Les trois scènes qui vont suivre étaient prévues dans l'histoire, à l'origine. Cependant, cela n'a pas été le cas soit par manque de cohérence, soit par changement de plan. Je ne suis pas sûre qu'elles soient très intéressantes, mais je les partage quand même !

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1. Mort de Thomas, premier essai. Dans cette version-là, il a développé des liens fraternels très forts avec Iris, au point de la considérer comme sa sœur. J'ai écrit cette scène très tôt dans ma publication, et à ce moment-là, la relation de Soran et Zelda du passé n'était pas encore très claire. Comme je l'ai dit dans la partie bonus précédente, Eraen est donc né dans cette version, mais il est mort à cause des pouvoirs de Zelda. Je ne sais pas où se situe chronologiquement cette scène (en tout cas, Zelda ne figure pas dedans). 

Face à l'autel où reposait le corps inerte du nouveau-né, Thomas le regardait avec une peine profonde. Il le savait. Au fond de lui, il l'avait toujours su... Sa finalité n'avait pas d'autres issues. À ses côtés, Iris et Léon observaient eux aussi le petit corps enveloppé dans un lin gris. Quant à Link, il restait dévasté, son regard perdu dans le vide attestait de son état de choc profond. Le voir ainsi affectait particulièrement l'androïde.

- Je dois sauver cet enfant, souffla le brun qui fronça les sourcils.

Les pupilles d'Iris se rétractèrent à cause de l'horreur. Machinalement, elle agrippa les bras de son ami et le força à la regarder bien que celui-ci s'en défendit.

- Non, Thomas ! Ne fais pas ça ! Tu risques de...

Il s'arracha à sa poigne et observa le sol poussiéreux.

- Je le sais, Iris. Je t'en prie, ne rends pas les choses plus difficiles...

Léon s'approcha à son tour mais une force invisible le repoussa en arrière avec la châtaine juste avant qu'un mur vert et transparent ne les sépare de leur jeune camarade. Effarée, Iris frappa la cloison avec hargne pour la briser. Elle hurla le prénom de son ami mais il ne fit rien. Sa gorge était devenue si sèche, ses mains tremblaient. Thomas se retourna et ses yeux embués se posèrent sur l'Hylienne qui se figea aussitôt.

- Je suis désolé de te voir endurer ça, s'excusa-t-il d'une voix chevrotante. Mais je me suis résigné.

Il porta sa main sur son bras droit juste au-dessus de son tatouage.

- Je préfère mourir maintenant plutôt que de continuer à vivre en ayant perdu la dernière famille qu'il me restait.

- Thomas, non... bredouilla la châtaine en hochant lentement la tête de façon négative.

Il lui offrit un dernier regard en guise de compensation. Le motif du hibou s'illumina d'une vive lueur puis une pierre verte et lumineuse se matérialisa au contact de la peau et tomba au creux de la main du jeune homme. Comprenant ce dont il s'agissait, le sang de Léon se glaça tout autant que celui de la lancière qui n'arrivait plus à bouger.

- Je te l'offre, elle est pour toi, dit Thomas avec émotions à l'adresse de l'Hylienne. Quand tout sera fini, tu pourras la prendre. Je crains qu'elle perde de son éclat, mais au moins tu garderas un souvenir de moi.

Ne parvenant plus à affronter son regard, il lui tourna le dos et tendit le bras au-dessus du corps du nouveau-né.

- Non !! s'époumona Iris en s'emparant de sa lance.

Elle attaqua frénétiquement le mur vert dans l'espoir qu'il vole en éclats, mais tous ses coups restaient vains. L'entendre crier serra tant le ventre de Thomas qu'il ne put retenir plus longtemps ses larmes. Il éclata en sanglots et posa sa main de libre contre son cœur artificiel.

- Léon, éloigne ma sœur ! le pria le brun dans un vif éclat de voix.

Le brave gaillard pinça ses lèvres, les sourcils haussés par la tristesse. À contrecœur, il attrapa Iris par les épaules et la tira en arrière alors qu'elle se débattait avec fureur.

- Thomas, Thomas !! hurlait-elle avec anéantissement. Ne fais pas ça, je t'en supplie !

