, il vous faudra attendre un moment dans la grande bibliothèque. »
- Quoi ?!! Encore dans une bibliothèque ! Mais c'est une manie ou quoi chez eux de vouloir toujours nous enfermer dans cet endroit plus qu'étouffant ?! Avais-je automatiquement pensée, moi, qui détestais la lecture plus que tout.
Le « grand Oncle » était finalement rentré vers 8 heure et demie, et celui-ci nous avait directement rejoins. Pour ensuite nous demander de le suivre dans son bureau.
- « - Alors comme ça vous êtes donc ma nièce ? » M'avait-il demandé une fois que nous fûmes tous les trois dans son bureau.
- Oui, mon nom est Nadia et j'ai 18 ans, exactement.
- Très bien ! Renchérit-il. Vous êtes tout à fait en âge de vous marier et je...
- Me marier ?!!? L'avais-je coupé. Mais vous êtes fou, ma parole ! Je ne compte pas me marier et...
- Comment osez-vous me parler ainsi ? A moi, votre grand-oncle qui accepte de vous prendre comme fille adoptive ! Me cracha-t-il.
- Je ne suis pas un objet ! Vous m'aurez peut-être en tant que fille adoptive mais jamais en tant qu'amie, soyez en sûr!
Je le vis rougir de rage, personne n'avais sûrement dus un jour, lui parler de la sorte... Mais ce que je disais était tout ce que je pensais ! Avait-on le droit d'être prise pour fille adoptive par n'importe qui, et d'être mariée de force à n'importe qui, seulement par ce qu'on est orpheline ?
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