Leurs deux corps percutèrent la porte de la chambre de la jeune fille avec un bruit sourd, faisant trembler le panneau de bois avec force, mais aucun n'y prêta attention, trop occupé à retirer les vêtements encore trempés de l'autre.

Les cheveux humides d'Aaliyah s'emmêlaient dans les doigts d'Ethan, dont la main droite défaisait habilement le peignoir que portait la jeune Courtisane.

Aaliyah se laissait aller avec délice contre l'héritier, donnant l'impression à ce dernier de fondre au contact de la belle brune. Chaque caresse, chaque soupir, chaque geste semblait le brûler de l'intérieur, lui coupant le souffle. Les courbes de leurs corps glissaient les unes contre les autres comme les pièces d'un puzzle s'emboitant à la perfection.

Ils ne regardaient pas où ils allaient, se cognaient à la plupart des meubles dans la suite de la jeune fille. Laissant une traînée de vêtements mouillés sur son passage, le couple ne tarda pas à s'écraser sur le lit dans un nouvel éclat de rire.

Ethan, dont le sang était en ébullition depuis de nombreuses minutes, décida avec un sourire machiavélique de prendre tout son temps pour explorer le corps d'Aaliyah. Avec sa bouche.

Il abandonna ses lèvres en les mordillant une dernière fois avant de laisser les siennes dériver vers son cou, puis sur les tendons juste derrière l'oreille, où il laissa une empreinte, avant de commencer à descendre le plus lentement possible vers le creux entre ses clavicules.

Il laissa la pointe de sa langue trainer le long de l'os alors que ses mains exploraient le reste du corps de la Courtisane. Il l'entendait gémir, gigoter, soupirer, se laisser torturer, un sourire sur les lèvres.

Tentant de se libérer de l'emprise du Combattant, elle avait arqué le dos et passé ses chevilles dans son dos, essayant de lui faire perdre l'équilibre, mais rien n'y fit. Il la tenait pour de bon. Et elle adorait ça.

Il avait beau avoir vu les cicatrices qui parsemaient le corps d'Aaliyah dans la piscine des Jardins, les explorer de si près à présent était comme une redécouverte, comme s'il pouvait lire sa vie en l'effleurant du bout des doigts.

Soudain, n'y tenant plus, la jeune fille utilisa toute sa force et parvint enfin à se positionner au-dessus de l'héritier. Leurs regards se croisèrent pendant quelques secondes sans qu'aucun d'eux ne dise rien. Ils n'avaient pas besoin de mots en cet instant, et ils en avaient conscience.

Sans attendre plus longtemps, Aaliyah se laissa retomber sur Ethan et l'embrassa aussi longtemps que possible. Ce fut alors à son tour de taquiner l'autre, qui n'arrêta pas une seule seconde de parcourir le corps de la jeune fille.

Chaque millimètre de peau passant sous ses mains alimentait le feu en lui, demandant toujours à brûler de plus en plus fort.

Leur petit jeu de force dura pendant encore quelques minutes, allant toujours de plus en plus loin à chaque fois que l'un d'eux reprenait le dessus. Ethan reprenait toujours exactement là où il s'était arrêté, se laissant sans cesse aller plus loin dans les abysses qui lui offrait Aaliyah, se laissant couler avec joie dans les profondeurs qu'elle lui présentait.

Il se laissait couler avec délice et elle se laissait volontiers entraîner.

Toujours plus bas, toujours plus loin, à la recherche d'une ultime ligne à franchir, d'une dernière règle à enfreindre.

***

Helena ne se souvenait pas de comment elle était sortie du bassin, ni de comment elle avait réussi à hisser le corps de Gabriel avec elle.

La seule chose que son cerveau encore en manque d'oxygène parvenait à comprendre sans trop de difficultés était le sol de pierre dur et froid sur lequel elle s'était écrasée de tout son long, veiné de multiples canaux remplis de divers liquides à quelques millimètres de sa bouche ouverte et pantelante.