Soulagé de la sentir s'éloigner, Thomas soupira puis s'efforça de reprendre un air sérieux. Il plaça la pierre soneau au-dessus de l'enfant malgré son bras qui ne cessait de trembler. Une vive lumière verte émana du joyau et aveugla tout le monde sous la voûte rocheuse. Link sortit enfin de sa torpeur, encore anéanti par la mort de son fils, et aperçut son élève accomplir le sort des âmes.

- Tho...mas... prononça-t-il difficilement.

Le brun leva la tête vers lui, les joues mouillées par ses larmes, et adressa un regard reconnaissant envers le Héros. « Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, Capitaine ». Thomas positionna sa main libre au-dessus de celle qui tenait la pierre et invoqua l'âme du jeune défunt. Une fumée bleutée apparut à la hauteur de ses yeux mais, cette fois-ci, l'androïde ne lui donna pas sa forme humaine. Avec lenteur, il la fit descendre vers le front du nouveau-né jusqu'au ce qu'elle disparaisse derrière. Il ne fallut que quelques instants pour que la poitrine du petit être ne se soulève pour la première fois et qu'il pousse son premier cri, figeant à la fois son père et ses deux élèves restés en retrait. De la racine jusqu'aux pointes, les courts et fins cheveux du bébé perdirent leur couleur blonde pour devenir blancs. 

Le souffle d'Iris se coupa quand elle vit son camarade vaciller puis basculer en arrière. Dans la foulée, le mur transparent vola en éclats et la pierre verte cessa d'émettre la moindre lueur. La jeune fille eut l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds, ses poils se hérissèrent sur tout son corps si bien qu'elle eut la conviction que son propre cœur allait cesser de battre. Elle ne se rendit même pas compte qu'elle marchait en direction du corps inerte de l'androïde. Quand la châtaine fut à côté de lui, elle se laissa tomber à genoux et observa d'un air hagard le visage imperturbable du brun. Son regard glissa vers la main gauche de Thomas qui ne tenait plus vraiment la pierre, celle-ci ne luisant plus. Les lèvres d'Iris frémirent, ses yeux se plissèrent puis elle éclata en sanglots, dévastée par sa mort. Elle se pencha pour le prendre dans ses bras et le serrer contre elle. Ses plaintes résonnaient entre les parois rocheuses et affectaient tout autant Léon qui finit par la rejoindre et s'accroupir à ses côtés.

Quant à Link, il avait pris son enfant et l'étreignait en pleurant aussi. Il était partagé entre la joie, le soulagement et la tristesse de perdre encore un compagnon d'armes. Il serait à jamais reconnaissant envers le jeune Soneau pour la générosité dont il venait de faire preuve. 

Iris prit la pierre verte avec délicatesse et la plaqua contre sa poitrine. 

Oui ça s'arrête brusquement ici. Visiblement dans cette version, Thomas était purement soneau... Puis honnêtement, je préfère la scène officielle ! Je la trouve malgré tout plus tragique qu'ici. 

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2. Alors celui-là va plaire à plus d'une personne, je crois XD Je vous laisse découvrir ce que c'est ! Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous allez être déçus car je n'ai jamais développé la scène plus que ça... Je savais qu'elle ne pourrait jamais avoir lieu à cause des événements du passé. 

Contexte : Iris et Thomas - qui a encore les cheveux noirs ici - sont dans un lieu tranquille, genre sous terre face à un lac où il a des gemmes nox et des animaux marins fluorescents. Tous les deux sont assis côte à côte, profitant de la vue par exemple (c'est ce que j'ai écrit dans mes brouillons).

- Thomas ? l'appela Iris sans brusquerie pour ne pas rompre le calme environnant.

Il haussa légèrement les sourcils, prêt à entendre l'éventuelle question que sa camarade s'apprêterait à lui poser. Le jeune homme tourna la tête vers elle. La main d'Iris se posa sur sa joue au même moment, puis elle l'embrassa sans prévenir. Thomas se crispa aussitôt face à la pression de ses lèvres contre les siennes tandis que son cœur antique entamait une vitesse de rotation folle dans sa poitrine. Il avait l'impression de ne pas avoir perçu une telle chaleur contre sa peau depuis des années. Iris brisa ce contact pour le reprendre presque aussitôt pour mettre plus d'ardeur dans ce nouveau baiser. Le brun étouffa une exclamation de surprise pendant que ses joues semblaient s'embraser. Sur le moment, il était totalement paralysé par la surprise de ce rapprochement des plus inattendus pour lui.

