Chapitre 4 : Révélation et Suspicions [réécriture]
-2 ans avant L.P- (saison morte)
Moïe se tenait debout, face à Athèlme, vibrant d'excitation. Il semblait tiraillé entre l'envie de partager sa découverte et celle de garder l'information secrète encore un instant.
— Alors, qu'as-tu découverts ? s'impatienta le jeune homme.
— Tout d'abord, tu dois savoir que je n'ai pas fini de déchiffrer ce parchemin. Le langage des dryades est un vrai casse-tête, je me demande bien qui a eu l'idée d'inventer une telle langue, avec tant de complications. Tu n'imagines pas à quel point je...
— Moïe, le coupa Athèlme, tu recommences. Viens-en au fait !
D'abord vexé, comme à son habitude, d'être ainsi coupé dans ses explications, le demi-elfe reprit son sérieux avant de continuer :
— Comme je le disais, je suis parvenu à déchiffrer une partie du billet. Mais un bout manque toujours, et ce n'est pas le moins important.
— Eh bien, dit-moi donc ce que tu as découvert, souffla le guerrier, se retenant de taper du pied d'impatience.
— Cela vient, cela vient ! Tu es plein de qualités, mon garçon, mais la patience n'en fait vraisemblablement pas partie ! Voilà ce que j'ai pu déchiffrer, répondit le mage en lui tendant un autre bout de papier.
Athèlme ignora la remarque, trop avide de découvrir le secret de la crypte.
..., ici repose l'âme de celui qui fit trembler ses semblables, emportant avec lui, pour l'éternité, sa lame maudite.
Athèlme fronçait les sourcils sous l'incompréhension. Tout ce charabia ne l'avançait en rien, il ne comprenait même pas pourquoi ce genre d'information était ainsi gardée secrète.
— Je ne suis pas sûr de comprendre ton excitation Moïe...
— Mais enfin tu ne vois donc pas ! s'emporta-t-il. C'est pourtant d'une évidence déconcertante... « Celui qui fit trembler ses semblables », il s'agit de Las'Talas ! L'elfe renégat !
Devant la mine interloquée de son élève, le mage soupira, se rendant compte qu'une petite leçon d'histoire s'imposait. Il prit donc sa respiration, et entama un long discours, au cours duquel il expliqua à Athèlme tout ce qu'il s'avait au sujet de celui qui trahi sa race.
— Las'Talas était un enfant de mage royal, commença Moïe en prenant place sur un fauteuil. Il était destiné à servir le royaume de Flendïa et à consacrer ses pouvoirs à la survie de son espèce. Mais l'enfant grandissait, et ses convictions changeaient. Une ombre s'était emparée de son esprit, le faisant abandonner toutes ses anciennes convictions et ses valeurs. Finalement, avide de pouvoir, il s'est voué corps et âme au Mal, à la magie démoniaque et perdit ainsi toute trace de lucidité.
Tel un conteur, Moïe marqua un temps d'arrêt, alimentant un suspens que lui seul savourait. Athèlme se retenait tous commentaires, installé en tailleur aux pieds du mage comme au bon vieux temps.
— Devenu complètement dément, reprit finalement le mage, l'Elfe Renégat a enfermé son essence dans une dague d'émeraude. Ainsi, tout ce qu'il était, fut aspiré par l'artefact transformé en relique maudite. Il s'est retourné contre son espèce, chassant les mages elfiques pour aspirer leurs pouvoirs et ainsi alimenter sa dague. La relique fut renommée La Dague Assoiffée. Tu comprends pourquoi, Athèlme ? Assoiffée car elle aspirait sans limite...
— Les pouvoirs, oui, Moïe, j'ai compris le principe.
Loin de se formaliser de l'insolence de son élève, le conteur reprit le cours de son histoire.
