Chapitre 15 - La Fête Des Temps [Réécriture]
-6 ans avant ADLP- (saison de la vie)
Le château débordait de joie et de couleurs. Malvina gambadait gaiement au travers des couloirs, s'émerveillant à chaque décoration fleurie qui trônait sur les statuts et autres supports. Athèlme la suivait, passablement lassé par tant d'effusion de joie. Il ne comprenait absolument pas comment une simple journée pouvait ainsi dicter les sentiments des autres. Traînant les pieds, encore courbaturé après son duel, il suivait nonchalamment sa sœur qui ressemblait bien plus à un farfadet scintillant qu'à une héroïne de guerre en cet instant. Depuis sa victoire contre Yal Rez'Tan, beaucoup de domestique s'inclinait légèrement devant lui avec respect tandis que les soldats du royaume le saluait comme s'il était l'un des leurs. Le capitaine de la garde n'était pas venu lui parler depuis sa défaite. En réalité, il semblait même l'éviter soigneusement.
- Elme ! s'exclama Malvina, le faisant sursauter une énième fois. Regarde cette guirlande Lyscus* ! Elle sent tellement bon !
Dans un bond, elle se retrouva à côté de lui et lui fourra de force le bouquet parfumé sous le nez. Réprimant un éternuement, il grogna une vague approbation en secouant la tête, essayant de chasser les effluves de citrons qui l'envahissaient.
Loin de se soucier de sa grogne persistante, Malvina continua de sautiller de fleurs en fleurs telle une abeille hyperactive en manque de pollen. Leurs parents les attendaient dehors, des sourires gravés sur le visage, trop heureux de pouvoir assister à l'anniversaire de leurs enfants. Alors que les deux héros arrivaient au centre de la cours, leur comité d'accueil explosa en un « JOYEUX ANNIVERSAIRE ! » tonitruant, écorchant une fois de plus les oreilles d'Athèlme. Malvina rebondissait sur place, remerciant chaleureusement sa famille, celle d'Athèlme et tous les passants qui se donnaient la peine de lui accorder leurs vœux pour cette nouvelle année.
Face à la mine réjouie de sa mère, Athèlme fut forcé de quitter son humeur maussade le temps des festivités. Le soleil brillait haut dans le ciel, mais la Fête des Temps était menacée de finir sous un véritable déluge à la vue des nuages noirs et imposants qui se rapprochaient. Dans la cours, on ne discernait même plus les statuts des divinités, tant elles avaient été envahies par des gerbes de fleurs. Il y en avait partout, du sol aux piliers du pont levis. Le château entier n'était plus qu'un immense pissenlit coloré et odorant. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Athèlme vit arriver au loin Joack, la mine réjouit.
- Oh non... que veut-il encore...
Suivant son regard, Malvina aperçut le fils de Yal se diriger vers eux de son habituel démarche sournoise. Elle ne savait pas comment il faisait pour ainsi toujours donner l'impression de préparer un mauvais coup. Sentant l'humeur de son frère d'arme, déjà instable, menacer de basculer complètement, elle lui prit gentiment le bras, espérant le calmer un minimum.
- Athèlme, l'interpella le nouveau venu de sa voix sifflante. Alors comme ça tu veux devenir capitaine de la garde à la place de mon père ?
- Je ne veux pas devenir capitaine, et c'est la seule raison pour laquelle je ne le suis pas encore, rétorqua Athèlme d'un ton faussement calme.
Joack l'observa de ses petits yeux sombres, cherchant la réplique la plus cinglante. De toute évidence il n'en trouvait pas.
- Si tu crois que mon père se laissera faire, tu ...
- A propos de ton père Joack, il n'a pas de travail à te donner, le coupa Malvina.
- Je travaille quand je veux, femme, cracha-t-il au visage de Malvina.
Sentant Athèlme commencer à trembler, elle se plaça devant lui, voulant à tout prix éviter un conflit inutile.
- Je crois que Yal ambitionnait de te voir passer capitaine de la garde à sa place. Je pense que tu ferais mieux d'aller t'entraîner Joack. Ta langue fourchue ne te sera d'aucun secours sur la piste de duel, continua-t-elle le plus naturellement du monde.