L'Hylienne finit par se reculer de quelques centimètres et lui sourit avec une bienveillance mêlée à de l'embarras. À vrai dire, elle avait fait cela sans réfléchir, son corps avait presque agi tout seul. L'atmosphère qui les entourait avait sans doute beaucoup joué. Iris, dans son trouble, ne cessait pourtant de se répéter qu'elle venait d'embrasser une machine. Et pourtant, il y avait tant d'humanité dans le regard qu'elle croisait qu'il demeurait difficile pour elle de nier la nature humaine de Thomas.

Elle peut être inquiète de son manque de réaction et lui tapoter la joue en lui demandant :

- Ton âme a quitté ce corps ou tu es toujours parmi nous ? x) 

Oui j'ai vraiment marqué les deux dernières phrases comme ça, vu que c'est un brouillon haha  puis j'ai donné des réactions un peu trop humaines à Thomas, en ce qui concerne son cœur antique etc.

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3. Ici, c'est une scène coupée et tirée directement entre la discussion de Zelda botw et Zelda SS. Celle de SS lui narre la vérité derrière l'origine d'Altéis, sans dire à la fin où elle se trouve vraiment. Et je trouvais ça débile au final. Pourquoi elle ne dirait pas à sa descendante où se trouve une arme légendaire capable de contrer Ganondorf ? D'ailleurs ici, l'histoire d'Altéis est très légèrement différente de celle que je lui ai donnée dans la version finale. Même s'il y a des faits communs aux deux.

- Je dois savoir qui est Altéis, reprit-elle (Zelda de botw) en tâchant de regagner son assurance. Et pourquoi elle peut nous mener à la victoire.

L'esprit ne se montra pas surpris par cette question de sa part. Le Guide lui avait délibérément parlé de la Clé et d'Altéis, maintenant elle avait le droit de connaître sa nature et son origine. La première descendante de la déesse se concerta avec toutes celles qui l'accompagnaient malgré leur absence physique, puis elle put enfin apporter une réponse :

- Altéis a porté bien des noms depuis sa création par le Grand Sage. Autrefois, cet homme veillait à la protection d'Hyrule lors de la période sombre, une ère où le Héros avait été tué par Ganondorf. Incapables de pouvoir lutter sans le Héros, les femmes de notre lignée ont été contraintes de fuir durant des siècles en attendant le retour de celui qui brandirait l'épée de légende. Nul ne sait quand le Grand Sage est venu en Hyrule, ni ne sait d'où il venait. Des informations que je tiens d'une de tes ascendantes, il serait originaire d'un continent où la magie prospèrerait et aurait une nature bien différente de celle de nos terres. On raconte qu'il serait venu, doté d'une arme d'un genre nouveau. À l'image du Héros et de la Lame Purificatrice, lui seul pouvait la manier.

Ainsi, cet étranger protégea Hyrule et se battit aux côtés de la princesse, jusqu'alors l'unique élue du Bien. Grâce à lui, Ganondorf fut scellé en attendant le jour où le nouveau Héros naîtrait. Par la suite, beaucoup vantèrent les mérites et les victoires de cet homme venu d'ailleurs. À sa mort, et pour le remercier de son aide précieuse, les déesses lui accordèrent le titre de « protecteur des esprits ». Ainsi, il veillerait sur les âmes retournées dans l'Au-Delà et accorderait un repos éternel à tous. Le Grand Sage, par moments, revenait sur terre et épiait le monde des vivants protégés par la famille royale d'Hyrule. Mais au fil des millénaires, sa forme se changea et il devint l'être que tout le monde nommait l'Alpha.

- Avant sa mort, le Grand Sage savait qu'Altéis serait source de convoitise après sa disparition. Il a donc pris la décision de la cacher là où personne ne viendrait la chercher.

- À Delteha ? supposa Zelda qui écoutait avec une attention poussée.

- Tout à fait. Elle fut dissimulée ici même.

