Chapitre 34-Final-Épilogue-Fin.

An: Je dédie ce chapitre et même ce livre entièrement à  @ BrokenNightHeart, ma plus fidèle lectrice qui m'a donné le courage d'écrire ce livre jusqu'au bout. C'est une très belle personne. Aussi belle que sa plume. je vous conseille d'aller lire son recueil de textes et citations. Il vous emportera.

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Il y avait des jours où quand je regardais mes mains, je ne savais plus si j'avais envie de continuer par vivre ou tout simplement me laisser mourir. Dans cette chute, j'avais tout perdu. Ma capacité d'écrire, ma capacité de composer et ma capacité de jouer de la musique. J'avais perdu le seul lien qui me rattachait à ma mère. 

Cependant, c'était sans savoir que par l'aide de Gina, je découvrirais bien plus de choses que je ne le pensais. Je n'avais jamais été seule au monde.

J'aurais dû ouvrir plus de lettres. Plus que celle que Maryne avait déjà ouverte. Pour apprendre combien mon père biologique aimait ma mère. Pour apprendre qu'il avait eu l'intention de la rejoindre là où elle allait. Pour savoir qu'il était un homme en cours de divorce. Et pour savoir qu'il avait un fils et une fille d'un précédent mariage.

J'avais un demi-frère et une demi-sœur. Un frère que je connaissais déjà et un père qui m'avait aimé. Avait, parce qu'il était décédé il y a de cela quelques moi. 

Je n'avais pas eu le courage de rencontrer mon frère quand j'ai finalement su qui il était. Que je le connaissais. Que c'était ce petit garçon timide en cours de musique au lycée. 

Et pourtant, je n'avais pas la force de lui montrer quel être sans potentiel j'étais. Mais les Alberigo étant ce qu'ils étaient, m'ont organisé une rencontre surprise. Et je ne pourrais jamais assez les remercier pour m'avoir forcé à faire ce pas. Grâce à eux, j'avais compris que quand on était une famille, il n'y avait pas besoin de faire quelque chose de particuliers pour qu'on t'aime. On t'aimait parce que c'était toi. Juste toi.

- Tu es vraiment sûr ? me demande Cardin pour la énième fois, alors qu'on se débarrassait de nos effets à l'entrée de la prison.

- Oui j'en suis sure. Tu n'as pas besoin de m'accompagner tu sais ?

- Non. C'est bon. J'en ai envie. Je n'ai pas du tout confiance en Maryne et sur ce qu'elle pourrait te dire.

Je comprenais pourquoi il réagissait ainsi. Parce que j'ai eu la même réaction quand il avait dû aller seul en prison, le jour de l'arrestation de Maryne pour signer des papiers qui lui attribueraient la garde de leur enfant si jamais elle venait à naître (Parce que ma sœur, était bien capable de se faire avorter, si elle le voulait.). J'avais ressenti une telle angoisse. Et je suppose que c'était la même qu'il ressentait également.

Ça faisait deux mois que j'étais sortie de l'hôpital. J'avais finalement passé mes examens de fin d'études non pas sans facilité, écrivant difficilement de la main gauche. Et une idée m'avait subitement traversé l'esprit. J'avais envie de rendre visite à ma sœur pour refermer cette page douloureuse de ma vie. J'en avais besoin. Comprendre les intentions qui l'avaient poussée à me faire ça. J'avais aussi besoin de sentir que j'étais en sécurité désormais, eux derrière les barreaux, moi en liberté.

Elle était là, vêtue de cet horrible uniforme orange, des cernes sous les yeux, enceinte comme un tank. Par sa beauté, elle paraissait si innocente qu'on aurait dû mal à penser qu'elle avait été l'instigatrice de ces récents évènements. Une vitre nous séparait et on était obligé de communiquer à travers un combiné téléphonique.

- On m'a dit que j'avais de la visite. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit toi, dit-elle en s'asseyant avec difficulté à cause de son ventre. Alors qu'est-ce que tu veux ?

- Rien, dis-je un peu tremblante. Même si j'étais devenue une toute autre personne, un peu plus sure d'elle, pas du tout suicidaire, la revoir me faisait plus d'effets que je ne le pensais.

L'envie de fuir m'a gagné, mais heureusement, la main de Cardin est venue supporter la mienne sous la table, la serrant si fort, me transmettant le confort dont j'avais besoin. Même s'il n'entendait pas ce qu'elle disait, à ma réaction, il avait compris que ce n'était rien de bien beau.