D'abord pris de cours, Joack saisit la dernière occasion de blesser Athèlme avant de s'en aller.
- Je vois que le grand guerrier aime bien se cacher derrière sa femme, lança-t-il plein d'espoir. Dis-nous Athèlme, c'est elle qui t'a appris à te battre aussi ? Peut-être qu'elle devrait faire un duel avec mon père...
Tournant les talons sans lui laisser le temps de répondre, Joack commença à regagner le centre des festivités. Athèlme ne tremblait plus seulement, il était empreint d'une rage qui le rendait brûlant sous les doigts de Malvina.
- Elme, n'y prête pas attention s'il te plaît, murmura-t-elle.
- Qui est cet affreux garçon ? lui demanda Miranda, apparemment furieuse.
Les parents de Malvina interrogèrent leur fille du regard, mais elle était bien trop occupée à contenir Athèlme pour leur prêter la moindre attention. Faisant passer toute sa quiétude au travers de sa main, l'envoyant directement dans le bras d'Athèlme, elle priait pour que cela suffise à lui faire entendre raison. Elle n'avait pas peur pour lui, bien au contraire, mais plutôt pour Joack. Il avait beau être une véritable crapule, son père se chargeait bien assez souvent de l'humilier pour qu'Athèlme n'ai pas besoin de le faire.
Tout d'un coup et sans prévenir, Athèlme se dégagea brusquement de l'étreinte de Malvina. Il ne pouvait nier plus longtemps la colère qui faisait bouillir son sang. Il entendait en boucle le mot « femme » craché par la bouche du misérable devant sa mère et Malvina. Les deux personnes les plus honorables qu'il connaissait étaient des femmes. C'était une femme qui l'avait élevé, nourrit, consolé... c'était une femme qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui et c'était une femme qui l'accompagnait à présent dans toutes ses humeurs sans jamais le juger. Il revit une dernière fois le regard emplit de mépris que Joack avait jeté à Malvina et sauta en avant dans un hurlement de rage.
- JOACK ! Soit un homme et revient tout de suite face à moi ! rugit-il faisant sursauter toute la foule qui l'entourait.
- Elme ce n'est pas...
- JOACK ! hurla-t-il plus fort encore, la voix tremblante sous l'émotion, ignorant complètement Malvina.
Joack se figea et il sembla à Malvina qu'il hésitait à se retourner. Se rendait-il compte à quel point il avait mis Athèlme en colère ? Il se retourna lentement, le teint blafard et le regard bien moins assuré qu'un instant plus tôt.
Athèlme demeurait immobile, plus imposant que jamais, affichant plus nettement que n'importe quand les effets que ses entraînements intensifs avaient eu sur son corps. Tremblant de la tête au pied, la veine de son cou palpitant sous l'afflux sanguin, il restait stoïque.
- Athèlme, commença Joack de sa même voix de vipère, si tu n'as que des muscles pour me répondre, sache qu'ils ne te serviront à rien sans une tête, tenta-t-il une dernière fois de le faire reculer.
Dans un hurlement de rage, Athèlme fondit sur Joack comme un taureau sous hormones. Plus aucune pensée ne venait déranger son esprit. Il était un corps puissant. Il avait une cible. Et elle se trouvait juste en face de lui. La situation ne pouvait être plus simple. Traversant la cours sans voir personne, il fut en trois enjambées sur Joack. Il le plaqua au mur sans lui laisser une chance de s'échapper. Un bras écrasé sur sa jugulaire, il lui hurla des paroles indistinctes à moins d'un centimètre de son visage. Joack semblaient au bord de l'évanouissement, les yeux exorbités et la bouche remuant en essayant de formuler des phrases inaudibles.
- EXCUSE-TOI !! gronda Athèlme pratiquement dans son nez.
- Qu...quoi ?
- MAINTENANT !
- D'acc... d'accord...
Malvina arrivait enfin derrière eux et découvrit Joack en train de suffoquer sous la pression du bras d'Athèlme qui le maintenait au-dessus du sol.
