Chapitre 1

Chapitre Un.

Vers 5 heures du matin, j'étais retournée me coucher mais en vain; Comment trouver le sommeil après avoir pleurer et paniquer une partie de la nuit? Je me le demandais encore. Il était présentement 9 heures, un samedi matin, et j'avais les yeux bien ouverts et train de reluquer ma chambre. Quand on regardait bien ma pièce, on croyait regarder celle d'une fillette de 10 ans. Pas muralement parlé, car mes murs étaient beige avec pleins de motifs bruns pâles par-dessus. C'était magnifique. Par contre, si on s'attardait sur mes décorations, là on ne saurait dire mon âge. Poupée traînant par-ci par-là, oursons en peluches, coffre à jouets, mobile de papillons accroché au plafond... Disons qu'à chaque fois que je demandais de refaire ma chambre à mon père, il me répondait «J'ai pas le temps, tite fille. Fais le toute seule s'tu veux, mais moi j'te donne pas d'cash.» Mon père, Nate Perks, stéréotype parfait d'un homme ayant perdu sa femme et s'étant mis à boire pour atténuer sa souffrance. Sa situation empirait, mais j'y étais habituée parce qu'il buvait déjà quand j'étais plus jeune. Quand j'avais 7 ans, je trouvais normal que mon père passe prendre une bière au bar du coin et de le retrouver deux jours plus tard dans un quartier miteux beaucoup plus loin que notre habitation. 7 ans! Ma mère m'avait affirmé qu'il n'était pas comme ça avant. Faut bien croire que les gens changent, et parfois de la mauvaise manière. Au moins, j'avais retenu de ma mère, la personne la plus importante pour moi, Darry White. J'aimais mieux être une rat de bibliothèque, une personne timide et réservée que d'être toujours saoule. La plupart du temps, j'étais dans ma bulle et personne ne venait me la «péter», se qui m'arrangeait bien. Je n'avais pas vraiment d'amis, à part une fille nommée Alice. Bon, amie, ça se disait vite. Disons que c'était une amie d'enfance avec qui j'échangeais quelques courriels quand ça m'a-donnait. Voilà, comme ma mère. Le seul truc qui ne collait pas à ma personnalité, même si j'étais timide, c'était que j'étais impulsive. Si quelqu'un m'énervait, je lui envoyais immédiatement une réplique pour le faire taire. Quand j'avais une idée dans la tête, je ne la lâchai pas et je me foutais de l'avis des autres. Secouant la tête pour chasser toutes pensées de ma tête, je me levai péniblement et enfilai un jean slim avec un t-shirt noir ligné blanc. Quoi de plus banal? Je devais cependant avouer que ça s'accordait bien à moi. Une fille ordinaire, avec de grands yeux pairs et une chevelure brune, la plupart du temps ébouriffée. Un corps avec quelques courbes mais joli. Haha, Alice serait fière de moi. Elle qui parlait toujours de l'estime de soi et de l'importance qu'il nous apporte. Et si seulement je pensais vraiment ce «joli»...Je refermai doucement la porte derrière moi, prenant soin de ne pas faire du bruit. Je savais que mon père venait peut-être de rentrer il y a quelques minutes et qu'il ne voudrait pas se faire réveiller par une «Tite fille» de mon genre. Éh oui, tite fille c'était mon nom. Pas la peine de me faire appeler Delia, quand on a un surnom laid comme ça. Ma chambre était au rez-de-chaussé comme la cuisine et le salon. À l'étage se trouvait la chambre des maîtres et la salle à manger (Je sais, pas très pratique de faire la cuisine en bas et de toujours devoir la monter en haut pour le repas). Je montai donc les marches pour aller voir si mon père était arrivée et dès j'eus fini de grimper les escaliers, je me retrouvai face à face avec lui. Automatiquement, je me bouchai le nez et me fermai la bouche pour éviter son haleine de bière et de boissons. Je fis un pas vers la droite, m'apprêtant à partir en l'évitant comme d'habitude, mais il me retint par le bras. Ce geste, pourtant tendre, me contraria. Je n'avais guère l'habitude que mon père pose une main sur ma tête, sur mon bras ou autre comme le faisait les pères normaux.

-Lâche moi, Nate, l'appelant par son prénom comme à l'habitude. T'es pas dans ton état normal.

Qu'est-ce que je disais, moi? Il n'était jamais dans un état normal! C'était quand la dernière fois que j'avais eu une conversation normale avec lui? Plus qu'un an certainement!

