Tic tac, encore un bruit qui résonne
Morne, silencieux, il me fait pourtant saigner les oreilles,
Tic tac, imperturbable, parfois il m'étonne,
Car jamais il ne cesse, jamais il ne se met en veille,
Tic tac, ce bruit me tuera un jour, je ne sais pas comment il fait,
Mais ce tic tac en moi sonne toujours,
Et je me mets à rêver.

Je change de monde et ce bruit change de mélodie,
Je me retrouve confrontée à la cause de mes infâmes,
Je ne me sens pourtant pas effrayée,
Car j'entends la cloche de l'horloge toujours sonner.

Tic tac, carillon du coeur qui prévoit la tempête,
Tic tac, tu me fais voir des choses qui se répètent,
Tic tac, face à mes doutes, à mes peines, à mon désarroi,
Tic tac, dans le cours de ces pensées je ne trouve point l'effroi.

Tic tac, tu sonnes ma haine et ma douleur,
Tic tac, je me rappelle que chacun a son heure,
Tic tac, cette mélodie incessante me perd,
Tic tac, et dans un chemin obscur je persévère.

Tic tac, j'avance sans voir et je n'entends que toi,
Tic tac, tous mes démons se dissipent pour laisser place à la joie,
Tic tac, je change de point de vue et je revis,
Tic tac, mon bonheur, mon espoir, mes rêves, mes envies,
Tic tac, mes déboires, mes galères, mon délire,
Tic tac, j'ai perdu mon amour et je me rabats sur la lyre.

Tic tac, mais tu déformes la réalité,
Tic tac, quand vais-je me réveiller ?
Tic tac, hélas, je ne supporte plus cette condition,
Tic tac, j'attends que cesse cette horrible situation.

Tic tac, tu tiens mon coeur dans ta main,
Tic tac, et tu t'en amuses bien !
Tic tac, ah, tu le regarde battre, s'évertuer à t'échapper, trembler et tressauter,
Magnifique tic tac, tu le tourmentes et le hantes sans regret.
Tic tac, tu le regardes méprisant puis tu le laisse tomber.

Il tombe, il se brise, il se fissure et finit par éclater.
Et alors qu'il allait pousser son dernier soupir,
Alors qu'il allait s'émanciper de ton emprise,
Tu le fais frémir, tu le réanime avant qu'il ne s'épuise,
Et tu le fais revivre.

J'entends encore ton tic tac, incessante symphonie,
Toi, horloge, qui me force tant bien que mal à survivre,
Mais ton rêve de vie infini
Prendra bien un jour une fin car un jour je ne serais plus,
Contrairementà toi, je ne suis pas éternelle et un jour j'échapperais à ta vue,
Je te dirais adieu mon cher tic tac que j'entends encore et encore,
Je te dirais au revoir, je te reverrais car je sais que le temps vaut de l'or.

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Bonsoir, ça fait un petit bout de temps que je n'ai pas publié de poème donc voilà un poème que j'ai écrit en septembre. Je vais essayer de poster au moins un poème par moi. Je sais, ça fait pas beaucoup mais j'ai plusieurs projets à gérer en plus de mes études.
En tout cas, j'espère que ce poème vous a plu !
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Et merci beaucoup pour tous vos votes car je n'aurais jamais cru que mes poèmes remporteraient autant de votes. Merci beaucoup !!!