Le sommeil

Cet ami de longue date que je chéris,
Tu offres à mes rêves un abri.
En ton sein, l'impossible n'a pas de frontières,
Et il me rend reine de l'impossible.
Dans ce beau monde affranchi de toutes barrières,
Je peux contrôler même l'indicible.

Ce repos qui semble être si peu tourmenté,
Même s'il se montre trop effronté.
Il peut nous montrer des songes indésirés,
Et il dévoile ce qui était caché.
Certains songes sont habités de diablotins,
Redoutables cauchemars impromptus,
Qui se profilent sur un funeste chemin,
Des songes si abrupts et incongrus.

Mais mon repos reste toujours peu agité,
Il ressemble à  un fleuve trop paisible,
Et tous les démons qui pourraient y habiter,
Ne parviennent pas à être nuisible.
Hélas, dans ce repos épais, le temps se lasse,
Cruel, il se répand de tout son long.
Trop avide de renouveau, il se prélasse,
Et toujours les heures tournent en rond.

Si ce très cher trésor n'est que peu maîtrisé,
Il ne cesse de venir nous troubler.
Son habit ressemble à une cage dorée,
De laquelle on voudrait tant s'évader.
On comprend que le cerveau est trop compliqué,
Car les beaux rêves viennent l'opprîmer.
Et les plus affreux cauchemars le libérer,
Des profondes affres de son passé.

Enfin, il se solde par un violent réveil,
Il nous ramène à la réalité,
Il nous tire de cette grande merveille,
Et nous replonge dans notre insécurité.

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PURÉE J'AI ENFIIIIIIIIIN FINI !!!!! 🙌🙌🙌🙌 Je m'explique. En fait, j'avais écrit ce poème d'un coup mais j'ai voulu retravailler les mesures du texte et j'ai grave galéré.
Sur ce, n'hésitez pas à voter, commenter ou partager. Ciao 🤘

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