♦ Chapitre 2 ♦ Mystère et Tristesse...
Les deux jours qui précédaient le départ de mes parents et de mon frère passèrent très vite.Durant tout leur séjour,je ne leur avais pas adressée la parole,même lorsque qu'il s'agissait de demander du sel lors des repas.
La neige ne s'était cependant pas arrêtée de tomber sans arrêt ce qui rendit la tâche de ne plus parler à mes parents d'autant plus compliquée.
L'heure du départ arriva bien plus vite que je ne l'aurai pensée. Quelque chose me poussait à aller à leur rencontre et les serrer fort dans mes bras pour leur prouver mon amour mais je n'étais pas d'accord de la décision de ce départ si précipité,jamais je n'aurais pensée que je le regretterai un jour, et peut être même toujours...
Quand les domestiques commencèrent à charger l'une de nos plus belles calèches qui allaient emmener mes parents et mon frère jusqu'au grand port qui se trouvait au moins à trois heure de route de là d'où l'on habitaient, je sus que l'heure du départ était arrivée et pour la première fois, il n'était pas l'heure pour moi, de leur faire mes adieux comme je le faisais habituellement avant chaque départ...
La calèche s'en alla peu de temps plus tard et disparue bientôt dans l'horizon impeccablement blanc où le soleil, lui même, semblait s'être teinté d'une couleur jaune pâle pour se fondre au paysage. De la fenêtre de ma chambre, je scrutai l'horizon jusqu'à ce que les nuages de poussières blanches qu'avait formés le frôlement entre la neige et les sabots des chevaux, se dissipèrent.
Ce n'était qu'un peu avant le départ de mes parents que le soleil était apparue en faisant reflété son reflet sur la neige en une sorte de lueur jaune pâle. Des larmes commencèrent à mouiller mes yeux et se mirent bientôt à glisser lentement sur mes joues.
Des nuages masquèrent de nouveau le soleil et l'horizon sembla devenir gris. Mes pensées semblèrent se mélanger et bientôt ma tête commença à me faire horriblement mal. Je la retenais dans mes deux mains et j'essayais de remettre mes idées en place sans faire couler plus de larmes.
Un cavalier apparue à l'horizon. Il semblait être une sorte de tache noir sur un monde d'un blanc éclatant car il portait un long manteau sombre, ce qui ne permis pas de l'identifier puisque son visage était caché.
Aussitôt que je me rendis compte qu'il se rendait vers chez moi. Je me mis alors à frotter mes yeux du bouts de mes doigts afin que qui qu'il soit, il ne se rende pas compte de ma tristesse.
Des frappements se firent entendre ainsi que des pas pressés qui semblaient se diriger vers la porte d'entrée principale.
"-Laisse Victor,je vais ouvrir moi même, lançais-je au domestique qui s'apprêtait à empoigner la poignée dorée de la large porte."
Il ne broncha pas et retourna dans la cuisine d'où il était sortit quelques instants au paravent.
"Et bien,qui pourrait être ce mystérieux cavalier?" Pensais-je en me rendant vers l'entrée.
Les frappements redoublèrent de plus belle et devinrent plus intense...
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