-Tite fille, répondit mon père, je voulais m'excuser.

Mes yeux s'ouvrirent grand sur lui et j'eus soudain un petit espoir qu'il s'excuse de ne pas avoir été un bon parent pour moi. Je pouvais encore rêver, malheureusement.

-Je m'excuse, continua Nate en hoquetant, que tu sois là!

Il rit d'un rire si sauvage que ça me transperça le cœur. Mon propre père qui me disait ça! J'en avais de la peine, même si j'étais habituée à entendre des bêtises sortirent de sa bouche. Je le repoussai tellement fort qu'il s'effondra sur le sol, en continuant de rire. Je descendis dans ma chambre le plus vite possible et m'enfermai à double tour. Pas question de quitter cette pièce pour me retrouver nez-à-nez avec lui encore! Dans un sac de voyage que j'avais eu lors de mes six ans de ma mère, je rangeai les livres de la série que je lisais présentement, mon ordinateur portable ( Un cadeau de ma tante, pas de mon père évidemment), du linge de rechange, de l'argent que j'avais volé à mon père plus tôt et mon ourson en peluche préféré, celui que j'avais étant plus jeune. Idiot, mais je l'apportais toujours avec moi. J'avais l'impression qu'à cause de la mort de ma mère à mes douze ans, mon enfance ne s'était jamais fini tellement je n'avais plus voulu être de ce monde. Bref. Je pris mes choses et par ma fenêtre, heureusement assez grande pour me laissez passer, je sortis dehors le plus vite possible. Il était désolé que je sois là? Éh bien il n'aurait plus besoin de s'excuser pour deux jours au moins! J'avais un certain besoin de changer d'air et de sentir que le poids de la vie n'était pas complètement sur mes épaules. Je pris mon skate, seul moyen de transport disponible à ma portée et je commençai à rouler aussi vite que possible. Et dire qu'il y en avait qui disait que la vie était une aventure. Mon aventure à moi, elle venait de commencer maintenant.

Ça faisait quelques heures que je traînais à la bibliothèque du coin en train de lire mon roman. Disons que comme fugue de deux jours, je n'étais pas super loin de l'endroit où j'habitais. Au fond, je pense que j'espérais que mon père se rende compte de se qu'il me faisait vivre en disparaissant souvent et qu'il redevienne le père qu'il n'avait jamais été pour moi. Franchement, je suis sûre qu'il ne se rendrait même pas compte que j'étais partie. Soudain, une personne s'affala sur la chaise proche de moi. Un rare sourire s'étira sur ma bouche et ma gêne se dispersa et une petite joie.

-Salut, Alice, dis-je en chuchotant.

-Salut! Cria-t-elle un peu trop fort. Ça va?

Je le regardai avec des yeux surpris et je mis un doigt devant ma bouche, signe qu'il fallait qu'elle baisse son ton. Je souris et regardait ma vieille amie d'enfance du pied à la tête. Toujours aussi élégante, cette Alice. Normal, c'était une «gosse de riche». Elle portait des ballerines brunes qui s'harmonisait bien avec la robe blanche qu'elle portait, accompagné d'une ceinture brune autour de sa taille. Son look était vintage, et j'avais toujours trouver que c'était magnifique sur elle. Des cheveux blonds tellement bien coiffés lui descendait à la taille et elle avait des yeux verts éblouissants. Alice et moi nous nous étions rencontrés quand j'habitais autrefois à New York. Et oui, j'y avais habité! Nous étions, selon nos parents, inséparables. Mais malheureusement, j'avais fini par partir habiter ailleurs, plus précisément au Canada, à Toronto. Nos mères nous avait montré comment échanger de nos nouvelles sur un email et c'était resté. On se voyait de temps en temps, quand Alice venait faire des voyages au Canada et qu'elle passait par Toronto. Heureusement, pendant cette semaine, elle avait fait un voyage au Québec et revenait de là-bas, et ses parents avaient proposé d'héberger cette nuit un hôtel à Toronto. Bien sûr, sachant qu'on voudrait se voir, ils avaient prit un hôtel tout près de chez moi. Et c'est tout à l'heure, lorsque j'étais en train de fouiller sur le net avec mon ordinateur à la bibliothèque, qu'elle m'avait contacté et m'avait proposer de me rencontrer. Comment dire non? La présence d'Alice me remettait souvent les idées clairs en tête. C'était en parti grâce à une de ses visite que j'avais réussi à réduire la douleur de l'absence de ma mère.

