Jamais il ne prend fin, il reste en suspense,
Mais cela rend toujours le rêveur de mauvaise humeur,
Il entre presque dans une sorte de transe,
Et on renonce à devenir songeur.
Les mots manquent pour exprimer cet effet
Qui vient submerger le réveil brusque,
Cela perturbe le dormeur à moitié réveillé,
Se mouvant encore et toujours comme un mollusque.

Cela éteint son âme mais il réveille son corps,
Il tente de retrouver ce dont il rêvait,
Mais son corps en désaccord,
Refuse de lui concéder cet effort mérité.
Ce dormeur se retrouve alors dans un doute incertain,
Il ne sait que faire pour revenir à ce songé serein,
Il lui reste peu de temps pour se rendormir,
Et même si c'est peu crédible, il espère réussir.

Mais alors qu'il ferme à nouveau ses yeux, il se tourne encore et encore,
Cela le trouble, l'irrite, l'énerve, l'abuse et le renferme,
Il cherche à revenir à cet état de grâce que tout le monde aime,
Mais il n'y arrive, il reste bloqué dans son désarroi plein de tords.
Il reste prisonnier de cette dépression effrénée,
Dont il ne peut ou ne veut s'échapper,
Il se renferme dans une étrange sphère,
Quelque part égaré entre la haine et le regret,
Et perdu dans cette folie, il en oublié ses repères.
Il oublie de rêver, submergé par une magnanime souffrance,
Son sommeil sensé offrir mille merveilles éveillees,
Ne lui procure qu'un juge, flétrissure et innomable souffrance.
On en vient à craindre de d'assouplir afin de se ressourcer,
Par terreur de voir s'ouvrir les portes du sommeil éternel.
A la place, on languir, on tente malgré tout de se relever
Afin de survivre même lorsque tout s'entremêle.

Enfin, une sonnerie nous réveille et met fin à ce rêve inachevé,
Il met fin à ces hostilités.
Il termine nos peurs démesurées.
Et il nous force à commencer une pénible journée.