Son ascendante observa les Ruines des Tourments avec une certain nostalgie dans le regard. Zelda suivit son geste et contempla les décombres en se demandant comment avait pu être cachée une telle arme.

- Altéis a porté de nombreux des noms, redit l'esprit en regardant sa descendante. Elle a aussi connu bien des représentations dans l'imaginaires des hommes. Certains pensaient qu'il s'agissait d'une épée, d'autres, d'un arc. Tu connais Altéis sous un autre nom, bien que tu n'aies dû l'entendre que peu de fois.

Elle quitta la colonne sur laquelle elle s'appuyait puis la première Zelda reprit sa marche autour de la jeune femme qui déglutit sans la quitter du regard.

- La Tétralame a été l'un de ses noms, reprit l'esprit. Elle aurait le pouvoir de tuer sur le coup, sans porter la moindre blessure.

Seulement lorsqu'elle fut utilisée contre Ganondorf, ce dernier survécut malgré l'affaiblissement dont il fut la proie par la suite. Le Grand Sage n'avait jamais pu lui ôter la vie. L'ascendante de Zelda avait supposé qu'il n'en fut pas capable car il ne faisait pas partie des élus. Mais après tous ces millénaires à observer le monde des vivants à travers l'Alpha, elle avait fini par comprendre.

- L'âme du seigneur du Malin, comme celles de la descendante d'Hylia et du Héros, sont différentes. Elles appartiennent à une boucle qui ne peut être brisée et ne peuvent pas être détruite. Du moins, elles ne peuvent pas être détruites d'ici.

- Que voulez-vous dire ? souffla Zelda, hébétée de l'apprendre.

Le spectre s'arrêta puis lui accorda un sourire bienveillant.

- Le corps est détruit dans le monde des vivants, quant à l'âme, elle doit l'être dans le monde des défunts. Malheureusement, lorsque la Tétralame a été exploitée contre Ganondorf, personne n'a pu défaire son âme dans l'Au-Delà et l'empêcher définitivement de se réincarner.

Une forme de peur noua le ventre de Zelda dont le visage perdit les quelques couleurs qu'il avait réussi à regagner depuis sa sortie de Delteha. Personne n'attendait Ganondorf de l'autre côté, tel était le message de cette femme du Commencement.

- Malheureusement, un jour, un homme aux mauvaises intentions est parvenu à déceler la Tétralame et à la transformer selon ses désirs. Tu la connais désormais sous le nom d'Altéis.

- Si cette arme est entre les mains d'un homme mauvais... Comment peut-elle nous aider à vaincre Ganondorf ? s'inquiéta Zelda en entremêlant ses doigts à cause de l'anxiété. Une telle puissance soumise à la perversion... Nous devrions plutôt la craindre.

Un sourire revint se dessiner sur les lèvres de son aïeule qui la dévisagea avec tendresse. Zelda ne parvint à analyser cette réaction étrange de sa part, cela lui parut inapproprié au vu de ses incertitudes et de son inquiétude.

- Ai-je dit qu'elle appartenait toujours à cet homme ?

En effet, elle n'avait pas précisé à quelle époque le Tétralame fut retrouvée. Alors... son sourire signifiait que plus personne ne l'avait en sa possession à l'heure actuelle ? De toute évidence, il était trop tard pour lancer des recherches et l'acquérir.

- Altéis est ici, je peux la sentir, renchérit la première Zelda en levant la tête vers la voûte. Et elle n'a plus de maître.

- Mais...

- N'aie crainte, ma fille. Nous ne savons pas où elle se trouve exactement (si si, elle sait) pour le moment mais l'Alpha nous paraît moins soucieux en ce moment. Tu comprends très certainement pourquoi. 

Voilà, ça s'arrête là car la suite fait partie de la scène qui apparait dans l'histoire ! 

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Je ne sais pas si ça a été très intéressant à lire ^^' En tout cas, le prochain bonus sera la vie de Caï ! Je ne peux pas encore dire quand il sortira, mais j'ai déjà terminé la première scène !

Quant au spin-off, s'il sort, ce sera plutôt en janvier, voire en février. Je vais essayer de ne pas trop tarder. Comme je serai en stage à partir de début janvier, je ne connais pas encore mes disponibilités malheureusement...