- Je vais bien, ai-je réussi à lui dire, lui serrant la main à mon tour pour prendre un peu plus de cette assurance qu'il me donnait. Il s'était montré si prévenant ces derniers mois. Au petit soin avec moi. Me démontrant plus d'une fois combien il m'aimait et combien la peur pour lui de perdre une personne qu'il aimait avait influencé ces choix envers moi. On s'est parlé, on s'est compris, on s'est pardonné.

Bien sûr il y a eu des moments où j'ai pensé qu'entre lui et moi, rien ne serait plus pareil. Que notre histoire finirait tôt ou tard. Mais j'avais finalement compris que peu importe la distance ou le nombre d'obstacles qui se dressaient entre nous, si l'on était fait l'un pour l'autre, peu importe le temps qu'il faudra, on se retrouvera.

- Je vois que vous êtes à nouveau ensemble tous les deux. Cardin, je ne comprends pas. Dis-moi pourquoi tu l'as toujours préféré à moi, s'adresse-t-elle à lui alors qu'il ne pouvait pas entendre. Alors je me décide de répondre à sa place :

- Il y a des choses qu'on ne contrôle pas.

Le regard plein de colère qu'elle me lance foudroierait n'importe qui.

- Tu penses qu'il t'aime ? Tu te trompes Aiden. Qu'est-ce qui te garantit qu'il ne te quittera pas quand il en aura marre de toi. S'il a pu me tromper avec toi, dis-toi qu'il pourra également te tromper. Vous êtes venu vous exhiber devant moi, c'est ça ? Aiden, je ne te pardonne pas. Et sache que le jour où je sortirai d'ici tu auras de mes nouvelles.

- Je ne suis pas venue pour écouter tes menaces. Tu ne me fais pas peur alors garde les pour toi.

Je me rends compte qu'elle n'arrivait toujours pas assumer les conséquences de ses actes. N'acceptait clairement pas le fait que Cardin et moi soyons ensemble, se disant que c'était de ma faute si elle en était arrivée de tels extrêmes. Elle me criait sans cesse que j'étais une briseuse de ménage. Ce qui d'une certaine façon était vraie si l'on se rappelait de comment moi et l'homme à mes côtés nous étions rencontrés.

Mais ce n'était pas ma faute si elle avait un père aussi minable. Qu'elle l'a suivi dans ses délires. Ce n'était pas ma faute si Cardin avait fini par ne plus l'aimer. Il avait bien compris quel genre de personne elle était. Et même si je ne sais pas exactement si un jour il était tombé amoureux d'elle, c'est bien grâce son comportement qu'il a fini par tomber hors de cet amour maladif.

- Je viens de me rendre compte que tu n'as pas du tout changé. Et malgré cela je n'ai plus si peur de toi. Tu me fais pitié plutôt. A t'accrocher à un amour qui n'a jamais existé.

Me tournant vers Cardin, je lui fais savoir que j'ai fini et que nous pouvions partir.

- Tu ne pars pas, nous n'avons pas fini de discuter, hurle-t-elle dans le phone.

- Si, nous partons.

Je raccroche le combiné quand tout d'un coup, elle se lève et se met à tambouriner contre la vitre, disant des méchancetés qui ne pouvaient pas m'atteindre, car filtrées par l'épais verre. Et très vite, les gardiens viennent l'arrêter, et l'emmener hors de la salle de visite.

Elle me détestera jusqu'au bout. Il n'y avait rien que je pouvais faire à ce sujet. N'empêche que je me sentais libérer d'un gros poids désormais. Qu'elle m'aime ou pas.

- On y va ? me demande Cardin et je réponds par un hochement de tête.

Alors il me prend dans ses bras, vu que je ne pouvais pas marcher seul et me place dans le fauteuil roulant avec lequel je me déplaçais depuis un certain temps. Nous étions obligés de le laisser à l'entrée également. Sécurité oblige. Il me faudra au moins une année pour pouvoir remarcher normalement. Non pas que je me plaigne pour le moment étant donné que tout le monde se pliait en quatre pour moi. En plus, j'avais la certitude que si je faisais les efforts qu'il fallait, je pourrai refaire les mêmes choses que je faisais d'avant mon accident. Je n'en garderai aucune séquelle...physique.

Dehors, il avait commencé par pleuvoir, et je ne peux m'empêcher de penser à ma mère.

- Pourquoi tu souris ?, me demande Cardin.

- Pour rien.

Il lève la tête et fixe l'horizon.

- On va devoir attendre que la pluie s'arrête.

- Mais non ! Et si on courait vers la voiture plutôt ? Bon, toi tu cours et tu me pousses avec toi.

- Sous la pluie ?, écarquille-t-il les yeux incrédules.

