Je déteste qui j'étais avec toi.
Et je ne peux plus respirer.
Je ne peux plus respirer.
Je déteste la façon dont tu m'as aliénée,
Je déteste avoir fait tout ce que tu voulais.

Je voyais ton âme dans tes yeux,
Maintenant je vois, boy, je vois que je m'étais trompée.
Il y a une terrible étincelle ; tu es un menteur.
Mais, chéri, remballe ton air satisfait, nous sommes pareils.
Tu m'as menti et je me suis menti.

Tes griffes ne sont plus sur mon esprit,
Ton ombre n'est plus mon âme.
Je suis libre et je m'en fiche si je t'ai brisé,
Parce que tu te fichais de mon vrai moi.
Tout ce qui te manque, c'est l'image de moi que tu t'es construite.
Tout ce qui te manque, c'est ma peau et mon corps,
Pas mon rire.
Tu ne m'aimes pas, tu veux me posséder.
Je ne suis pas un objet que tu peux toucher quand tu veux.
Je ne suis pas ta chose, je ne l'ai jamais été.
Je suis humaine et je n'appartiens à personne.

Maintenant, je vois. Tu es dangereux.
Et je me suis enfuie à temps, avant que tu étouffes mes rêves,
Que tu fasses de moi ton pantin, que tu m'éloignes de tout.
Je suis de la fumée, je vais partout,
Et je ne m'attarde que si tu en vaux la peine.
Je vole, je vole, et je ne me retourne pas.

Laisse-moi respirer, laisse-moi avancer.
Me crever les poumons à l'air glacé,
M'enivrer d'étés trop chauds,
M'élever loin de tes griffes
Et de ton ombre qui s'accroche désespérément à la mienne.

— Caitlin.