Sa respiration était irrégulière, chacun de ses membres tremblait violemment tandis que son corps commençait à comprendre qu'il avait été soumis à des températures extrêmes pendant plusieurs minutes.

Elle sentait vaguement la présence d'Aedan non loin, en train de compresser le torse de Gabriel pour forcer son cœur à redémarrer. La faible lumière filtrant à travers ses doigts serrés les uns contre les autres montrait qu'il usait également de sa magie pour ramener le prince à la vie.

Helena se releva difficilement au bout de plusieurs minutes, après avoir aspiré de grandes bouffées d'air, et se mit à ramper vers le corps inerte de son amant.

Pourquoi n'ouvrait-il pas les yeux ?

Dans son esprit encore embrumé par les vapeurs d'éther Gabriel ne pouvait pas être mort, il était impossible que le prince de Skylar, Ange de Destinée, meure dans une piscine de quintessence.

Et pourtant, le Religieux continuait désespérément d'exercer une pression régulière sur la cage thoracique de l'héritier, une pellicule de sueur commençant à se former sur son front ridé. La jeune fille ramena ses genoux contre sa poitrine et passa ses bras autour de sa silhouette tremblante, ses yeux grands ouverts fixés sur Gabriel, attendant qu'il ouvre les yeux et qu'il la regarde à nouveau.

Chaque battement de son cœur gelé semblait résonner dans l'immensité glacée du Temple et, à chacun, Helena se rendait compte que Gabriel lui, n'entendait rien. Ne vivait rien.

La panique commença peu à peu à s'insinuer en elle, la faisant claquer des dents, faisant trembler ses doigts aux extrémités presque bleutées.

Ouvre les yeux, Gabriel, ouvre les yeux !

Incapable de prononcer le moindre son, la Corneille se répétait ces mots encore et encore, comme une mortelle litanie, un sombre éloge funèbre.

Les secondes s'égrenaient et, bientôt, les minutes commencèrent à s'accumuler, mais aucune des deux personnes conscientes ne s'en rendait compte. Tout semblait se dérouler plus lentement, Helena distinguait les détails avec plus de clarté, la lumière diffuse qui traversait les vitraux et les émanations d'éther brûlait sa rétine et les détails les plus insignifiants prenaient de plus en plus d'importance dans son champ de vision.

Seul le cœur de Gabriel gardait une vitesse ordinaire. Une vitesse mortelle.

Un gargouillement puis une violente quinte de toux sortirent la jeune fille de sa transe, et tout reprit son état normal, le monde accéléra brusquement. Elle avait tant fixé le corps inanimé du prince qu'elle avait fini par ne plus le voir.

Mais soudain, il bougeait. Il respirait. Il vivait.

L'espace d'un instant, alors qu'il levait la tête et observait ses alentours, Helena vit les veines de son visage briller, sa magie encore en activité après le réveil soudain et le pic d'adrénaline.

Finalement, leurs regards se croisèrent et, soudain, le froid disparut. Chaque pulsion de son cœur envoyait une décharger de chaleur dans ses terminaisons nerveuses. Jamais ses yeux n'avaient semblé si noirs, deux piscines d'encre, dévoratrices de lumière dans leur intensité.

Ce fut si naturel qu'Helena se sentit à peine bouger. Leurs deux corps se rejoignirent, masse informe sur le sol froid, les gouttes d'eau continuant de couler de leurs vêtements détrempés. Helena sentit chaque particule de son corps vibrer, entrer en résonnance avec l'air même sur une fréquence inconnue.

Elle ne dit rien, se contenta d'écouter la respiration régulière et tiède de Gabriel dans son cou, ses lèvres effleurer sa peau alors qu'il répétait les mêmes mots encore et encore, comme une prière, un ancrage à la réalité :

-Je suis là. Tu vas bien.