- Oui. Et alors, dis-je en avançant seule dans mon fauteuil.

Il me bloque, me regarde avant de me sourire.

- Ok !

Il finit par céder et nous courons comme deux imbéciles à la voiture. Il me fait vite monter à l'intérieur et range le fauteuil à l'arrière. Puis il me sourit bêtement, et je le fais également comme une conne. Et un fou rire nous gagne à n'en plus finir.

- Je n'arrive pas à croire que je te suis dans tes délires, me dit-il.

- Et tu n'aimes pas ? lui demande-je.

Il se penche vers moi et m'embrasse tendrement.

- C'est toi que j'aime, dit-il. Ce qui me fait des choses. J'étais bin contente d'être retournée avec lui.

- Bon, on rentre à la maison ?

J'étais rouge de je-ne-sais-quoi. J'étais toujours aussi gênée de recevoir autant de marque d'affections de sa part. Et au fil des jours, je n'ai pas l'impression que cela s'améliore. Au contraire, mon état s'empire même.

- Encore un autre bisou et là on y va.

Il se penche à nouveau vers moi mais je le bloque.

- On est dehors, je te signale.

- Et alors ?

Oui. C'est vrai, Maintenant on avait le droit de s'aimer publiquement sans avoir peur que quelqu'un vienne nous dire que notre relation était illégale ou qu'une ex petite amie cinglée tente de nous séparer.

- Je t'aime.

Je romps à mon tour la distance entre nous et l'embrasse. Non, pas que j'avais besoin d'aller bien loin vu qu'il était toujours penché sur mon corps. Il sourit dans le baiser et j'en fais de même. C'est con combien son rire était communicatif. Mais pas autant que celui de Nick quand même. Ça, faut pas que je le dise à voix haute.

Il démarre la voiture et le trajet est fait de discussions toutes plus bêtes les unes que les autres. Arrivés, il me pousse vers la maison. Lui et moi vivions ensemble depuis qu'on m'a autorisé à quitter l'hôpital. J'avais besoin d'une assistance à domicile et de dépendre de quelqu'un si je voulais m'en sortir. Et même si cette idée au départ ne m'enchantait guère, car je revenais toujours au même point de départ, Nick m'a bien fait comprendre que personne ne pouvait vire heureux sur cette terre, sans recevoir l'aide des gens qui l'aime. Et qu'en plus ce serait ma petite vengeance pour lui faire payer toutes les crasses qu'il m'avait faites subir. Il fallait que je montre la plus égoïste possible.

- Qu'est-ce qu'il fait chaud ! Tu as pensé à acheter les glaces que je t'ai demandées, dis-je en notant le soleil cuisant qui avait émergé après la petite pluie de tout à l'heure.

- Oui madame, dit-il en rigolant.

J'étais devenu une vraie bosse tyrannique. Mais ça avait l'air de plaire à Cardin plus qu'autre chose. Aimait-il les femmes dominatrices ?

- Surprise !!

Je sursaute de peur quand des confettis tombent sur ma tête alors que Cardin ouvre la porte d'entrée la maison.

- Qu'est-ce qui se passe ici ?

- Eh ben, on est là pour fêter l'obtention de ton diplôme, crie Gina surexcitée.

- Et bouffer gratuitement aussi, renchérit James.

Ils étaient tous là. Nick, Gina, leurs parents, James et Mike mon frère. C'était si bon de les voir tous. Et sans le vouloir, mes yeux s'inondent rapidement de larmes que je cache pour n'attirer l'attention de personne.

Je me rappelle qu'il y a encore quelque semaines j'étais du genre solitaire. Je n'avais pas d'amis et je ne m'en préoccupais guère. Ne pas avoir d'amis signifiait que je n'avais pas besoin de m'attacher des autres. (Sur ce point, je ressemblais vaguement à Cardin). J'avais enfermé mes émotions si longtemps que c'était avec peine que je les identifiais quand elles refaisaient surface récemment. J'évoluais naturellement ainsi. Et maintenant, me voilà entourée bien plus que je ne l'aurais jamais espéré.

- Tu penses à quoi ? demande Gina en me rejoignant.

- Rien d'important, réponds-je avant d'écarquiller les yeux. Pourquoi tu as un filet sur la tête ?

- Tu as remarqué ?

C'était impossible de ne pas le remarquer.

- C'est mon nouveau soin de beauté. J'ai mis du henné dans mes cheveux. Cette herbe indienne qui sent un peu les chiottes. Mais perso, j'adore cette odeur. Il parait que ça renforce les cheveux et que ça ravive les couleurs. C'est une copine arabe rencontrée en Australie qui m'en a parlé. Je te jure, depuis que je l'utilise, je me sens deux fois plus belle. Quoiqu'il est difficile d'être plus belle que ce que je suis déjà. Tu devrais essayer.