-Oui, finis-je par répondre en mentant. Super.

Ali releva ses sourcils comme si elle soupçonnait que je ne dise pas la vérité mais n'ajouta aucun commentaire.

-Alors, quoi de neuf, poursuivis-je.

-Oh, Deli! Je crois que j'ai rencontré l'amouuur de ma viie!

Cette fois, ce fut à mon tour d'afficher une expression surprise. Je roulai les yeux. Mais oui, le grand amour d'Alice. Combien de fois je l'avais entendu, ce refrain? Plus de vingt fois au moins. Alice était une personne très fleur bleue qui croyait au prince charmant. Pff, le prince charmant! J'avais beau avoir encore mon cœur d'enfant, sur le plan affectif, je n'étais pas très convaincue. Les garçons parfaits n'existaient que dans les histoires.

-Ne me regarde pas avec ces yeux là, Delia. Vraiment, il est parfait!

-Il me semblait que ton Nathan, le dernier petit ami que tu as eu, était lui aussi parfait?

-Arg, Delia! Tu connais rien à l'amour...Thomas est tellement parfait, lui!

-Oh, le nom de l'heureuse élu est Thomas!

-T'es pas drôle, dit Alice avec un sourire en coin.

-Mais oui, c'est ça!

Et puis on embarqua dans un fou rire incontrôlable. Ça faisait tellement du bien, rire! Une bibliothécaire qui passait par là vint s'adresser à nous pour nous demander de baisser le ton sinon on devrait partir..Comme vous le devineriez, nous avons rit de plus belle et finalement, nous nous sommes fait sortir. Dans la rue, nous avons croisé un garçon assez mignon et Alice a dû se rendre compte que je le trouvais de mon goût car elle m'a donné un petit coup de coude.

-Wouhouuu! Un garçon!...Au fait, Delia, pourquoi t'as jamais eu de..petit ami?

Sa question me troubla. C'était vrai! Pourquoi j'en avais jamais eu? Était-ce à cause que je n'étais pas assez jolie? Que j'étais trop réservée? Que je ne voulais jamais faire les premiers pas? Bien sûr, comme toutes filles, j'avais eu des petits coups de foudres, mais.. Ha! Je savais pourquoi. Je n'avais jamais vraiment eu envie d'être amoureuse. Voir toutes ces filles rire pour rien (Mais vraiment pour rien), sourire dans le vide et avoir le cerveau ramolli n'était pas une phase que je voulais vivre. C'était vrai quoi! En plus, est-ce que j'aurais vraiment eu le temps de m'occuper de mes histoires de cœur? J'étais une fille de 17 ans seule, laissée à son sort qui devait se débrouiller pour manger seule, vivre sans bons conseils et qui devait se gérer elle-même.

-Parce que, dis-je en la regardant droit dans les yeux... Ça sert à quoi?

-Éh bien..

Et Alice commença un super paragraphe sur se qu'elle ressentait quand elle était amoureuse. Je ne voulais pas être méchante, mais je m'en foutais un peu. Un peu beaucoup! Je ne l'écoutais que d'une seule oreil, pensant aussi à mon père. Pourquoi étai-t-il comme ça? J'aurais tellement voulu que maman soit là...Soudain, Alice me secoua par l'épaule et se mit devant moi.

-Éhoh, Delia. Je te parle!

-Ein? Oh, désolé, dis-je doucement.

-Je te proposais d'aller dîner quelque part. J'ai de l'argent sur moi. Alors tu me suis?