- Athèlme tu peux le relâcher maintenant. Il va étouffer, regarde ce que tu fais !
Elle essayait sans grand succès de camoufler sa panique. Elle vit que Joack n'allait pas pouvoir se retenir de lui recracher une remarque cinglante à la figure et Malvina lui intima le silence dans un regard noir. De toute évidence il avait compris qu'elle ne rigolait pas car il ravala sa fierté et ne dit rien.
Athèlme, en entendant son nom entier être prononcé par Malvina, reprit petit-à-petit ses esprits et se découvrit en train d'étrangler Joack en place publique, devant une cinquantaine de spectateur qui observaient la scène dans un silence gêné. Trop honteux pour affronter le regard de qui que ce soit, il hésita sur l'attitude à adopter. Athèlme relâcha finalement la pression et fit regagner le sol à Joack.
- Je veux que tu t'excuses, répéta-t-il trop calmement, en détachant chaque syllabe.
- Je suis désolé Athèlme.
- Pas à moi IMBECILE ! rugit Athèlme que la colère semblait regagner plus vite que la lumière.
- D'accord, d'accord, reprit précipitamment Joack en se massant la gorge. Je suis désolé Malvina, je n'aurais pas dû parler comme ça de toi.
Malvina pressa le bras d'Athèlme dans une demande silencieuse de quitter la place, mais trop tard.
- Mais que se passe-t-il ici ! gronda la voix de Yal Rez'Tan.
Il fendit la foule et écarquilla les yeux à la vue de son fils assis par terre, le teint livide.
- Est-ce que quelqu'un va me donner une explication ? murmura-t-il oscillant entre colère et rage absolu.
Yal releva le regard et croisa celui d'Athèlme dont les yeux étaient toujours injectés de sang.
- C'est toi qui as attaqué mon fils ?
Les épaules bien droites, Athèlme le regarda dans les yeux fixement tout en répondant par l'affirmative.
- Et toi tu t'es laissé faire ? grogna-t-il à l'attention de Joack, toujours par terre.
- Heu...
- Et redresse-toi bon sang ! lui cria-t-il dessus, ayant pour effet de faire lever Joack comme si un mulmopi lui avait mordu une fesse.
Yal se retourna une fois encore vers Athèlme, apparemment satisfait par le simple fait que son fils se soit redressé.
- Toi ! Ne crois pas que depuis le duel tu es devenu invincible. Le poste de capitaine demande plus que des muscles, mon garçon. Il demande une cervelle. Et du respect. Je ne crains que malheureusement la nature ne t'ai pas gratifié des deux derniers... que je ne te reprenne pas à martyriser mon fils !
Sans attendre de réponse, Yal se retourna, saisit Joack par le bras sans douceur et le traina derrière lui à l'intérieur du château.
Athèlme se retrouva submergé par les regards qui l'entouraient. Pressant le pas, il disparut à son tour de la cours, fendant la foule pour regagner la bibliothèque, Malvina sur ses talons.
- Profitez de la fête sans nous, on revient, leur cria Malvina avant de se volatiliser.
Elle retrouva Athèlme à la bibliothèque comme elle s'en doutait. Son frère d'arme était assis face à la cheminée, observant les flammes danser dans le foyer et le bois crépiter sous les braises. Malvina ne voyait que le dos d'Athèlme. Un dos arc-bouté, tendu, accompagné d'épaules qui ne paraissaient pas plus à leur aise que le reste du corps.
Malvina et Athèlme discutèrent longuement cet après-midi. Il avait accepté de se confier pratiquement sans retenu, exprimant sa colère face au mépris évident que Joack manifestait aux femmes.
- Je l'ai déjà vu rabaisser Kilna tu sais... Sans mon intervention, il serait peut-être encore en train de lui expliquer son insignifiance, avait-il confié à Malvina.
Il en avait également profité pour lui parler de la première fête des temps au château. Il n'avait alors que onze ans et Malvina visualisait la scène à la perfection, s'imprégnant du récit de son ami.