***

Il la regardait. La regardait juste, s'imprégnant de la courbe de ses hanches sous les draps froissés, de la rondeur de sa poitrine écrasée, du creux de son dos, des formes que dessinaient ses os sur sa peau, des spirales de cheveux entre ses omoplates, de l'ombre de ses cils sur ses pommettes hautes, de la crispation de ses doigts sur le bord du coussin.

Il observait tout, avalait tout, voulait tout.

Ethan, assis contre la tête du lit, le drap remonté jusqu'à la taille, laissait ses yeux vagabonder sur le corps d'Aaliyah comme ses mains un peu plus tôt. Il reconnaissait les endroits où il avait passé un peu plus de temps, les creux cachés d'un corps qu'il connaissait à présent par cœur.

La jeune fille dormait profondément, emmêlée dans les draps ; nue, parfaite.

Ethan aurait aimé la rejoindre dans le sommeil, mais il ne parvenait pas à fermer l'œil. Ses pensées avaient vite dérivé vers son cousin et son amie dès que la solitude avait repris le dessus.

Le soleil se couchait lentement, teintant les meubles de reflets cuivrés, jouant avec les cheveux d'Aaliyah, qui remua dans son sommeil et enfoui la tête dans son oreiller pour ne pas être éblouie.

Ethan lança un regard amusé à la jeune Courtisane avant de se décider à bouger. Il se leva, s'étira longuement et se mit à ramasser ses vêtements éparpillés un peu partout dans la chambre. Une fois habillé il se servit quelque chose à boire dans le cabinet à liqueur d'Aaliyah et se dirigea vers son balcon qui, orienté plein sud, était inondé de soleil.

En contrebas, les jardins réservés aux nobles s'étalaient, mélange de labyrinthes miniatures et de parcs aux fontaines miroitantes. Quelques Courtisans se promenaient, certains couraient, et Ethan en aperçut même certains cavaliers galoper en direction de la forêt de l'aile sud.

Ethan savait qu'il ne pourrait pas rester là jusqu'à ce qu'Aaliyah se réveille : il voulait retourner à l'infirmerie pour prendre des nouvelles de Jessy puis faire un détour par les appartements de Gabriel pour être mis au courant des évènements de la journée. Malgré les –délicieuses- distraction offertes par Aaliyah, il n'avait pas oublié que le prince et Helena s'étaient rendus au Temple le matin même.

Il avala le reste de son verre d'un trait et retourna à l'intérieur. Il prit le temps de laisser un mot à la Courtisane endormie et s'empara de sa veste avant de quitter la chambre.

Dans laquelle il espérait revenir le plus vite possible.

***

Gabriel et Helena avaient été emmenés vers une nouvelle partie du Temple, dans une immense pièce semi-circulaire dont deux tiers des murs n'étaient en fait que de fines parois de verre glacé.

La jeune fille se plaça aux côtés du prince et fit face à Aedan, dont elle se rendit soudain compte qu'il paraissait extrêmement faible : pâle, le dos courbé, les doigts tremblants et le front en sueur, il semblait que le Religieux s'était fait rattrapé par le temps.

Face à la baie vitrée se tenait un immense bureau de bois brut, derrière lequel le seul mur fait de pierre était recouvert de haut en bas d'épais et anciens volumes de cuir, et Helena se rendit compte que chacun d'eux était daté à l'encre dorée.

Aedan s'empara de l'un d'eux après une brève inspection de la rangée et s'assit dans un large fauteuil de velours bleu avec un évident soulagement.

Gabriel l'imita et prit place dans l'un des canapés en cuir usés composant une espèce de salon miniature occupant un coin de l'espace, et Helena le rejoignit sans hésiter, trop heureuse de pouvoir s'assoir et d'enfin obtenir de vraies réponses.

Le soleil commençait à se coucher, illuminant les neiges éternelles couronnant les montagnes entourant une partie de Praesidium et renvoyant des reflets platines comme des diamants liquides sur le plancher de bois.

