Chapitre XLVIII- Bulle hors du monde
Bijour tout le monde! Alors, pour une fois, vous ne pouvez pas dire que je ne suis pas dans le délais! J'avais dit 1 10zaine de jours et c'est ça!
Comme je l'ai dit dans le dernier chapitre, celui-ci n'est pas vraiment utile, mais il... il est... comment dire? pas hot ni lemon, mais il a quelque chose de dévergondé...
Vous me direz ce que vous en pensez.
Je viens de relire ce chapitre.
Pour tous ceux qui pensaient que Jade allaient se pointer, j'espère que vous trouverez ma façon de la dévier de son chemin habituel assez "réaliste".
BREF:
BONNE LECTURE!
***
Dès l'instant où ses yeux s'ouvrirent, tous les flashs de la nuit précédente s'imposèrent à Gabriel.
Allongé dans son lit défait, il sentait le poids du corps endormi d'Helena à ses côtés. Un sourire se dessina automatiquement sur ses lèvres tandis qu'il s'appuyait sur son coude pour observer l'Elue.
Les draps soyeux remontés jusqu'à la poitrine, sa nuisette jetée dans un coin perdu de la pièce, elle dormait paisiblement.
En y regardant de plus près, Gabriel put apercevoir la marque mauve qu'il lui avait faite derrière l'oreille, la veille, dans ses appartements. Elle était à présent accompagnée de nombreuses autres, qui parcouraient la silhouette entière de la jeune ange. Lui aussi, il sentait son pouls battre plus intensément là où Helena l'avait mordu et même léché. Il était à peu près sûr d'avoir des griffures dans le dos, mais il ne s'en souciait pas, trop obnubilé par la respiration régulière de l'Elue.
Il était encore tôt, mais Jade ne tarderait sans doute pas à venir le réveiller. Distraitement, il lui envoya un message à travers une voie de communication établie entre les Royaux et les serviteurs afin de lui dire qu'il était déjà réveillé et qu'elle n'avait pas besoin de venir le voir.
Alors que Gabriel allait se lever, Helena se mit à remuer, s'étirant lentement, laissant les draps glisser sur son corps et la dénuder. Ses yeux s'ouvrirent quelques secondes plus tard, un sourire déjà plaqué sur ses lèvres encore gonflées par tous les baisers échangés.
Le prince ne se gêna absolument pas pour caresser la peau de la belle brune du regard. Il savait qu'elle n'attendait qu'une chose : qu'il se mette à utiliser ses mains. C'était bien pour cela qu'il n'en faisait pas usage, même si lui aussi en crevait d'envie.
Lorsque leurs yeux se rencontrèrent enfin, le désir sembla crépiter et créer des étincelles entre eux.
-Bonjour, Votre Altesse, dit finalement la jeune fille en fixant intensément le prince de ses yeux bleu-vert.
-Corneille, salua-t-il en retour.
Un aimant semblait les attirer l'un vers l'autre, et il était clair qu'ils se battaient tous deux contre cette attraction, afin de se faire désirer de l'autre. Ils savaient aussi tous les deux qu'ils finiraient par perdre le combat, pour leur plus grand plaisir.
Lentement, très lentement, Helena se pencha en avant, sans lâcher son nouvel amant du regard. Gabriel put admirer sa Marque qui, dans toute sa splendeur, s'étalait sur le dos de la Corneille. Il avait aussi découvert les tatouages sur ses poignets pendant la nuit. Elle saisit sa chemise de la veille, qu'il avait laissée tombé sur la malle au bout du lit, puis la passa autour de ses courbes délicates. Elle se dirigea ensuite vers la table de la salle à manger privée du prince, où un plateau avait été déposé, sûrement avant l'aube. Il n'y avait qu'un seul ensemble de couverts, sans doute car le serviteur qui était entré déposer le petit-déjeuner de Gabriel n'avait pas vu qu'il n'était pas seul : un mur séparait la chambre du reste des appartements Royaux.
Lorsqu'Helena eut disparu du champ de vision du prince, il eut immédiatement envie de la suivre. Il ne s'en priva pas, de trop bonne humeur pour penser à n'importe quoi qui ne soit pas Helena Parsons et son corps.