Est-ce que je pouvais vraiment dire non? Mon amie me proposait d'aller manger au restaurant, qui serait sûrement chic d'après le budget qu'elle avait, tandis que je n'avais que 100$ sur moi pour la fin de semaine complète. J'acceptai son invitation avec une boule dans la gorge, comme si je me sentais coupable. On monta dans un bus de la ville et le trajet se fit rapide. Je regardais par ma fenêtre, silencieuse, quand, à une lumière rouge, j'aperçus trois garçons dans une ruelle assez sombre et étroite. Mon cœur fit un bon, et je n'en avais aucune idée de pourquoi. Et puis, quand un d'eux souleva son capuchon, je compris. Le garçon me disait quelque chose et je n'eus pas besoin d'aller loin pour trouver d'où je le connaissais. C'était le type costaud de mon rêve! Celui qui me demandait toujours pourquoi il ferait du mal à une petite fille innocente comme moi. Je ne pouvais pas le croire! Il était pareil, et s'en était même épeurant. Il portait le même habit, veste noir et jeans bleu. Mais le plus frappant, c'était ses yeux rouges qui m'hypnotisaient. Ses yeux rouges? Franchement, je devais rêver. Je clignai des yeux plusieurs fois, mais rien ne voulait disparaître. Les deux garçons qui l'accompagnait devaient être les autres «garde du corps». Je me retournai vite et dit à Alice de regarder par la vitre pour regarder les 3 garçons. J'attendis sa réaction et n'entendis que «Tu as raison, ils ne sont pas mal..» Pas mal?! Je regardai à nouveau par la fenêtre et ne vu que trois garçons ordinaires. Un d'eux, celui que j'avais pris pour le costaud, me regarda et me sourit. Un frisson me parcourus et avant de détourner le regard, je pris bien en note où était située cette ruelle. Sérieusement, je capotais. Il m'avait sourit, mais d'un sourire..Moqueur et terrifiant. Pourtant, étant impulsive et ne réfléchissant pas à mes actes, je me convaincs de revenir plus tard pour les voir, si avec un peu de chance ils seraient toujours là.

-Éh, dit Alice, ça va? Tu es blême comme si tu avais vu un fantôme.

J'eus envie de lui répondre «Tu y est presque, Ali!» mais je me retins. Alors je me contentai de vaguement sourire et de lui répondre «Mais non, tu délires.» Heureusement, elle ne m'en demanda pas plus et nous débarquâmes à notre arrêt comme prévu. Comme j'avais dit, le restaurant n'était pas une place miteuse qui servait du Junk Food. C'était un quatre étoile avec une qualité de nourriture étonnante. Après avoir manger, nous sortîmes nous promener proche des Niagara Falls, la chute qu'Alice et moi ne nous lassions jamais de regarder. À l'habitude, j'aurais parlé de la beauté de la place, du mouvement gracieux de la chute d'eau et du bruit relaxant des vagues, mais cette fois j'étais trop anxieuse pour parler. Je ne cessais de revoir le garçon dans ma tête. Est-ce que j'avais rêver ou c'était vraiment lui? Comment un garçon que j'avais vu dans un rêve pouvait être réel? Si ils existaient vraiment, est-ce que la fille aux yeux de charbons serait là, elle aussi? Holàlà, trop de questions mais pas assez de réponses...Pour un mois de septembre, la température était trop intense. Le vent soufflant dans nos cheveux était trop fort, le froid qui nous gelait les pied était trop persistent et le ciel qui s'assombrissait ne laissait maintenant plus de place au soleil. Vers 17h, Alice me prit dans ses bras, m'embrassa sur la joue en signe d'amitié et m'informa qu'elle devait rentrer.

-Je vais partir en autobus, mais toi, tu vas rentrer en skate à ta maison? On est pas trop loin, mais si ça te dérange tant que ça je peux venir avec toi te reconduire.

Eu..Ouais. Je n'avais pas informer Ali de ma mini fugue. Mais quoi! La connaissant, elle aurait pété un câble, m'aurait rapporté par la main à la maison et aurait appeler une nounou pour s'assurer que je ne partes pas. Bon, j'exagérais mais elle se comportait quand même en une personne qui voulait trop protéger son entourage. Je décidai de répondre par la voie la plus facile: En lui mentant.

-C'est bon, dis-je en essayant de paraître amusée. Je sais rentrer chez moi seule, ok? Mais merci pareil, Alice. Passe du bon temps en attendant qu'on se revoit! Et...Bonne chance avec Thomas.

Je ris et la pris dans mes bras à mon tour. Alice était une bonne amie mais on avait pas besoin de se parler chaque jour comme si nos vies en dépendaient. Je pense que quelques fois par années, c'était bien correct. Heureusement, Ali partageait mon avis.