— Les elfes se replièrent dans les bois, attendant qu'un miracle survienne pour les libérer de leur oppresseur. C'est le jour de la catastrophe de l'Aube que tout bascula. Un autre tyran, d'une autre espèce, un mage nain du nom de Rib'Ir, menaçait le continent d'une destruction cataclysmique. Se sentant concurrencé, Las'Talas rejoignit son ennemi sur le Pic de la Destinée, au sommet des montagnes de Ninetïa. Le combat fit rage des jours et des nuits sans qu'aucun vainqueurs ne se démarquent. Le seul perdant risquait d'être l'univers, menacé par l'aura de puissance des deux mages. Mais l'arrivée d'Imalt fit basculer le destin de Brazla. Déjà à bout de force, Las'Talas fut évincé et transféré dans une crypte secrète. On n'entendit plus jamais parler de l'Elfe Renégat.
— Et personne n'a une idée de l'emplacement de cette crypte ? s'étonna le général.
— Certains disent qu'Imalt, dans sa colère, l'avait enfermé dans une cellule, lui permettant seulement la vue sur sa relique démoniaque, sans qu'il ne puisse la toucher, le laissant ainsi séparé de son âme pour l'éternité, termina Moïe.
Athèlme observait sont précepteur avec intensité et n'osait pas bouger. Les mécanismes de son cerveau étaient pratiquement apparents, tandis qu'ils essayaient de réunir les informations entre elles.
— Et qu'est-il advenu de Rib'Ir ?
— On dit qu'il a été châtié par le dieu des nains lui-même, Ribéon. Dans sa gêne, il aurait usé de son pouvoir d'intervenir sur les mortelles pour punir lui-même son protégé. Vois-tu, Rib'Ir s'était vu offert une bague de toute puissance par les Plaines Astrales, en échange de sa vertu, de sa pureté d'âme. Il a donc trahit les dieux eux-mêmes en usant à mal de ses pouvoirs.
Athèlme demeura un instant silencieux. Il lui manquait décidément bien des informations sur l'histoire du continent.
— Le reste de ce parchemin doit donc nous mener directement à la première relique ? conclut finalement le jeune homme.
— En toute logique, oui !
Les deux confidents s'observaient, ne sachant que faire de cette information exceptionnelle.
— Tu devrais en informer Malvina mon garçon. Il est d'importance capital que vous partiez à sa recherche, aussitôt que j'aurais terminé cette traduction !
— Tu as certainement raison... Mais...
— Mais elle se rapproche de Luvac et tu n'as pas confiance en lui ?
Entendant ses doutes être formulés tout haut par un autre, Athèlme releva vivement la tête, se demandant si vraiment il était si simple de lire en lui.
— Je t'ai observé, lui répondit Moïe sans attendre sa question. Et je te connais. Il est évident que tu n'es pas du tout prêt à accorder ta confiance à cet homme. Mais tu ne devrais pas douter de ta camarade. Elle est ton âme-sœur, Athèlme. Les dieux vous ont choisi. Accepte-le et accepte ses choix, comme elle acceptera les tiens.
Le jeune prodige ne pipait mot. Il ne savait quoi répondre à présent que Moïe venait de formuler tout haut ses craintes et ses sombres pensées. Mais il se sentait aussi plus léger. Alors qu'il s'apprêtait à reprendre la parole, un petit claquement retentit dans l'armoire située au fond de la chambre du mage.
— Qu'est-ce que c'était ? s'enquit le soldat.
Le demi-elfe était instantanément devenu livide et observait le meuble d'où provenait le son avec appréhension.
— Moïe ? Est-ce que ça va ?
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un nouveau craquement résonna.
— Moïe ? insista Athèlme face à l'inaction total de son interlocuteur. On nous espionne !
— Athèlme, je...
La porte de l'armoire s'ouvrit brutalement, et une petite boule poil rouge et or en dégringola en roulant jusqu'aux pieds du garçon.
— Je te présente Tikou, balbutia le mage d'un air vaincu.
***
Malvina avait la tête qui lui tournait. Luvac la guidait elle ne savait où, trop occupée à comprendre ses sentiments pour s'inquiéter de leur itinéraire.