- Non, je ne pense pas.

- Mais ma chérie. Tu devrais t'arranger un peu, continue-t-elle en prenant ms mains dans les siennes. En plus tes cheveux ont longuement poussé. Tu as un mec maintenant. Tu dois te faire plus féminine. On devrait teindre ces cheveux. Quelle couleur tu préfères ? Bleu ? Violet ? non, ça fait trop gothique ça. Pourquoi pas roux. Ou le top du top blond. Ainsi tu marieras la couleur de tes cheveux avec ton mec. Vous serez totalement assortis. Ô mon Dieu, Je dois te prendre un rendez-vous chez mon coiffeur, ce sera trop génial. O mon Dieu, j'ai hâte.

Elle ne me laissait vraiment pas en placer une. Et comme par hasard, c'est le moment où James décide de me rejoindre. Ils se suivent à la trace ces deux-là chaque fois que je suis dans les parages. Je soupçonne même s'ils ne le faisaient pas exprès.

- Je connais la coupe parfaite pour toi, commence-t-il.

- Arrêtez s'il vous plait, leur supplié-je.

- Personne ne connait Aiden mieux que moi, continue Gina. Elle et James ne s'entendait pas super. Quand deux Divas à l'ego démesurés se retrouvaient dans la même pièce c'est ce qui arrivait. Et depuis qu'ils ont fait la connaissance l'un de l'autre, ils ne pouvaient s'empêcher de se lancer des piques.

- Un coupe dégradée, chicos, dégageant son front serait parfaite.

- Un dégradé ? Tu rêves mon coco. C'est passé de mode depuis bien longtemps.

- C'est parfait, je te dis.

- Tu ne sais même pas ce que c'est. Si tu veux frôler la perfection, tu ferais bien de suivre mes conseils l'homo.

- Je ne suis pas homo. Je suis bi.

- Ouais va dire ça à Vince. Tu as bien couché avec lui hier.

- Ça ne veut rien dire.

Et je finis par les abandonner, les laissant seuls finir leur chamaillerie sans fondement. Je devrais rafraichir mes pensées d'idées plus saines alors Je vais m'installer à côté de la fenêtre, prendre un peu l'air. Rapidement, l'autre jumeau vient s'asseoir à côté de moi, un verre de jus d'orange à la main. Alors que tout le monde se remplissait d'alcool. Nick et son côté papy puriste protecteur de l'environnement, vraiment !

- Holla Tigrota !

- Salut PR !

- Tu aimes la fête ?

- Pas mal, je dois dire.

- Une idée de Cardin et de Gina.

Cette réponse ma fait sans le vouloir, zoomer de mes yeux les deux énergumènes sus mentionnés. Gina était maintenant au côté de, son sex-friend et surement futur petit ami à en juger par la façon dont il la regardait.

Et Cardin qui discutait avec son oncle et sa femme. Mon regard, tombe par hasard dans des yeux qui reflétaient le même bleu que les miens, et le dénommé détourne tout de suite son regard, rouge.

- Mike regardait par ici.

- Ah bon ?! dit Nick mi surpris, mi faisant semblant que ça ne l'intéressait pas.

- Il te regardait toi.

- Ah bon !

On ne me l'a fait pas à moi. Surtout venant du roux. J'avais tellement passé de temps avec lui que je le connaissais comme si je l'avais faite. Pas que je l'avais faite hein. Enfin, vous voyez.

- Il te plait pas vrai ?

- De quoi est-ce que tu parles ?

- Il m'a dit que tu l'avais embrassé hier.

L'Alberigo écarquille les yeux surpris. Avoue que tu ne t'attendais pas à ce coup de ma part.

- Quoi ? Il te raconte tout ?

- C'est mon frère Nick, dis-je comme une évidence.

- Gina est également ma sœur. Mais je ne lui dis pas tout.

- Et tu es mon meilleur ami. Je pense qu'il ne savait pas quoi penser de ce baiser alors il m'en a parlé. Alors tu comptes faire quoi maintenant ?

Il racle ses mains dans ses cheveux et souffle désespérément.

- Je ne sais p... Hop po pop, depuis quand on parle de ce genre de choses toi et moi ? Je ne suis pas une fille. Concentre-toi sur ton petit ami, et oublie les futurs petits amis des autres.

