♦ Chapitre 17 ♦
- Comment osez-vous me parlez sur ce ton!! Me cria t-elle en se levant d'un coup de son fauteuil dans un craquement d'os extrêmement désagréable.
Et vous croyez que votre oncle vous donne le choix de partir ou de rester? En tout cas, mettez-vous bien dans la tête que quoi que vous voudrez, quoi que vous souhaiterez, ce n'est pas vous qui décidez! Nous partirons dans deux jour dès l'aube, continua t-elle un peu plus calme. En attendant, je vous interdit de sortir de votre chambre sans permission, ce sera là votre punition. On vous amènera vos plats sur place.
Je n'avais plus l'impression qu'elle était vraiment en colère, elle me regardait fixement et attendait ma réplique, car elle me connaissait plus que bien et savait que je n'était pas celle qui se laissait faire sans rien dire.
Elle dut trouver le temps long car elle commença:
"- Écoutez, je..."
- Vous pourrez parlez autant que vous voudrez, Mme. Elvostre. Si vous croyez que je me préoccupe de ce que vous dites, vous vous trompez! Après toutes ces années, j'ai bien finis par me rendre conte que tout ce que vous saviez faire c'est du bourrage de crâne à répétition! Mais vous même, vous êtes aussi sûrement rendus conte que ça n'avais, depuis longtemps, plus aucune influence sur mon caractère et la personne que je suis et que je serais. Alors, je vous invites à faire vos bagages et à partir sur le champs, car contrairement à ce que vous croyez, je décide et je déciderais toujours de mon avenir! J'ai 17 ans oui ou non?
Je savais que j'étais aller beaucoup trop loin, oui je le savais, et je m'attendais à une réplique féroce de sa part. Mme.Elvostre me fixait toujours, bientôt, un sourire presque forcé se dessina sur ses lèvres.
"- Ah oui? Vous ne croyez pas si bien dire car je n'ai pas l'intention d'abandonner!" Elle s'assit calmement et regarda par la fenêtre pour bien me faire comprendre que je n'avais plus rien à faire ici et qu'il me fallait prendre congé.
Je sortis de la pièce, mes pas résonnèrent dans les dédales de couloirs du château. Arrivée devant le grand escalier principal, je gravis les marches quatre à quatre et ouvris la porte de ma chambre. Tout était restés comme je l'avais laissés. Je m'effondrai sur mon lit, mes deux mains posées sur mon front, je repensais à tout ce qui c'était passé jusqu'ici, depuis le départ de mes parents jusqu'à la rencontre de Kim.
Ma chambre était horriblement silencieuse, je me sentais si seule tout d'un coup... La petite horloge dorée que m'avait offert mon père pour mes dix ans, indiquait sept heures précises et sept heures...
"- C'était l'heure à laquelle Guilhem et l'inconnu du tunnel, c'étaient donnés rendez-vous
à la Rivière Du Lac!"
Il fallait absolument que je m'y rende, maintenant que je n'avais plus la lettre de Guillaume, c'était la seule façon d'obtenir des réponses à toutes les questions que je me posaient. Je n'en étais pas toute à fait sûr mais au moins, je pourrais avoir des informations importantes.
Je pris donc plusieurs robes dans mon armoire que je glissai sous ma couverture au cas où quelqu'un rentrerait dans ma chambre durant mon absence pour qu'il pense que je dors.
"Et maintenant, comment vais-je m'y prendre pour sortir d'ici?" Me demandais-je inquiète.
Je me souvins soudain, qu'il y avait environ 7 ans, j'avais cachée le double de la clé de ma chambre dans mon coffre à jouets. S'était une idée tout à fait absurde de m'imaginer utiliser cette clé car ça faisait longtemps que je ne savais plus où elle était.
Mes pensées furent d'un coup interrompus par une personne frappant à ma porte:
"- Puis-je me permettre d'entrer Mademoiselle?" Dit une voix que l'on entendait à peine à cause de l'épaisseur de celle-ci et qui semblait être celle de Marianne, ma femme de chambre.
Il me fallait tout de suite une idée, c'était la seule façon de sortir de ma chambre.
" Et la fenêtre alors? " M'aurais demandé un imbécile à qui je répondrais:
-Et bien non, abrutie fini, ma chambre se trouve au troisième étage. Et oui! Comme par hasard!
Mais Marianne (car j'étais presque certaine que c'était elle) demanda de nouveau:
"- Mlle? Puis-je..."
- OUI!
J'entendis la clé tourner lentement dans la serrure de la porte qui s'ouvrit ensuite dans un petit "clac" avant que Marianne fasse son apparition. Et il fallait que ce soit à ce moment précis que j'eus enfin une idée. Ça ne pouvait pas être avant!
"- Oh, mon dieu!" Me lamentais-je. Ce que mon estomacs me fait souffrir! L'astuce banale mais qui marche presque à tout les coups , pensais-je toute fière.
- Mais Mademoiselle, vous n'avez pas encore mangée, je venais justement vous apporter...
- Tien, oui, c'est vrai, je n'ai pas mangée... Dis-je bêtement.
Minceuuu! Mon plan va tomber à l'eau! Pensais-je frustrée.
Enfin, si, me repris-je, j'ai mangée deux trois fruits qui ne devaient pas être mûres, quand je suis allée me promener.
-Mais...
- Il n'y a pas de mais ni de si! Que ce soit la saison ou non, j'ai mangée des fruits qui m'ont donnés un mal de ventre insoutenable, un point c'est tout! C'est bon? Vous êtes contente ou il vous faut encore me contredire? Lui criais-je énervée.
- Qu'est ce que c'est que tout ce raffut? Cria quelqu'un dans le couloir.
Et il faut encore que celle-ci se pointe au mauvais moment!
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