Hymne à la tristesse
Déferlante d'émotions graves greffées à ce coeur,
Meurtri par les coups que lui assènent la vie,
Ainsi que par les murmures appelés rumeurs
Et réduit en cendres tout ce qui le contredit.
Souffrance que rien n'arrive à apaiser,
Agonie qui ne cesse d'harceler
Ce pauvre corps qui ne cherche qu'à souffler
Ou simplement à guérir de ses plaies.
Sentiment qui ne cesse d'ébranler son âme,
Qui cherche à briser tout ce qu'il a construit,
Noirceur que plus rien ne blâme,
Qui ne cesse de l'estsmpiller même en pleine nuit.
Emotion qui jamais ne ralentit,
Cette sublime symphonie
Qui jusqu'alors a embelli sa vie
Alors que ses efforts meurent dans le nid.
Etrange est cette pulsion qui le guide,
Qui le brise et l'écrase sans merci,
Frissons, palpitations, sueurs froides et pensées sordides
Qui broient inlassablement son esprit.
Sensation désagréable qui brûle sa gorge,
Effusion remarquable de peine
Qui s'épanche et se répand en flots de haine
Et découle de cette rage qui la forge.
Elle ne trouve pas les mots mais elle ne cesse de couler
Dans un torrent indistinct que rien ne peut scinder,
Jamais il ne s'ébranle malgré les obstacles sur sin chemin
Car sa mission est de couler, en vain.
Affluent de ténèbres qui tombe comme des cordes,
Soubresaut discret de chagrin qui se mêle à cette masse informe,
Fuyant de bon train pour semer la discorde
Entre familles, amus, ou au sein d'une même personne que le mal déforme.
Vannes de négativité
Que rien ne semble pouvoir fermer,
Se répendant avidemment sur le sol,
Témoin de ces pleurs que rien ne console.
Larmes vengeresses pleines de rancoeur
Devraient pourtant s'étioler avec le temps
Mais même lui ne peut en épurer la noirceur
Et faire comme si tour allait bien, comme avant.
Mais ces perles ensanglantées
Finissent par tarir
Et l'animosité qu'elles renferment finit par resurgir
Sous une forme plus brutale de cruauté.
Alors ce chant lithurgique se noie dans le silence,
Cédant sa place à une émanation plus gutturale,
Tout cela prend une autre forme de dépendance
Et sa voix éclate d'un bruit plus marginal.
La puissance de cette émanation le fait tressauter
D'horreur, de sang froid, sans pitié,
Son limpide qui se transforme en éclats
Ignorant ce besoin qui s'installe pas à pas.
Tous ces sentiments qui peu à peu s'écoulaient
Sortant d'un coup sous leur forme pure,
Pureté qui se tâte à résonner
Et à le débarasser de ces sentiments impurs.
Orgue vibrant qui fait fuir la foule,
Orage puissant qui éclate sans prévenir,
Tempête dévastatrice qui se défoule,
Éclair qui foudroie tout sans s'attendrir.
Explosion de tout ce que les sanglots ont oublié d'effacer,
Epuration de ce qui cherchait à rester,
Oubli de ce qui a pu le blesser,
Par envie d'effacer ce qui pourrait le dévaster.
Cri obscur qui tente de faire réagir,
Comme dernier recours avant d'être aspiré par le désespoir,
Il cherche alors à émouvoir
Les aveugles faisant semblant de ne pas le voir souffrir.
Mais ce cri s'essoufle rapidement,
Il finit par disparaître dans un silence inquiétant,
Même lui a fini par s'éteindte,
Epuisé de devoir tout craindre.
Personne ne s'inquiète de ne plus l'entendre vivre,
On ne remarque pas qu'il a cessé de vivre,
On ne remarque pas qu'il a cessé de sourire,
Tout comme on a jamais remarqué
Cette ombre de malheur le suivre.
Plongé dans un terrible désarroi, il est perdu,
Livré à lui-même, il ne sait que faire,
Il souhaiterait échapper à cet enfer,
C'est alors que lui vient une idée saugrenue.
Il choisit alors d'être mi-vivant, mi-mort,
Comme si on lui avait jeté un sort,
Il y voit un moyen de profiter d'une trève
Car il est mort dans ce monde-là mais il vit dans le monde de ses rêves.
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Hey, ça fait longtemps que j'ai rien publié et j'en suis vraiment désolée !
Ça fait du bien de pouvoir de nouveau écrire et même si ce poème semble un peu dépressif mais j'espère qu'il vous plaira tout de même !
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