Lorsque nous rentrons dans l'enceinte d'Andover Hight, personne ne semble remarquer la présence des protecteurs, qui, pourtant, était vraiment marquante. Même si je n'en connaissais aucun, je l'ai différencié des autres élèves grâce à leurs tenues sombres et leurs yeux noirs.

C'était comme si rien n'avait changé. Comme si la présence de dix-sept nouveaux élèves semblant sortir tout droit des enfers n'était rien. Comme si la mort de Mirra n'était rien.

Il n'y avait que des rires, des filles qui se plaignaient du froid, des garçons qui se lançaient des boules de neige.
Pas une larme, pas une photo d'elle sur les mur, pas un regard vers la personne qui se tenait à ma gauche. Seulement, du vide.
Bordel, elle était la fille la plus aimée du lycée, et les seules personnes capable de se souvenir d'elle, ne pouvaient penser qu'au fait qu'elle était embarquée dans toute cette merde de Caleo, de règles et d'espions.

Quand Eden et moi entrons dans la classe, tout le monde se redressa pour nous observer. Les Protecteurs devaient se demander sur qu'elle fille était tombée Eden, et les autres, mes amis, voulaient probablement voir comment c'était pour moi, si j'allais bien.

Erin fut la première personne à se diriger vers moi. Elle me prit dans ses bras en pleurant :

- Aria... par...pardonne-moi ! Je n'aurais jamais... du partir sans toi. Je suis tellement désolé !

Je regardais, paniquée, tous les autres.
Pas à un seul instant je n'avais pensé qu'elle m'avait abandonné.
Alors je lui carressa le dos en lui disant que tout allait bien.

Tous les autres humains nous avaient rejoins et certains avaient commencé à raconter comment le reste de leur soirée c'était déroulée, et plus précisément la rencontre avec leur protecteurs.

Cela faisait bizarre de voir Eden avec des gens qui lui ressemblaient, il semblait plus "normal".
Parfois, je lançais des regards dans sa direction, et à chaque fois, mon regard croisais le sien, comme s'il n'avait jamais détourné les yeux de moi.

Erin, qui allait mieux me prit le bras, et m'enmena à l'écart du groupe.

- Tu as vraiment de la chance ! Tu as eu le plus sexy !

Je ris, car même si c'était Erin qui avait prononcé cette phrase, il aurait très bien pu le faire lui même.

Et pour la première fois, je les observa, vraiment. Ils se ressemblaient, mais étaient tous très différents. La plupart avaient des cheveux de couleur et tous, portaient un long mentaux noir.

Une magnifique fille aux cheveux rouges s'avança vers nous :

- Salut ! Toi, tu dois être Aria ?

J'acquiesa, trop intimidée pour parler.

- Moi c'est Anna, mais peut être que Eden t'a parlé de moi ? Genre en te disant que j'étais la plus puissante de nous tous ? Dit-elle, rieuse mais sûr d'elle.

Alors ils étaient tous comme cela ? À se venter à chaque occasion.

- Tu sais très bien que je n'aurais jamais dit ça. Je ne ments jamais.

Ils rirent tout en se disputant la place du meilleur protecteur.

Erin me gliça à l'oreille :

- C'est Anna, ma protectrice. Elle est plutôt cool non ? Elle m'avait dit cela avec les yeux remplit d'admiration, ce qui me fit penser que j'allais peut être bien l'aimer, surtout qu'elle tenait tête à Eden, et j'espérais ne pas être la seule à devoir le faire.

- Fermez la tous les deux ! Ici tout le monde sait que c'est moi, le meilleure protecteur, intervint un garçon au cheveux noir.

Il était légèrement plus petit que mon protecteur, ressemblait à un début de bodybuilder.

Tyler se tenait derrière lui et le regardait. Alors c'était lui son protecteur ? Il aurait sûrement plus apprécié la compagnie d'Anna.

Cette dernière c'était effacée de la dispute pour se placer à côté d'Erin et dit :

- En général, ça fini en bagarre, mais là, il y a peu de chance, puisque vous êtes là.

Je ne pu m'empêcher de demander :

- Et, en général, dis-je en reprenant ses mots, lequel des deux gagne ?

Elle avait toujours les yeux fixaient sur les protecteurs mais elle répondit :

- Eden n'a jamais perdu, mais Hiro frappe fort.

Puis, soudainement, leur yeux devinrent jaunes et avant qu'Anna ne se précipite pour les separer, j'aurais parié l'avoir entendu jurer.

Apparemment, la limite à ne pas dépasser se mesurait à leur yeux. Je demanderais plus d'informations pendant la réunion de ce soir.

J'auvais pensé que les protecteurs resteraient au fond de la salle, mais tous s'assirent à côté d'un humains, ce qui m'aidait à relier les personnes entre elles :

Erin avec Anna.
Tyler avec Hiro.
Dan avec un certain Max.
Thomas avec une fille que j'étais certaine d'avoir également vu cette nuit là, dans la forêt, Tarra.
Et Eden, avec moi.

