Sombre jour d'hiver

Lenteur des astres,
Lenteur des jours,
Lenteur du désastre,
Qu'amène l'amour.
Parfum doux-amer,
Qui ne cesse de traverser l'atmosphère.
Jour maudit,
Qui nous entrave et nous délie
De nos maux, atroces et délicieux,
Bloqués à jamais dans un entre-deux.
Mais cette dualité que l'on cherche à surmonter,
Prend un malin plaisir à nous piéger.
Plus l'on nage, plus l'on se noie,
Dans les affres de la passion et du désarroi.
Rythme effréné de nos désirs cachés,
Aspiration, frisson, émotion.
Et tout s'arrête.
C'est la fin, sans prévenir,
Sans nous laisser le temps d'agir.
C'est une fin désespérée,
Fin que l'on espère repousser,
Où l'on engage toutes nos forces pour la retarder.
Fin obscure qui sonne notre trépas,
Abjure notre bonheur,
Qui s's'éveillait pas à pas.
Enfin, trépas n'est pas adéquat
Car notre être survit,
Dans une forme de léthargie,
Mais ne meurt pas.
Oh, comme la mort serait plaisir face à toutes ces douleurs,
Qui détruisent peu à peu notre coeur.
Corps sans volonté,
Âme sans volupté,
Pendant un mois, un jour, un an,
Jusqu'à ce que la vie reprenne son élan.
Et un nouveau souffle parcourt notre être,
En brisant le paraître,
On retrouve goût à la vie,
On retrouve le parfum familier de l'envie,
Et nous nous éloignons de l'ennui.
Enfin, la vie reprend son chemin,
Pendant que l'amour retourne,
Et ça recommence, douleur, horreur, chagrin,
Véritable fin.

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Hey, j'ai écrit ce poème il y a fort fort longtemps, mais je n'avais pas de recueuil donc je le reposte là !

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