Combien vivent aujourd'hui apparemment sans Dieu ?

Dieu n'est pas nécessaire.

On peut s'en passer.

On peut très bien vivre sans.

Ce qui compte, c'est Moi.

Moi, Moi, Moi.

La santé. L'argent. La beauté.

Le succès. La sécurité. L'abondance.

Avoir plus. Paraître. Amasser.

Assurer ses vieux jours.

Tant pis pour les autres.

Peu importent les combines malhonnêtes,

la spéculation immobilière ou boursière.

Ce qui compte, c'est Moi.

L'honnêteté et la justice ont disparu.

Dieu regarde l'humanité.

Il scrute les cœurs.

Trouvera-t-il encore

quelqu'un de droit, de sensé ?

Trouvera-t-il encore

quelqu'un qui cherche Dieu ?

Trouvera-t-il encore

quelqu'un qui vit simplement ?

Trouvera-t-il encore

quelqu'un qui s'efforce d'aimer ?

Tous, ils se sont égarés,

société de nantis, de privilégiés

qui ont peur pour leur bien-être

et ferment leurs frontières,

leurs yeux, leurs cœurs, leurs porte-monnaie.

Société en perte d'humanité !

Aveuglés, comment pourraient-ils savoir,

les dirigeants aux salaires mirobolants ?

Comment pourraient-ils comprendre

les effets des restructurations, des licenciements

sur les petites gens ?

Survient une crise financière

ou une pandémie planétaire,

toute l'économie s'effondre !

Les voilà frappés d'effroi,

c'est la débâcle !

Dieu défend le juste.

Vous bafouez la révolte du pauvre

mais le Seigneur est son abri.

Allégresse et joie

pour ceux qui se fient en lui !