Le jeune homme la fit soudain basculer contre un mur, effleura tout son corps du sien, faisant mine de se rapprocher plus encore. Au dernier moment, alors qu'elle sentait ses jambes sur le point de lâcher sous le coup de l'émotion, il se détourna et elle entendit une clé jouer dans la serrure. Jamais une clé n'avait eu un son aussi teinté de promesses.
La porte pivota, sa main était à nouveau prisonnière de la poigne de Luvac. Il la guida avec douceur dans la pièce, puis fit pression avec son corps jusqu'à la faire reculer contre un autre mur. Le feu monta aux joues de la jeune femme. Son amant lui saisit les bras et d'une main, les maintins au-dessus de sa tête, contre la paroi. Malvina hoquetât. Son esprit était assaillit de doute et de convictions. Elle connaissait Luvac depuis des mois à présent, mais savait-elle vraiment qui il était ? Le souffle chaud qui lui effleura le cou finit d'éteindre ses craintes, embrasa l'incendie qui faisait rage en elle. Il était son essence. Les lèvres avides de sa peau, Luvac s'empara de sa gorge et elle gémit. Ses baisers remontèrent jusqu'au coin de ses lèvres, attendant l'invitation tant désirée.
Malvina écarta la bouche. Luvac y plongea. Il était son essence, elle était sa flamme. Il s'abreuva de ses baisers un instant, résolut à lui donner toutes les raisons du monde de lui faire confiance. Luvac savourait ce corps sensuel, livré à ses désirs, à ses besoins. Il ne souffrait plus d'aucune résistance. Il effleura du bout des doigts une cuisse à la peau de velours et Malvina gémit à nouveau. Ses gémissements étaient un délice, un met savoureux, la preuve de son allégeance. Un grognement sourd sortit de la gorge du jeune homme tandis qu'il renforçait ses caresses.
Redressant légèrement la tête, Luvac plongea ses yeux dans le regard embué de la jeune femme. Un océan de merveilles lui fit face, déconcertant. Luvac se sentit faiblir légèrement. Il ne savait plus vraiment la raison qui le poussait à agir ainsi, mais ce dont il était sûr, c'est qu'il ne voulait se trouver à nul endroit qu'ici même. Malvina lui rendit son regard, un sourire plein au visage, les joues rouges de désir. Jamais il n'avait ressenti cela au cours de son existence. Il trembla un instant avant de reprendre avec plus de fouge ses baisers. Il souleva Malvina sans peine, l'enlaça tendrement et la déposa sur son lit avec toute la délicatesse de l'univers. Les dieux en soient témoins, il allait chérir ce trésor toute la nuit. Il observa son amante étourdie d'amour, son cœur s'emballa et il répondit à sa pulsion en couvrant de caresses chaque parcelle de peau de sa belle.
Les souffles s'entremêlèrent. Osmose. Harmonie. Infini. Ils n'étaient plus qu'un, le temps d'une nuit.
Un rayon de soleil perça sous les paupières du jeune homme. Etourdit, il observa un instant les lieux et découvrit Malvina lovée dans le creux de ses bras. Rapidement, il se remémora leur soirée, le buffet, son plan de séduction et... son esprit avait largement outrepassé les plans ! Il devait absolument sortir de ce pétrin, en commençant par tout de suite quitter la couche. Depuis quand son esprit rechignait-il à le laisser se lever ? Se faisant violence, il détacha son bras de Malvina qui roula à l'autre bout du lit en grognant.
— Et en plus elle grogne ! râla Luvac, comme pour se donner raison.
Il quitta Malvina, ressentant bien malgré lui du regret, et rejoignit les bains pour se rafraîchir les idées. Bien que chamboulé, il n'avait pas manqué pas l'absence du mage et du général à la fin du banquet. Se renseigner sur ce mystère était une priorité, mais avant, c'était sur lui qu'il devrait travailler. Que lui arrivait-il ? Un quelconque maléfice lui avait peut-être été lancé à son insu. Ou peut-être était-ce une maladie ? Rapidement, il effectua une analyse interne de son être. Ses jambes lui semblaient légères, il était un peu vaseux et son esprit était embrumer d'une étrange manière. Une force qui lui était inconnue le retenait auprès de sa jeune camarade, sapant ses forces et ses convictions. Il s'habilla rapidement et repartit dans les couloirs du château, décidé à trouver un remède contre le mal qui le guettait.
