3 LA PHOBIE DU LUNDI
Je ne pouvais plus bouger, enroulée dans d'énormes couvertures. J'avais étais réveillée par un froid glacial à huit heure du matin et m'étais rendormie jusqu'à maintenant. Je sortie le bout de ma tête pour regarder l'heure qu'affichait mon réveil : 6:37 PM.
J'avais mal partout (preuve que même mon corps ne voulais pas affrontait cette journée... enfin, fin de journée).
Hier soir, après que mon "protecteur" soit parti, j'avais passé trois heures sur internet à taper les mots-clés :
Meurtre Mirra LOSS - Nul
Caleo - Nul
Branche des protecteurs - Nul
Et comme dernière tentative j'avais même cherché Eden, et évidemment, NUL !
Mais grâce à cela, je m'étais rendue compte que je ne savais rien sûr ce type, même pas son nom complet. Il y a quelques heures, j'aurai déjà appelé la police et aurai sans doute foutu un coup de pieds au derrière de ce beau blond pour le sortir de ma maison, mais après ce que j'avais vu et entendu...
Mirra hurlant de terreur, et ce sang... ces tâches rouges et noires qui se poursuivaient dans la forêt, Eden et ses yeux...
On frappa à la porte, ce qui interrompu immédiatement mes pensés.
- Oui ! Criais-je essayant de cacher mon embarras. Marc entra dans ma chambre vêtu d'un jogging gris (celui qu'il portait toujours) ainsi que d'un t-shirt "Andover Hight" qu'il avait eut le jour de la rencontre sportive de mon lycée. Bien-sûr, nous avions perdu, comme toujours, mais si on le lui demandait, il ne s'en souviendrait pas, alors que moi, je me souvenais très bien avoir du nous reconduire (sans permis) à la maison et usais de toutes mes forces pour le hisser sur le canapé, ainsi que des bouteilles d'alcool éparpillées un peut partout dans la maison.
- Je ne savais pas si je devais te réveiller, dit-il, une main sur la nuque. Mais puisqu'on est Dimanche soir et que tu es déjà sortie hier, et bien... Je me disais qu'on pouvait aller dîner chez Polly's ?
- J'aurai vraiment aimé, mais non, j'ai... j'ai des devoirs à faire et j'ai déjà passé la moitié du week-end à dormir.
Ce qui était faux. J'avais terminé mes devoirs de la semaine le vendredi même.
J'avais plusieurs raisons de mentir. J'aurai pu me dire que j'avais peur de me faire tuer, ou que je devais essayer de contacter ma meilleure amie pour la énième fois, mais la vérité étais que cela faisait des années que je n'avais plus rien partagé avec Marc et des siècles que je ne l'avais pas appelé "papa". Pour moi, être confrontée à lui était bien pire que de l'être à ces monstres.
- Oh oui, je comprend, tu as toujours étais une fille sérieuse. Je voulais te parler de quelque chose mais ça peut attendre, dit-il avant de refermer la porte derrière lui.
Il avait un sourire si triste, et il avait même prit la peine de se raser, chose que je n'avais pas vue depuis longtemps. Ce qu'il voulait m'annoncer devait être important.
Je me dirigea vers ma fenêtre qui donnait sur la cour de la maison, à la recherche d'Eden. Mes yeux parcouraient tous, du pick up bleu, au chien dans le jardin du voisin, mais rien.
"Je te surveillerais de loin" avait-il dit, ce qui signifiait "je serais discret" mais, sans que je sache pourquoi, j'avais envie de le voir.
Si j'allais chez Polly's, il serait bien obligé de se montrer.
J'étais tellement égoïste. J'allais accepter de diner avec mon père (qui pour une fois avait les idées claires) et écouter bien sagement ce qu'il avait à me dire tout en cherchant un mystérieux blond ainsi qu'en évitant de me faire tuer.
C'était officiel, je détestais ma vie.
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