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On dit que le temps fait changé les gens. Alors, me connais-tu encore vraiment ? Je t'écris donc en prose, à la manière d'une vague connaissance, d'une inconnue, d'une étrangère. Je voudrais te rencontrer une deuxième fois sans ces rimes particulières. J'ai réfléchi au fait de t'aimer sans te voir, de me souvenir de ta présence au milieu d'une plus grande absence. Alors, voilà. Parfois les conséquences continue d'exister même si la cause a disparue. A la manière d'un écho, d'une rumeur ou bien parce qu'elle sont simplement gravé dans notre cerveau. Lorsque je n'arrive pas à dormir, je pense à cette manière, à cette manie que j'ai de t'aimer. Je continue de te voir comme un ange même quand tes ailes se sont envolés et que les miennes se sont pris les pieds. Je cligne plusieurs fois des yeux soit pour bailler soit pour osciller entre le don de t'aimer encore, quoi qu'il en coute et avec toute mon âme, avec tout mon cœur, avec toutes mes tripes, tout ce que l'univers m'a donné pour ressentir et la malédiction de ne connaitre ta vie mais ta distance, de ne savoir tes pensées mais tes nouvelles, de ne toucher ta peau mais ton papier. Paniquée, je me mets à réfléchir à l'envers ; je fais l'hypothèse après la conclusion. Je m'interroge : Tu te souviendras de qui j'étais mais aimeras-tu celle que je serai ? Regretteras-tu les souvenirs que nous n'avons pas crée et détesteras-tu le chemin que le monde m'a fait prendre pour de nouveau te rencontrer ? Mais parmi toutes ces questions, il y'en une qui me fait me lever de mon lit plus que toutes les autres ; Seras-tu un jour une nouvelle fois près de moi pour me répondre ? Pourtant la réponse, je la connais puisque ton au revoir n'était pas éternelle mais tout le hasard qu'il peut arriver lorsqu'on a trop le temps m'effraie puisque moi, je le perds mon temps si tu ne reviens pas.

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