Athèlme était descendu plus tôt de leur chambre ce jour-là, Malvina ayant été trop occupée à finir une lecture que Moïe leur avait imposée. En arrivant aux cuisines, il était tombé nez-à-nez avec une domestique, affairées à préparer le ragoût du jour.
- Que fais-tu déjà debout toi ? lui avait-elle demandé d'une voix bienfaisante.
Timide et craignant de n'avoir fait une bêtise, Athèlme n'avait pas osé ni répondre, ni bouger.
- Allons je ne vais pas te manger, avait-elle gentiment ricané. Tu dois avoir faim non ?
D'un hochement de tête, Athèlme avait confirmé sa supposition en posant sur elle des yeux empli de désirs. Elle seule était actuellement en mesure de lui préparer ce qu'il voulait !
- Bon, alors que veux-tu ? Je ne pourrais rien te proposer si tu ne me dis rien...
- Vous savez faire de la crème de marron ? bredouilla Athèlme plein d'espoir.
La jeune servante s'était immédiatement retournée vers son plan de travail, attrapant au-dessus d'une étagère un grand saladier remplit de marrons. Répondant à l'appel de son instinct, Athèlme était venu se jucher sur un tabouret afin de se mettre à la bonne hauteur. Il avait observé la domestique lui préparer son plat préféré en silence, admirant chacun de ses gestes.
- Au fait je m'appelle Kilna, se présenta-t-elle avec un sourire.
- Et moi Athèlme, avait-il répondu en ne quittant pas des yeux la préparation.
Depuis ce jour, Kilna n'avait cessé de prendre la défense d'Athèlme face aux autres travailleurs du château et ce, même lorsqu'il avait involontairement griffé tout le sol de la salle de réception du roi en voulant l'aider. Elle avait même prit sa défense et celle de Malvina lorsque Joack avait renversé du purin dans le lavoir.
Mais le jour de leur rencontre, ce qu'Athèlme n'avait jamais oublié ni pardonné, c'était les propos tenu par Joack qui n'était alors qu'un jeune garçon lui aussi. En pleine préparation de la Fête des Temps, Kilna avait maladroitement renversé son panier de fleurs. Joack qui passait par là en avait profité pour en voler une bonne moitié avant que la servante ne parvienne à toutes les ramasser.
- Rend-les-moi Joack s'il te plaît, avait-elle poliment demandé.
- Non.
Surprise elle s'était avancée vers lui, et avait reformulé sa demande.
- Pourquoi je te les donnerai ? Ces fleurs valent très cher et sont très précieuses non ? Tes vilaines mains n'ont pas à les toucher. D'ailleurs elles ne devraient rien toucher d'autre que ton sceau et les écuelles !
Athèlme arrivait à ce moment, juste à temps pour entendre les insultes envoyées par Joack. Il avait vu Kilna s'approcher du petit garçon, absolument courroucée.
- Pour qui te prends-tu espèce de petit garnement ! Je vais aller chercher ton père !
Mais avant que la jeune femme ai pu faire quoi que ce soit, Joack avait déchiré les fleurs en mille morceaux et se roulait par terre en hurlant et criant à qui voulait l'entendre que Kilna l'avait frappé.
- La scène de Joack avait rapidement ameuté tout le château, continuait Athèlme. Si je n'avais pas été là comme seul témoin, qui sait ce qu'on aurait infligé comme punition à Kilna. Elle qui est si heureuse de servir au château, elle aurait pu être bannie...
Malvina avait écouté son frère finir son récit sans bouger. Elle savait qu'Athèlme avait eu comme un petit coup de cœur pour Kilna, mais jamais elle n'avait su à quel point ils avaient vraiment été proches.
- Tu devrais parler de cela à Yal quand tu auras le temps Elme. Il connaît son fils, et même s'il ne t'apprécie pas forcément en ce moment, il a toujours eu beaucoup de respect pour toi.
Athèlme acquiesça et se releva, apparemment prêt à rejoindre les festivités une fois de plus.
À leur retour sur la place, la fête avaient déjà commencée. Des danseuses de Merïa défilaient dans les rues recouvertes de robes de fleurs, des musiciens de Flendïa chantaient les exploits d'Imalt et sur la piste de duel, les cavaliers Creïs offraient une représentation équestre impressionnante. Moïe retrouva les deux héros, un verre de vin de Merïa à la main.