Il l'aperçu à nouveau, postée devant une haute fenêtre, observant le mouvement incessant des vagues des centaines de mètres en contrebas. Elle avait dans les mains une tasse de café remplie. Sans vraiment lui demander son avis, Gabriel fit passer ses bras autour de la taille de la jeune Elue. Helena se laissa aller contre le buste dénudé du prince avec délice.
-Tu sais que cette tasse et ce café ont été déposés pour moi, n'est-ce pas ? murmura-t-il dans les cheveux parfumés de l'ange.
-Mmm, se contenta-t-elle de répondre, les yeux fermés.
Quelques secondes passèrent ainsi, parfaites. Gabriel reprit néanmoins la parole :
-Tu vas me rendre fou, tu le sais aussi, pas vrai ?
-Oui. Mais ce n'est que justice : ainsi, nous serons tous les deux fous.
La jeune fille se retourna, déposa la tasse sur un guéridon proche et encercla la nuque de Gabriel de ses bras. Au début, l'héritier pensait qu'elle allait l'embrasser, mais au lieu de cela, ses yeux s'embrumèrent et devinrent plus sérieux.
-Tu regrettes ?
La voix de l'Elue était réduite à un simple murmure, comme si elle regrettait de devoir poser la question, mais qu'elle y était obligée. L'Ange de Destinée fut tout d'abord surpris par la question, avant d'en être exaspéré.
-Comment peux-tu imaginer pendant une seule seconde que je regrette ? Si c'était le cas, tu ne serais plus dans cette chambre, et tu ne serais sûrement pas en train de porter ma chemise.
A la seule mention du vêtement froissé, le sourire malicieux d'Helena refit son apparition. Sa prise autour du cou de l'héritier se fit plus forte, plus attractive. Gabriel se laissa emporter par le courant et bientôt, la jeune Corneille avait le dos plaqué contre le mur de pierre tandis que les mains du prince entouraient ses hanches.
-Tu voudrais que je l'enlève ?
L'espace entre leurs lèvres s'était soudainement réduit, ne leur laissant que quelques millimètres pour respirer. Helena saisit la lèvre inférieure de Gabriel entre ses dents, mais la relâcha dans la seconde.
Elle jouait avec lui, avec son désir et l'héritier adorait ça. Et ça, ils le savaient tous les deux.
-Non. En fait, je veux te l'enlever...
Joignant le geste à la parole, les mains de l'ange glissèrent le long de la frêle silhouette de son amante jusqu'à atteindre le col de la chemise qu'elle portait, et qui ne lui arrivait même pas au milieu des cuisses. Ses doigts s'activèrent, défaisant les boutons de nacre un à un.
Lorsque le vêtement tomba mollement au sol, les deux anges ne s'étaient toujours pas quittés du regard. Mais, à la seconde même où le corps d'Helena se retrouva à nouveau nu, les pupilles liquides du prince repassèrent chaque courbe, chaque parcelle de peau avec ravissement. Le désir, qu'ils ressentaient tous les deux, semblait brûler chaque cellule de leurs corps, encore trop éloignés.
-Qu'est-ce qu'on va faire, Gabriel ? demanda Helena, ses yeux dérivant sur les muscles de l'ange.
-En quoi est-ce important ? répondit-il en se rapprochant encore de la Corneille, sans pour autant réduire à néant le vide entre eux, se torturant en même temps qu'il la torturait.
Il ne voulait pas y penser. Il ne voulait pas penser à sa mère, qui cherchait à tuer Helena, à son père, qui le ferait sans doute bannir s'il découvrait ce qui s'était passé la nuit précédente... il chassait de son esprit toute pensée en relation avec l'Epreuve, avec les mensonges de Sysy, avec la Comtesse et le gala de Sélection.
En cet instant, il ne voulait penser qu'à Helena.
-C'est très important, Gabriel ! s'exclama-t-elle, sans réussir à cacher un sourire. Nous ne devions être un couple que pour la Cour! Et maintenant... Nous ne sommes toujours pas un couple. Nous avons couché ensemble une fois et...
-Trois fois, rectifia l'ange, laissant son sourire satisfait illuminer son beau visage.
Cette fois-ci, Helena ne put se retenir : elle éclata de rire. Comment était-elle censée penser aux conséquences de ses actes si le prince ne la laissait pas réfléchir clairement ? Elle avait une conscience aiguë des millimètres qui la séparaient de l'extase, tout comme elle se rendait compte qu'il serait très facile de replonger dans les bras de Gabriel et de le laisser la guider vers le lit une nouvelle fois...