Poussant les lourdes portes de la bibliothèque, il courut au rayon médical et se saisit de tous les ouvrages qu'il trouvait. Les bras chargés, il disparaissait bientôt complètement derrière une pile de parchemins et de grimoires poussiéreux. Le poids des livres le faisait titubé, mais une table proche le secouru avant la catastrophe. S'installant sur le banc, il observa les alentours avec méfiance, avant d'invoquer par magie une petite flamme pour allumer les bougies qui l'entouraient. Satisfait, il plongea son nez dans les manuels, tournant les pages à grande vitesse.
Les poisons et leurs symptômes
Les poisons et leurs antidotes
Enchantements magiques
Enchantements aqueux
Rien de ce qu'il ne lisait ne savait lui donner plus d'information sur le mal qu'il ressentait. S'affalant mollement dans son dossier, épuisé et à bout de patience, il réfléchit un instant. Il n'était pas mal, au contraire. Il ne s'était même jamais senti aussi bien ! Et c'est bien ça qui l'inquiétait... Il devait se tromper de recherches. Se relevant, il ramena les ouvrages sur leurs étagères et parcouru la bibliothèque obscure.
Charmes et ensorcellements
Le livre qui attira son attention était d'une étrange couleur dorée et rose, il scintillait faiblement, se détachant des autres. S'en saisissant, il repartit à sa place, et replongea dans sa lecture. Ce qu'il y lu le fit frémir. Tout ce qu'il ressentait était relaté dans les effets engendrés par les filtres de séduction. Utilisé la plupart du temps pour unifier les mariages arrangés, le filtre de séduction avait des effets d'apaisement sur la personne qui le prenait, sitôt qu'elle se trouvait à proximité de la cible voulue.
— Cette petite peste m'aurait donc charmé avec un étrange breuvage ? Cela expliquerait bien des choses, murmura-t-il dans l'ombre.
Avec hargne, il se redressa, courut remettre l'ouvrage à sa place et disparut dans les couloirs du château, armé de nouvelles certitudes.
***
Ouvrant les yeux difficilement, Malvina, qui tentait de se coller à Luvac, fut surprise de ne pas le trouver à ses côtés. Elle se redressa, observa le jour levant et sursauta en découvrant qu'elle était loin de ses propres appartements. Sans autres questions, elle s'éjecta de la couche et courut rejoindre sa chambre afin que personne ne puisse soupçonner ses activités nocturnes.
Ses jambes étaient en coton et menaçaient de la laisser choir à chaque enjambée, mais elle aurait tout le temps de s'effondrer une fois dans sa propre chambre.
Tel un îlot d'espoir, la porte de ses appartements se révéla au loin et elle parvint à l'atteindre sans n'avoir croisé personne. Elle se propulsa dans ses quartiers et s'écroula sur le lit en observant le plafond. Les tapisseries rayonnantes représentaient les forêts de Flendïa en éveil, savamment misent en relief par Mischkilo di Yamsah, grand peintre de Brazla. L'ambiance tranchait nettement avec les décorations guerrières qui avaient accompagné son enfance lorsqu'elle partageait ses appartements avec Athèlme !
Le cœur en alerte, le souffle court, jamais elle ne s'était sentie aussi bien. Des souvenirs lascifs inondaient sa mémoire tel un torrent de bonheur et de sensualité, coulant sur sa peau en multitude de frissons. Elle sentait encore sur sa joue la chaleur des baiser qu'il y avait déposés, effleurant de ses douces lèvres sa peau sensible. Sur son ventre. Sur ses cuisses. Sur... Comment un simple souvenir pouvait ainsi la faire papillonner ? La sortant de sa torpeur, la porte résonna brutalement sous les assauts qu'on lui portait. Quand, avec peine, elle ouvrit le battant, elle découvrit Athèlme et sa fameuse mine inquiète.