La dernière heure de la matinée sonna, et tous les élèves se dirigèrent vers notre sanctuaire, ou tout simplement, la cafétéria.

Les heures précédentes c'étaient mieux déroulées que ce que j'avais espéré. En général, tous les protecteurs avaient étés silencieux, et ne s'étaient pas intéressaient au cours.

Cela aurait pu être un matin tranquille, mais Eden avait passé tous son temps à me prendre les stylos des mains, et à me demander toutes les minutes à quoi cela servait de savoir ce qui s'était passé il y a des siècles, ou à quoi servait le lycée en général.

Habituellement, j'aurais repondu comme la plupart des lycéens, c'est à dire : "le lycée ne sert à absolument rien à par nous emmerder", mais j'avais bien réfléchi, et, à la fin du court, pendant que je rangeais mes affaires, avais décidé de lui répondre avec ses propres mots :

- Le lycée sert à ne pas oublier le danger. Et pour ce qui est de l'histoire, un jour, un homme à dit : "un peuple sans mémoire, est un peuple sans avenir". Tu pourrais sortir ça à ta prochaine humaine.

Nous rions comme si nous étions normaux, et cela faisait du bien.

La cafétéria était pleine, comme à chaques poses. Je m'attendais à ce qu'il n'y est plus de places de libres, mais j'enttendis crier mon nom :

- Aria ! Eden ! On vous a gardé des places ! Cria Erin en nous faisant des grands signes de la main.

Je souris et me dirigea vers la table. C'était plutôt drôle de voir Eden aussi perdu avec tous ces gens autour de lui. Je ris et lui, souffla.

- Il n'y a vraiment que les humains pour s'infliger ce genre de truc, grogna-t-il derrière moi.

Je voyais bien qu'il n'était pas enchanté d'être là, mais après tous, c'était ma vie, et je n'allais pas tous changer pour que monsieur le plus puissant du monde se sente mieux.

Après un temps d'adaptation, mon protecteur riait avec les autres, avec ses amis, et reussit même à faire fermer le clapet d'Hiro plus d'une fois.

Max Et Tarra semblait gentils, même si je n'avais pas encore réellement parlé avec eux.

J'étais mal à l'aise en présence d'Hiro, qui était, sans aucun doute, la personne la plus colérique que je n'avais jamais rencontré. Mon malaise venait sûrement du fait qu'il devait protéger Tyler. Lui et son protecteur se tenaient en bout de table, très, très loin de moi, mais malgré cela, j'arrivais à sentir son regard sur moi. Tellemnt énervant !

Au début, je ne savais pas si j'appreciais Anna. J'hésitais entre : " wouah, c'est vraiment la fille la plus cool que je connaisse" ou alors "la pire pétasse". C'est ce qu'on pouvait penser d'elle la première qu'on la voyait, avec sa robe noir, courte et moulante, ainsi qu'avec son grand decolleté et ses cheveux rouges.
Mais en lui parlant, j'avais décidé de choisir la première option : Elle était sympa. J'avais également pu remarquer (grâce à son decolleté), qu'elle aussi, avait des nombres sur la clavicule.

J'allais demander à mon protecteur de quoi il s'agissait et pourquoi, lui aussi en avait un. Était-ce quelque chose de leur monde, ou... un truc entre eux ?

Il interrompu mon élan, (ainsi que mon embarras), en me déclarant :

- Tu sais, cela va vraiment devenir gênant si un quatrième gars s'intéresse à toi.

Oh mon Dieu, le monde de la cafet' l'avait rendu fou !

- De quoi est-ce que tu parles ? Reussissais-je à formuler après avoir digéré ses paroles.
Il commença à compter sur ses doigts comme pour appuiyer ses arguments.

- Le type qui te mate depuis ce matin...

- Tyler est un vrai connard.

Il sourit et continua :

- Ouais, je sais, mais il y a aussi le gars de hier soir, et tu rigolais avec lui, donc il y en a au moins un sur les trois qui ne soit pas un connard.

Il savait ? Et... quoi ?

- Alex est mon meilleur ami, il est simplement gentil, tu devrais essayer.

Je pensais le vexer, mais il parti dans un rire intense, et la moitié de salle se tourna dans notre direction.

- Ouais, si tu veux, dit-il en reprenant son calme, tout en gardant son sourire, celui qui voulait dire : "je sais que j'ai raison".

- Ok, dis-je, perdant patience, et qui, selon toi, est le troisième connard qui s'intéresse à moi ?

- Oh, lui j'en suis sûr.

- Oui, comme de tous, mais répond à ma question ! Ordonnais-je en le frappant à la jambe.

- Tu es vraiment stupide.

Ok, alors c'était décidé, lui allait insulter, et moi, aller frapper.

J'allais recommencer, mais il avoua :

- C'est moi.

Et je vis ce sourire, que je commençais, vraiment à adorer.