Ame détruite
Onde de choc submergeant un cœur éperdu,
Ravageant une âme tellement abattue,
Qui souhaite juste relâcher toute pression,
Afin d'éviter de plonger en dépression.
Cela revient donc à comprimer sa poitrine,
Du même coup, cela lui fait courber l'échine,
Ce qui coupe son souffle,
Brusquement, elle arrête alors de respirer
Et elle laisse la haine envahir son corps
A défaut de pouvoir envahir tout son cœur.
Cet ensemble ravageur enfouit son bonheur,
Aucun sens ne sort de ses émois éperdus,
Rien de bien ne provient de cette âme éperdue,
Cette âme se fait abattre encore et encore,
Et personne ne se rend compte de son sort.
Ame tant esseulée,
Qui chaque seconde risque d'être oubliée,
Dans les tréfonds mystérieux de notre l'Histoire,
Ou rejetée dans les recoins de tout savoir.
Elle ne récolte qu'une damnation éternelle,
Comme si cela la rendrait davantage belle,
Elle perd tout espoir dès lors qu'elle se rétablit,
Elle décheoit après avoir été anoblie.
Cette âme qui cherche tant à se développer,
Se fait toujours ratteindre par la réalité.
Faite de maintes pierres et de rocs divers,
Résistant même au rude manteau froid d'hiver,
Mais tel le verre, se briserait à tout instant,
Mais elle résiste à ces évènements
Qui ne cesseront jamais de la malmener.
Cette ruine qui ne cesse de la ronger,
Ne semble pouvoir posséder aucune fin,
Ne semble octroyer aucune échappatoire,
Dans ce monde tant piégé rempli de ravins,
Elle ne cesse de briser le coeur du miroir.
Son envolée ne cesse d'être réfrénée,
Par un plafond de verre qu'elle aspire à percer.
Mais elle ne survit pas à l'astre solaire,
Qui naît le lendeman, l'occit tel un éclair,
Elle retombe alors sur le sol éplorée,
Se rendant compte qu'elle ne puisse échapper
A ce Destin, si sombre et si terne,
Aux allures d'incroyables balivernes,
Et cette gangraine qui germe
Ne semble connaître aucun terme.
Et alors que l'aurore illumine la Terre,
Une dague se plante dans son cruel cœur,
Qui s'éclate en mille morceaux dans les Ethers,
Libérant alors son ardeur et sa rancœur.
Elle sonne juste le glas de tous ses jours,
Sa lueur s'éteint toujours au petit matin,
Brûle et elle n'est pas sauvée par de l'amour
Car la vie n'est pas un conte de fée sans fin.
Alors donc, cette âme qui serait merveilleuse,
Jonche le sol de cette matinée pluvieuse,
Alors que cette âme perdue suit son déclin,
Le monde tourne malgré son sombre chagrin.
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Hellooooow me revoilà avec un poème mi-long !
Je l'ai écrit il y a plusieurs jours déjà mais je l'ai retravaillé de sorte qu'il n'y ait que des alexandrins ou des sizains. J'espère que ce poème vous plaira, n'hésitez pas à donner vos impressions en commentaire !
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