Oh ! A-t-il entendu ce qu'il venait lui-même de dire ? J'agite les sourcils pleins de sous-entendus. Qu'est-ce que j'adorais cette situation. Putain, Gina m'influençait bien plus que je le pensais.

- Hmmm ! Alors tu acceptes déjà qu'il fera partie de ton futur ?

- On en reparlera demain. Ok ! Principessa ?! Ce soir, c'est toi qui es à l'honneur.

- Monsieur tente de changer de sujet de conversations ?

- Oui !, dit-il d'une voix catégorique. Qu'est-ce qu'il est mimi à être gêné comme ça. Si on m'avait dit qu'en amour il serait du genre à être embarrassé, je ne l'aurai jamais cru.

- Entre toi et Cardin ? Tout baigne ?, demande-t-il abruptement.

- Oui, ça va.

- Sinon, je l'aime bien.

- Alors j'ai ta permission maintenant Papa ? rigolé-je et il m'ébouriffe les cheveux avant de disparaitre.

Il avait intérêt à me donner cette permission. Car Cardin je l'aimais plus que tout. Et pas une seconde plus tard, celui-ci arrivait à mes côtés. Il faut croire que personne ne voulait me laisser seule dans mon coin ce soir. Je le soupçonne d'être encore jaloux du roux.

- Hey !

- Hey ! réponds-je.

- Tu faisais quoi ?

- Je réfléchissais à des trucs.

- Quels trucs ?

- A ma vie. A combien, je suis heureuse présentement. Et à combien je t'aime. Et je me dis que tout ce bonheur est en partie grâce à toi.

Il me fixe droit dans les yeux, puis regarde ailleurs avant de prendre ma main dans la sienne.

- Tu m'embarrasses Aiden, répond-il rouge.

- Je sais. Et Je t'aime.

- Tu ne regrettes pas tout ce que j'ai bien te faire ? Les problèmes que j'ai finalement créés. Car après tout c'est ma faute si Maryne...

D'un shuut, je l'ordonne de se taire, plaçant mes mains de chaque côté de son visage.

- Je ne regrette rien Cardin. En fait si, je regrette la façon dont les choses se sont faites. Mais si c'est pour au final me retrouver comme ce soir, entourer de toutes ses personnes formidables qui m'aiment, alors j'accepterai revivre ses problèmes sans hésiter. Parce qu'en fin de compte, ce sont ses problèmes qui nous ont attirés l'un vers l'autre.


Fin.



AN :

C'est le premier livre que je finis d'écrire. Alors je suis plutôt fière de moi. J'en ai bavé, je dois dire. A essayer de ne pas trahir les personnages, être fidèle à leur caractère. Et il arrivait même que par moment, le chapitre déviait de ce que j'avais prévu au départ. Du coup, l'histoire changeait et je devais m'adapter à chaque fois. C'est décidé, je n'écrirai plus rien d'aussi long dorénavant. Never ever.

N'empêche que j'ai adoré écrire ce bouquin. J'ai appris pleins de choses sur moi, mes limites et sur certains lecteurs également. Ce fut une superbe aventure. Merci pour tout.

Alors, qu'avez-vous pensez de ce livre?

Quel était votre personnage préféré? Et pourquoi? ( On dirait un devoir. Lol. Vous avez trente minutes pour répondre à compter de.... maintenant)

Bon maintenant, je vais me mettre à écrire la side story qui concernera Mike, le frère d'Aiden. (10 chapitres maxi) Et après, j'écrirai la deuxième partie. Mais quand ? Je pense que j'attendrai d'avoir mille votes sur cette histoire d'abord. Du coup ça me donnera le temps de me consacrer à mes autres bouquins.

Pour ceux qui aiment bien lire les boyxboy, parce que je sais que tout le monde n'aime pas forcément ça ( Quel scoop! ^^), vous pourrez lire la side story concernant Mike. Et peut être Nick.( Hmmm! J'adore ce mec. Il est de loin mon personnage préféré. Je le worship à fond. Et il faut qu'il y ait une petite histoire sur les Mi-Ni ou Mi-ck. Quel nom préférez-vous pour parler des deux si jamais on assemblait leur prénoms ensembles ? Je penche plus pour le Mick). 

Un peu de pub : Sinon, j'ai une autre histoire boyxboy sur ma page du titre de '' Entre amour et haine'' qui reçoit pleins de retours positifs. Et je suis plutôt fière de moi vu que je m'essaye à un nouveau style d'écriture qui plait bien. J'espère que vous passerez y faire un tour. Ne lire que le prologue sera une grosse joie pour moi. Merci à tous. bisous. Bisous. Pleins de bisous baveux.


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