— Tu ne vas pas recommencer Elme ? demanda-t-elle, sa mémoire toujours marquée par la scène de jalousie de son frère une année auparavant.
— Nous avons fait une immense découverte avec Moïe. Puis-je entrer ?
Étonnée mais coopérative, Malvina lui ouvrit la porte et l'invita à la rejoindre dans ses quartiers. Bien différents des siens, Athèlme observaient les lieux avec tendresse. Très organisée, la chambre était spacieuse et décorée de tableaux représentant les différents paysages de Brazla. Sur un mur, les côtes de Merïa se dessinaient, envoûtantes et apaisantes, comme une invitation à se détendre et écouter le simple bruit des vagues qui viennent lécher les plages de sable blanc.
Au plafond, les forêts de Flendïa prenaient vie, au travers d'une peinture détaillant une petite clairière fleurie, agrémentée d'un petit cours d'eau. Les rayons du soleil venaient s'y refléter, recouvrant sur leur passage la verdure d'un fin halo doré. On entendait presque les oiseaux siffler dans le tableau.
— Alors, que se passe-t-il Elme ? commença Malvina, le sortant de son observation.
— Nous avons des nouvelles sur une relique, lâcha-t-il simplement, guettant sa réaction.
Malvina ne répondit d'abord rien, peinant à y croire. Leur aventure allait-elle enfin réellement commencer ? Voyant qu'elle commençait à comprendre, Athèlme reprit de plus belle :
— Tu ne dois divulguer cette information à personne Mina, on est d'accord ?
— Me prendrais-tu pour une demeurée Elme ? s'énerva-elle, piquée au vif.
— Loin de là, je souhaitais juste m'assurer que...
— Que je n'irais pas courir le répéter à Luvac ? Vraiment Elme, tu ne changeras donc pas ? Ne peux-tu pas me faire confiance ?
Un peu honteux, Athèlme se rendit compte que sa nature méfiante le faisait même douter de sa propre sœur depuis toujours.
— Je suis désolé Mina, je ne peux pas m'en empêcher. Je voulais juste m'assurer qu'on soit sur les mêmes convictions.
Son air penaud n'attendrit pas cette fois la jeune femme. Malvina était particulièrement lassée de continuer à devoir prouver ce qu'elle valait à son frère. Elle ne s'énerva pas plus contre lui, mais un gout amer continuait de l'envahir. Athèlme le sentit et continua donc sa révélation, espérant la calmer un peu.
— Nous savons quelle est l'apparence de la relique. Il s'agit d'une dague elfique. Moïe m'a raconté l'histoire de Las'Talas, de la catastrophe de l'aube et de sa défaite.
Le jeune homme parti dans de grandes explications, et Malvina sentit sa colère diminuer au fur et à mesure que les informations lui parvenaient.
— Quand est-ce qu'il pense pouvoir déchiffrer l'autre partie ? s'enthousiasma-t-elle.
— Il ne peut pas en être sûr mais nous devrons être prêts à partir aussitôt que ce sera fait.
— Et nous le serons ! Elme c'est formidable, nous avons enfin une piste. Même si la prophétie des dieux n'était pas complète, nous avons réussi à découvrir la première relique !
La jeune femme vibrait d'une toute nouvelle énergie. En plus de cette nouvelle excitante, Athèlme devait admettre que jamais il ne l'avait vu aussi rayonnante qu'en présence du mystérieux Luvac. Quelque chose avait d'ailleurs changé en elle, sans qu'il ne sache dire quoi précisément. Malvina avait le teint plus rose, les cheveux plus brillants, les yeux, si c'était possible, plus pétillants.
Cependant, cela n'avait rien pour le rassurer, au contraire. Le garçon observait son amie bien aimée, angoissé, sentant un nœud s'emparer une fois encore de ses tripes.
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