Gabriel laissa tomber sa main juste à côté de sa cuisse, paume vers le haut, et jeta un regard si rapide à Helena qu'elle aurait presque pu l'imaginer. Profitant de ce qu'Aedan feuilletait le livre devant lui à la recherche d'une page bien particulière, elle se rapprocha de l'héritier et saisit sa main, recouvrant leurs doigts entremêlés de la couverture en fourrure qui pendait sur le dossier du fauteuil voisin juste à temps.

Aedan recentra son regard sur les deux anges épuisés et poussa un long soupir, trop long pour que la réponse à la question qu'ils se posaient tous les deux soit simple. Gabriel la posa tout de même :

-Quelles sont les conclusions de l'évaluation de potentiel ?

Le Religieux plongea son regard transparent dans celui, impénétrable, du Royal et dit, d'un ton qui laissait révéler l'importance de ce qu'il impliquait :

-Le potentiel d'Helena n'est même pas ce qui m'a le plus impressionné pendant que vous étiez dans le bassin. Mais les faits sont les suivants : je suis incapable de donner un avis sur son schéma magique puisque je ne peux le comparer à rien. Jamais je n'aurais pensé qu'il soit possible de posséder une telle puissance magique.

Il marqua une pause, laissa son regard dévier de celui de Gabriel à celui d'Helena puis reprit :

-De tous les êtres que j'ai jamais analysés, tu es sans doute possible la plus puissante. Tout ce que tu as réalisé jusqu'ici ne représente qu'une part de ce dont tu es capable. La vérité est que je ne sais pas quelles merveilles tu pourrais effectuer en pleine possession et contrôle de ta magie : c'est au-delà du domaine de l'imaginable. Pour le moment. Tu vas révolutionner la façon dont nous percevons la magie, la manière que nous avons de l'utiliser, de l'étudier, de la penser... Mais ton potentiel magique n'est pas le seul facteur me poussant à affirmer de telles choses.

Sans s'en rendre compte, Helena resserra sa prise autour des doigts de Gabriel. Révolutionner la perception de la magie ? Comment ? Dans quel but ? Qu'est-ce que ses pouvoirs pouvaient bien avoir de si spécial ?

Le Religieux reprit, laissant son regard flotter quelques instants sur la forme indistincte sous la couverture avant de reporter son attention sur la Corneille :

-Ce qui est le plus impressionnant chez toi reste le fait que ton empreinte magique ne soit pas la tienne. Ta magie n'est pas née de toi, et l'énergie l'alimentant provient d'une source autre que celle que tu produits.

-Qu'est-ce que ça veut dire ? intervint brusquement Helena, ne se préoccupant plus d'être respectueuse.

Aedan laissa ses mains parcourir les pages jaunies du livre posé devant lui avant de reprendre :

-Cela signifie que la seule et unique raison pour laquelle toute ta lignée n'a cessé de se retrouver sur Skylar au fil des millénaires est que quelqu'un a fait en sorte que cela se produise.

N'y tenant plus, Helena se leva. Enroulant la couverture autour de ses épaules dénudées, elle se dirigea vers la baie vitrée et laissa son regard vagabonder vers les pics enneigés. De dos à l'ange, droite, la tête haute, elle lui demanda de continuer.

-La Destinée a le don de se réaliser des façons les plus improbables, mais aussi les plus simples. Quelqu'un avait besoin de trouver un héritier digne de porter un certain pouvoir, en partant du principe que cet ange n'avait pas d'héritiers, nous pouvons en conjecturer qu'il a réalisé un rituel...

-Je ne serais donc que le résultat d'une expérience ? le coupa la jeune fille.

-Helena, laisse-le finir.

La voix de Gabriel avait transpercé l'air comme une lame, piquant la peau d'Helena et faisant monter le rouge à ses joues. Elle ne dit plus rien, laissant Aedan poursuivre ses explications.