-Prend bien sois de toi, dit mon amie en partant vers l'autobus. Elle me regarda par-dessus son épaule et me sourit avant de commencer à attendre son transport qui arriverait d'ici cinq minutes. Je partis dans la direction opposée à Alice et me mit à rouler sur ma planche de skate. Il ne tarderait pas à faire noir et je n'avais aucun endroit où aller. Pas question d'aller voir mon père! En passant devant un club qui avait déjà l'air animé malgré l'heure non tardive, je me dis que je pouvais aller y faire un tour. Non, je n'avais pas l'âge requis, mais ici c'était 19 ans et je me rapprochais d'être majeure. De toute façon, où j'aurais pu aller? Les hôtels les plus proches étaient hypers luxueux, donc hypers chers, étant dans le centre-ville de Toronto, et je n'avais en aucun cas le goût de passer ma nuit sur un banc de parc essayant de m'endormir. Si j'avais de la chance, le club fermerait vers trois ou quatre heures du matin, et je n'aurais qu'à me promener un peu avant le lever du soleil. De plus, je n'avais pas besoin de consommer, je n'aurais qu'à perdre mon temps dans un coin solitaire de la boîte. Alors je me dis «Pourquoi pas?» En plus ça me changerait les idées au lieu de toujours penser à ce garçon. J'espérais juste que le monsieur qui gardait l'entrée du club ne me carte pas. Je fis donc mon entrée dans la petite file d'attente et après dix minutes, c'était à mon tour. J'avançai d'un pas que j'espérais assuré et je passai devant le grand homme, espérant qu'il ne m'arrête pas. Je ne cessais de me répéter dans ma tête: «Pourquoi tu as fait ça! Tu es folle, c'est sûr qu'il va voir que tu n'as pas 19 ans. Bon sang, à quoi tu as pensé Delia!» Ce n'était pas le moment d'avoir des ennuis. J'avais presque franchi la porte quand, à mon grand désespoir, je sentis une main sur mon bras. Je me retournai doucement, prête à me faire revirer de bord, mais je fus surprise de voir l'homme me sourire et me souhaitez une bonne soirée. Je me dirigeai aussi vite que je pus dans le couloir qui me menait vers le club et arrivée au milieu, je pus constater que l'ambiance était au rendez-vous. Des gens sur la piste dansaient déjà, ayant l'air de s'éclater. D'un autre côté, le bar, avec pleins de personnes qui prenaient une petite bière ou un «drink» en train de se faire la conversation. Finalement, dans un coin plus tranquille, des tables avec quelques personnes qui y mangeait ou qui regardait le club s'animer de plus en plus. C'était exactement se que je voulais. Je me dirigeai vers une table un peu plus à l'écart des autres avec comme chaises de beaux tabourets en cuir. J'avais vu le mauvais côté de l'alcool en regardant mon père. Boire tout le temps et se retrouver saoule et méchant constamment ne m'avais jamais encouragé à goûté de la boisson. Mais en regardant des personnes qui riaient en prenant doucement leur cocktail, je me dis que boire pouvait être qu'autre chose qu'une obsession. Que ça pouvait être amusant de laisser cette boisson envahir notre corps de temps en temps. Étant une jeune femme de 17 ans en plein développement de goût, j'eus la tentation d'y goûter. C'est ainsi que quand une serveuse passa près de moi en m'offrant un petit verre de boisson, j'acceptai. C'était la première fois que j'allais goûter à ce genre de truc. Et puis quand je pris ma première gorgée, je découvris que ce n'était vraiment pas si pire que ça. C'était de la vodka mélangée à je ne sais quelle boisson, selon la dame. Quand je fus plus détendue, en pensant enfin à autre chose que des yeux rouges, je pris mon ordinateur et commençai à chercher sur le net des choses qui n'avaient aucun rapport. De plus en plus que je prenais de petit verre, de plus en plus que mes recherches étaient débiles. Je m'éclatai bien, et même un garçon du nom de Oli vint se joindre à moi pour regarder des drôles de vidéos sur Youtube. Je constatai plus tard, vers 23h, que je ne devais pas abusée de la boisson parce que sinon je n'aurais plus toute ma tête. Sur ce, je finis par partir vers 3h00 du matin, alors qu'il n'y avait presque plus personne. Je payais les verres que je devais ( J'en avais pour 30$!) et je partis. Le soir, la ville était un peu plus inquiétante que d'habitude, mais puisque j'avais un peu bu, je ne m'en rendais pas compte. J'étais comme dans une espèce de bulle de bonheur et j'aimais me sentir ainsi. Heureusement, je savais tout. La boisson nous procurait un sentiment de bien être mais ce n'était pas comme ça qu'on réglait nos problèmes! C'était une fois de temps en temps seulement. Peut-être que mon père n'avait pas compris cette partie et qu'il n'avait pas été méfiant..Et ce soir-là, j'avais été pareil que lui.

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Alors j'espère que vous avez apprécié ce nouveau chapitre, même s'il n'y avait pas beaucoup d'action. Ne vous inquiétez pas: A partir du prochain chapitre l'action arrive! Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à laisser votre commentaire. P-S: Désolé pour les fautes! ;)

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