- Les enfants ! Quelle fête n'est-ce pas ? s'extasia-t-il.
Ses yeux étaient remplis d'émerveillement et... d'humanité. Malvina lança un regard en coin à Athèlme et tous deux ricanèrent discrètement.
- La journée te rend heureux Moïe apparemment, lança Athèlme, taquin.
- Ah oui ! Plus que tu ne pourrais le croire Athèlme !
Moïe se pencha vers Athèlme dans un geste qu'il voulait discret, s'accrochant de toutes ses forces à l'épaule du guerrier pour ne pas perdre l'équilibre.
- Tu as vu les danseuses Athèlme ? Je pense que tu devrais aller les voir... Tu verras comme le roi à bon goût !
Surpris d'entendre Moïe parler de la sorte, Athèlme éclata de rire. La discrétion de l'elfe ayant échoué, Malvina se joignit à l'hilarité de son frère, ayant tout entendu.
- Moïe, je crois qu'il n'y a pas que les danseuses de Merïa que tu apprécies, le charia Malvina.
Le demi-elfe rougit, baissa ses yeux de cristal et s'en alla retrouver Sar Ier d'un pas pressé. Athèlme et Malvina le regardèrent s'éloigner avant de se jeter un nouveau regard complice. Une domestique arriva à leur hauteur, les bras chargé d'un plateau rempli de coupe de vin et de victuailles. Bien que peu friand du nectar alcoolisé, les deux amis s'emparèrent d'un verre chacun afin de trinquer dans les règles de l'art. Athèlme, bien plus attiré par la nourriture que par la boisson, s'empressa ensuite de vandaliser les hors d'œuvre disposés devant lui.
Joack, fidèle à son élément, les observaient dans l'ombre. Le ridicule auquel il avait été exposé par Athèlme lui nouait encore la gorge. Un feu faisait rage dans ses entrailles tandis que son esprit recherchait activement la meilleure vengeance. Sa tête dépassant d'un muret, il ne vit pas arriver l'ombre derrière lui, furieuse.
- Que fais-tu encore ?
Joack sursauta. Se retournant, il découvrit la silhouette carrée de son père à contre-jour.
- Rien père, je...
- Tu épies, c'est la seule chose que tu saches faire. Je t'ai déjà tiré d'affaire une fois aujourd'hui. N'espère pas que cela se reproduise bientôt, lui rabâcha Yal, transperçant son fils de son regard d'acier.
Joack ne prit pas la peine de lui répondre quoi que ce soit. De toute façon, aucune parole qu'il ne pourrait prononçait serait convaincante aux yeux du capitaine de la garde. Il traversa la foule, passa devant Athèlme et Malvina occupé à rire ensemble en compagnie de leur famille et disparut dans les entrailles du château. Yal ne se soucia plus de savoir où son fils avait bien pu aller. Il était simplement lassé de ses agissements. Athèlme, quant à lui, observa la scène. Il ne se rappelait que trop bien la scène de la matinée et de la honte dans laquelle ils les avaient plongé tous les deux. Désireux de se racheter du mieux possible, il s'éclipsa de la fête et partit à la recherche de Joack.
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Lexique:
Lyscus : Fleurs à l'arôme puissant, poussant principalement dans les plaines de Creïka. Ses larges pétales peuvent être rouges ou bleus. La lyscus est énormément recherchée par les parfumeurs, séduit par ses arômes citronnés et sucrés.
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Et voilà pour la fin de cette première partie!
Si vous avez des conseils où des remarques à faire n'hésitez surtout pas! Avez-vous eu suffisamment d'information? Connaissez-vous suffisamment nos héros? et leurs ennemis? Qu'auriez-vous eu envie de lire, de découvrir?
Toutes vos réactions seront de véritables trésors pour moi alors lâchez-vous :D Et surtout: Merci d'être arrivé jusque là, d'avoir voyagé déjà si loin avec Athèlme et Malvina. Nous espérons ne pas vous décevoir pour la suite des aventures!
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