-Le but du rituel en soi était simple : trouver un contenant pour la magie d'un être vivant une fois que celui-ci mourrait, afin d'assurer la pérennité de la magie d'un individu. Le sort consistait en une modification du schéma magique de l'ange en question pour permettre à son aura de conserver un semblant de vie même après la disparition de son propriétaire. L'aura aurait ainsi continué d'émettre une forme de magie dans le temps et dans l'espace, à la recherche de ce nouveau contenant.

Aedan se leva à son tour, et se dirigea vers une petite commode. Il l'ouvrit, et le grincement sinistre des vieux panneaux de bois prouva qu'il n'utilisait pas souvent ce qui se trouvait à l'intérieur. Helena entendit le tintement caractéristique du verre contre du verre et du liquide que l'on verse. Finalement, elle sentit la présence du vieux Religieux dans son dos. Elle se retourna et se retrouva nez-à-nez avec un verre en verre brut, sobre et sans ornements, mais rempli d'un vin sucré et fruité qu'elle pouvait sentir de là où elle se tenait. Sans rien dire elle s'empara de la coupe et en but une gorgée. Les saveurs explosèrent dans sa bouche, lui redonnant instantanément des couleurs et stoppant les tremblements dans ses articulations.

Elle fit un léger signe de la tête, indiquant à Aedan qu'il pouvait reprendre :

-Ce que l'ange en question n'avait pas prévu était que son aura pourrait prendre des années, voire même des siècles pour trouver le contenant idéal pour ramener son pouvoir à la vie.

Helena avait bien remarqué que, au fur et à mesure qu'il parlait, les explications d'Aedan avaient pris des airs de récit, et elle était convaincue qu'il ne parlait plus à partir de conjectures personnelles. Elle aurait même mis sa main au feu que le journal sur son bureau était la preuve matérielle de tout ce qu'il affirmait. Elle ne dit rien, cependant, et laissa le vin envahir sa bouche tout en écoutant le reste.

-Il aurait fait perfectionné le sort, afin que son aura améliorée sélectionne le meilleur candidat possible à travers les nations et les époques, ce qui expliquerait le retard avec lequel son aura se serait réincarnée. En toi.

La Corneille faillit s'étouffer avec son vin. Les yeux ronds, elle fixa Aedan, puis Gabriel, qui semblait tout aussi choqué. Il était à présent clair que le vieillard parlait de faits véridiques.

-Et cet ange ayant lancé cette recherche désespérée de l'ange le plus puissant qui soit n'était autre qu'Aetherios Ischys. Toute ta famille est arrivée sur Skylar car il s'agissait d'une lignée particulière, captivante pour l'aura de notre roi, mais il semblerait qu'aucun des candidats n'ait été suffisamment fort pour accueillir en son sein une telle puissance, pas même ta mère. Jusqu'à ce que tu te fasses Marquer, avant même de mettre les pieds sur Skylar. Helena, la raison pour laquelle tu es ici en cet instant, la raison pour laquelle le Destin a voulu que tu rencontres les Royaux est simple : tu es douée du pouvoir de Destinée. Tu es plus que la descendante d'Aetherios. Tu es la réincarnation même de son pouvoir. Tu es l'Ange de Destinée le plus légitime qu'il soit.

***

Et voilà! Un tout nouveau chapitre que je viens de relire à l'instant! 

Comme vous devez vous en douter, le fait de lâcher de telles révélations inique la fin de ce 1er tome, mais ne vous inquiétez pas: vous allez assister au gala!! (qui ne va plus tarder à arriver)

J'espère que ce petit mélange nouvelle relation/relation déjà entamée vous a plu, perso j'ai adoré décrire à peine plus ce côté plus physique de la relation Aaliyah/Ethan.

J'ai hâte de voir vos commentaires!!

PAr contre le chapitre suivant va mettre un petit moment à arriver puisque je ne l'ai pas encore commencé et que l'arrivée des vacances= beaucoup de bouloooot!! (side note pour ceux d'entre vous qui sont en prépa s'il y en a: oui oui, les DS TOUS les mercredis ça bouffe la vie)