La tempête

Après de sombres lumières,
Des grondements incessants,
Avec son savoir-faire,
Elle éclate sublimement.
Maîtresse du temps, elle abreuve les passions,
Elle calme toute émeute,
Et sans particulière allocution,
Elle atteint le talent de Goethe.

Elle s'impose avec naturel, 
Son aisance impressionne le monde,
Celui qui se tait quand elle gronde,
Et qui admire ce spectacle qui sans cesse se renouvelle.

Souvent, plusieurs heures, elle rôde,
C'est sans doute l'avenir qu'elle brode,
Elle prend son temps, elle observe, elle plane,
Elle contemple les gens et dans les airs, elle flâne.

Lorsqu'elle ne se déclare pas encore,
C'est tout un mystère qu'elle déploie,
Elle met tout le monde aux abois,
Tout comme elle maîtrise le décor.

Alors que ses foudres commencent à s'attiser,
Elle se nourrit du peuple qui crie,
Avant qu'elle ne puisse s'élancer,
Elle observe cet enfant qui rit.

Alors elle attend que le joie cesse,
Que tout sourire disparaisse,
Que tout soit remplacée par une froide détresse,
Que l'harmonie fasse place aux désaccords,
Que les trésors se détruisent sans efforts,
Que même les yeux les plus joyeux perdent leur charme,
Quitte à ce qu'ils soient emplis de larmes.
Que tout devienne versatile,
Que tout soit vil,
Que le coeur le plus chaste et le plus pur,
Ne soit que cruel et dur.
Que ce qui donne l'espoir se meure,
Et que seul demeure le malheur.

Lorsque c'en est assez pour elle,
Que la haine et la rancoeur s'apprête à déborder du vase,
Elle s'arme d'une force nouvelle,
Et entame la dernière phase.

Enfin, les nuages éclatent en sanglots,
Ils se déchargent sur Terre,
De leurs fardeaux,
Et alourdissent l'atmosphère.
Déluge pour les humains,
Délivrance pour le ciel,
Pour les uns misère sans fin,
Pour les autres, expression de leur douleur dans un zèle.
Certains trempés, mouillés jusqu'à la moelle,
Pour d'autres, évasion de toute terreur,
Les uns oublient tout ce qui est cordial,
Les autres entrent dans une jouissance pleine de langueur.

A cette averse pleine de fougue,
S'ajoute un vent,
Qui s'échappe de ce joug,
Qui l'enchaînait auparavant.
Il se déchaine avec force,
Il balaie tout d'un geste ravageur,
Il détruit tout même les plus rigides écorces,
Il réécrit l'histoire avec son coeur.

Ce vent se mélange à la pluie,
Pour remettre de l'ordre
Dans ce momde, même si le temps fuit,
Nouvelle harmonie qui vient tordre,
Tout, absolument tout se reforme,
Sans se soucier de stupudes normes.

Ce duo purifie nos corps,
Ils créent de nouvelles limites, de nouveaux bords,
Ils nous imposent de nouveaux accords,
Qui se doivent de sublimer même nos plus humbles trésors.

Soudain, calme, tout s'arrête,
Cette coupure est si nette,
Qu'on pense avoir changé de planète.
Et alors que la pluie finit sur la crète
D'une montagne ou sur du bitume,
Et que se dissolve toute amertume,
Alors le ciel prend de nouvelles teintes,
Ce qui créé un nouvel azur,
Ces couleurs semblent peintes,
Pour un offrir un horizon si pur.
Le soleil s'écarte,
Des rayons de soleil apparaissent,
Le soleil établit sur le ciel une nouvelle charte,
Créant de nouvelles formes enchanteresses.

On les admire partout,
Partout on admire cette merveille,
Fragments issus d'un tout,
Donne naissance à un arc-en-ciel.

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Hello, voici un niuveau poème, je l'ai écrit assez vite. J'espère qu'il vous plaira !

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