6 EN ROUTE POUR L'AVENTURE !
J'appréhendais énormément cette journée, mais j'avais surtout hâte de revoir Erin et de parler avec Eden. Il me restait toujours énormément de question à lui poser.
Étonnamment, je fis un effort vestimentaire et me maquilla légèrement, pour changer. Je me regarda une dernière fois dans le miroir et je ne pu m'empêcher de me haïr d'agir comme cela pour un mec que je n'avais vu qu'une une seule fois, ou tout simplement pour un mec.
Milo m'attendait en bas des escaliers en remuant sa queue comme chaques matins. Ce qui avait changé, était que mon père se trouvait là, lui aussi, caressant mon chien d'une main et tenant une tasse de café dans l'autre, probablement prêt pour son premier jour.
- Tu es très belle aujourd'hui. Tu t'es maquillée ? Tu fait plus... femme, dit-il, l'air gêné.
Il en faisait trop, j'avais juste mis du mascara, avec, je l'avoue, mon plus beau pull, "le vert brodé" comme aimait l'appeler Erin.
- La tenue de travaille ne te va pas trop mal non plus, dis-je heureuse d'enfin pouvoir prononcer ces mots.
J'allais partir sans demander mon reste, comme je le faissais depuis des années, lorsqu'il me souhaita de passer une bonne journée, et en me retournant, j'aurais juré avoir senti une larme couler sur ma joue.
J'ouvris la porte, mais resta plantée dans l'entrée. Je ne savais pas quoi faire.
Devrais-je l'attendre ou me rendre au lycée sans lui ? Après tous, il ne m'avait informé de rien.
J'allais partir, lorsqu'une voix me fit sursauter :
- Tu comptes rester plantée là longtemps ?
Cette voix...
J'étais certaine qu'elle appartenait à mon protecteur, mais je ne le voyais nulle part.
- Alors vous avez aussi le pouvoir d'invisibilité ?
- Non, ça c'est pour les pervers, dit-il en sautant devant moi, j'étais sur le toit.
- Salut, continua-il avec un regard charmeur.
Je ne pu m'empêcher de rire. Sérieusement ? Mais qui faisait ça ?
Il n'avait presque pas changé depuis la dernière fois : il portait toujours son long mentaux noir, et je pu voir un morceau de tatouage vers sa clavicule gauche, comme des bouts de nombres, ce qui me fis remarquer qu'il n'avait pas d'affaires avec lui. Pas de sac, pas de livres, mais je savais aussi bien que lui qu'il ne venait pas pour travailler, ou en tout cas pour faire ce genre de travail.
Cette nuit, il avait neigé à Andover. La ville n'avait jamais était aussi blanche, et malgré les nombreux rayons de soleil, il faisait toujours aussi froid, ainsi, j'avais, comme à mon habitude désormais, les mains enfouies dans ma veste.
Nous commençons à peine à marcher lorsque la vague de questions qui me submergait depuis notre première rencontre menaça de sortir. J'étais alors étonnée que la première vienne de lui :
- Tu as peur ?
- Je crois que oui, declarais-je après un temps de réflexion. Mais toi, tu as l'air plutôt serein. Tu es si sûr de toi et de ta "puissance",que tu ne surveilles même pas tes arrières ? dis-je, fière de ma remarque.
- Je suis le meilleur, c'est un fait, mais je sais aussi que les Caleo ne sortent pas le jour.
Lui, arrogant ? Non, bien-sûr que non !
- Alors pourquoi venir au lycée et ne pas nous "surveiller de loin" ?
- Le jour, ils envoient leurs espions traquer leurs proies, et la nuit, ils attaquent. En journée, mon rôle est de les repèrer pour les empêcher d'aller rapporter notre position.
Mais tu en sauras plus sur eux à la réunion de ce soir.
Les empêcher de donner notre position, mais de quelle manière ? J'avais beaucoup trop peur de la réponse pour poser la question.
- Une réunion ? questionnais-je inquiète par le terme utilisé.
- Je te conseille de cacher tes petites culottes. Elle se déroulera chez toi.
Alors ça, c'était nouveau.
Je devais vraiment lui lancer un regard désapprobateur car il continua :
- Tu es la seule chez qui il n'y aura personne, alors c'est plus pratique. Ta maison est le lieux de rendez-vous le plus pratique, dit- il avec un sourire comme pour essayer de mieux me faire passer la pilule.
Géniale.
Ce soir, des inconnus envahirons mon intimité. Et comment savait-il qu'il n'y aurait personne ? Si je lui posais la question, il me répondrait sûrement un truc du genre : "mon peuple est le meilleur", avec un ton méprisant, alors je n'en fis rien.
- Si tu veux mon avis, on se porterait tous beaucoup mieux si nous n'étions pas au courant pour les Caleo. En plus tu es très discret, je ne t'ai même pas vu hier, (enfin, s'il était là).
- Serais-tu déçue ? me taquina-t-il, avec ce ton arrogant qui ne m'avait pas vraiment manqué, (enfin, presque).
J'allais lui lancer une réplique des plus sanglante, mais il interrompit mon élan :
- On pourrait faire cela, mais ça serait stupide. En plus tu n'aurais pas du sortir, me reprobât-il.
Il s'arrêta, et me força à faire de même en m'attrapant par les epaules, ainsi, nos yeux se rencontrèrent de nouveau.
Pour la première fois, le ton qu'il employa était terrifiant :
- Ne souhaites JAMAIS oublier le danger,TON danger.
Après quelques secondes, mes épaules, toujours prisonnières de ses mains, commençaient à me faire mal. Il dut s'en apercevoir, car sa tête se détendie et il reprit sa marche, me laissant derrière lui, en me criant sans se retourner :
- Il est beaucoup plus facile de protéger une personne au courant qu'elle doit l'être !
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