Elle savait ce qu'elle devait faire : retourner dans sa suite le plus discrètement possible, se doucher, mettre ses vêtements d'entraînement sur le dos et attendre sagement l'arrivée d'Ethan. Mais elle savait aussi ce qu'elle avait envie de faire : embrasser Gabriel jusqu'à en avoir mal, le laisser la serrer dans ses bras jusqu'à en étouffer, le laisser parcourir son corps jusqu'à en avoir des courbatures...
Elle n'eut pas à choisir : il prit la décision à sa place. Avec un grognement de plaisir, le prince recolla une énième fois ses lèvres sur celles de la Corneille, qui se laissa faire avec bien plus de plaisir qu'elle n'était prête à assumer.
Lorsque Gabriel passa ses mains sous les cuisses d'Helena pour la porter, renversant le guéridon où reposait la tasse de café désormais froid, la jeune fille perdit tout son sang-froid. Si elle avait pendant les premières secondes du baiser tenté de résister, toute volonté avait disparu à l'instant même où ses pieds avaient décollé du sol. Elle avait autant de chances de retourner dans ses appartements sans croiser de Courtisans qu'une boule de neige en enfer. Mais elle s'en fichait.
Ses mains dans les cheveux à la fois noirs et colorés de Gabriel, les bras de ce dernier autour de ses jambes, la seule chose qui semblait avoir de l'importance c'était de continuer à se laisser embrasser, à se laisser... aimer.
Les draps de soie grise caressèrent la peau en feu d'Helena comme s'il s'était s'agit d'un brasier ardent et elle ne put retenir un gémissement de plaisir.
Pendant une seconde, leurs lèvres se séparèrent et les deux anges se fixèrent, droit dans les yeux. Ils ne souriaient plus. Les pupilles infinies de Gabriel semblaient capables de sonder chaque parcelle de l'esprit d'Helena, tandis qu'elle se remémorait leurs première rencontre, et se souvenait de la façon dont elle avait été attirée par le prince et son regard sombre.
Et, alors que l'héritier se repenchait pour saisir les lèvres de la Corneille dans un nouveau baiser passionné, elle le vit. Cet éclat, qui venait de s'allumer dans les pupilles de l'Ange de Destinée, et qui ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait pu voir jusque-là. A l'instant exact où elle décelait cet éclat inidentifiable, elle sentait que la même lueur s'allumait dans ses propres yeux. Elle ne savait pas de quoi il s'agissait, mais elle savait qu'elle la reverrait, et elle en était impatiente.
Cependant, au moment où sa bouche entra à nouveau en contact avec celle de Gabriel, toute pensée rationnelle disparut, ne laissant plus que la passion à l'état pur dans son cerveau, dans con corps, dans son cœur.
Et pendant les heures qui suivirent, les deux anges se retrouvèrent dans une bulle. Une bulle hors du monde.
***
Alors??? *danse des soucirls x10*
Que pensez-vous de cette relation entre nos deux protagonistes?
j'ai eu du mal à trouver le média que j'imaginais à la base, vous me direz ce que vous en pensez! le 1er, le 2e ou le 3e? Perso moi c'est le 1er que je préfère (c'est le dernier que j'ai fait parce que j'ai mis super longtemps à trouver quelque chose qui me plaise)
Je profite de cette note pour vous remercier une nouvelle fois pour les nombreuses lectures que j'ai reçues depuis la rentrée et pour les votes qui m'engloutissent de notifications tous les jours!!
Je tiens aussi à vous prévenir: je prend des cours par correspondance pour préparer mes concours, j'ai des lecturs à faire et j'ai les cours au bahut à prendre en main alors... Les publications vont sans doute devenir TRES espacées. je vais continuer d'écrire, mais je sais que ja vais du mal à tout gérer sans faire de brun-out (c'est très sérieux en fait) alors je m'excuse d'avance et vous remercie pour votre fidélité qui, je le sais, vous poussera à être encore là quand je publierai dans LONGTEMPS!!
Bon, vous connaissez la chanson:
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PS: on pourrait peut-être dépasser les 100 commentaires? vu le nombre de lectures, je sais que c'est possible! faites-moi plaisir!!
XOXO The_Paula_B
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