Chapitre 23

J'étais pétrifiée.

- Aiden, rentrons à la maison, tente-t-il d'avancer vers moi mais Cardin se place en bouclier.

- Qu'est-ce que vous voulez ? lui demande-t-il sèchement.

- Rien. Ne vous inquiétez pas Cardin. On s'est un peu chamaillé et je suis venue m'excuser pour qu'elle revienne à la maison.

Se tournant vers moi, il glisse :

- Aiden, tu veux bien me pardonner ?

- Je ne veux pas Cardin, murmuré-je à peine audible,  me cachant de mon père dans son dos. S'il te plait, je ne veux pas rentrer avec lui.

Ma voix était tremblante, suppliante. Il ne pouvait rien me faire avec le jeune homme à mes côtés mais je ne pouvais m'empêcher de m'agiter comme une feuille.

- Aiden, qu'est ce que tu racontes là ? s'offusque faussement Carl.

- Sortez de chez moi, intervient Cardin.

- Mais qu'est-ce-que ? s'étonne-t-il, puis son expression alterne de surprise à colère.

- Alors vous vivez vraiment ensemble ?, siffle-t-il en marchant vers nous. Je n'ai pas voulu croire ce que mes yeux ont vu.

- Reculez, lui ordonne Cardin, prêt à lui bondir dessus.

Il était en colère, les poings serrés. Je voyais clairement une veine battre au niveau de sa tempe.

- Re-cu-lez, ordonne celui-ci bien plus sèchement.

Les yeux de mon père passent rapidement du jeune homme à moi, ne comprenant plus vraiment la situation.  

- Tu n'es qu'une sale traînée Aiden, me balance-t-il les yeux pleins d'éclairs... J'ai placé une caméra dans ta chambre, au cas où tu remettrais tes sales pattes chez moi. Mais quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai visionné toi et ce salaud en train de vous bécoter.

Il ne pouvait plus désormais cacher qui il était. Son vocabulaire en disait long sur sa véritable personnalité... 

N'étais-ce pas tout de même un peu extrême de sa part, de fouiller ainsi dans mon intimité ? Cardin était du même avis que moi. Peut être même dégoûté, par l'expression qu'il arborait. 

- Vous êtes horribles, crache le jeune homme. Si vous ne sortez pas de chez moi tout de suite, je vais appeler la police.

- Pour leur dire quoi ? Que je viens récupérer ma fille qui a fuit se réfugier chez son petit ami ?

- Je leur dirai que vous battez votre fille. Et j'ai les preuves de ce que j'avance. Pleins de photos et un dossier médical qui l'attestent. Dégagez avant que je ne m'énerve et vous tue.

Sa mine était déconfite. Et je vois mon père pas très à l'aise, trembler d'effroi pour la première fois. Il se ravise de tenter peu importe l'idée qui lui traversait l'esprit et change rapidement de ton.

- On peut discuter ? demande-t-il sans gêne.

- Foutez-moi le camp !!! hurle Cardin.

Sans plus de cérémonies, il s'échappe du garage, me laissant dan un état second. 

Cardin en profite pour s'éloigner de moi et je sursaute quand je l'entends frapper du poing la carrosserie de la voiture.

- Je t'interdis de le revoir Aiden, m'ordonne-t-il très énervé.

- Je n'avais pas cette intention.

- Putain, jure-t-il en raclant rapidement les mains dans ses cheveux, je n'avais jamais été autant en colère contre quelqu'un. Je te donne une semaine, une semaine pour que tu te décides Aiden. Je ne le supporte plus ton père. Et si jamais je le revois rôder autour de chez moi, je porterai plainte.

Puis il me laisse planter là, me donnant seule la liberté de choisir.

Il ne m'a plus adressé la parole de la soirée et est parti directement se coucher dans la chambre, très énervé. Mais le lendemain quand j'ai ouvert les yeux, c'était pour le voir à mes côtés, en train de m'observer. Il me sourit et me murmure un petit : « désolé » qui me remet du baume au cœur. Et je me rendors immédiatement, bercée par une sérénité extrême.

 Quand je me réveille à nouveau, c'est pour retrouver la maison vide. Il m'a laissé un mot à la cuisine me signifiant qu'il était parti au boulot mais ne tarderait pas à rentrer. Observant ce bout de papier encore et encore, j'hume finalement  son odeur... Tout ici porte son parfum, et j'espère ne jamais avoir à me séparer de tout ça.

Le fait de revoir mon père avait réveillé quelque chose en moi. Provoquer une petite peur qui me perturbait. Et distraite par mes pensées, ma main a malencontreusement touchée la cafetière brûlante et cela m'a fait un mal de chien. Passant celle-ci sous la pompe, je me rends compte qu'un instant, je n'avais plus pensé à mon père. A cause de la brûlure. Alors je coupe l'arrivée d'eau et laisse la douleur m'envahir totalement. C'était atroce, mais apaisant.

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Quand Cardin est rentré ce soir, je me suis sentie coupable. Il souriait et n'avait pas l'air en colère comme je le pensais. Il m'avait même ramené de la glace et c'était couché à mes côtés suivre un de ces films romantiques que j'aimais tant. Il le faisait toujours avec moi, privilégiant les émissions que je préférais aux siennes... Non pas qu'il utilisait sa télé pour autre chose que des jeux vidéos de toute façon.

Pourquoi ai-je cédé au désir de me faire mal aujourd'hui ? Je n'en sais trop rien. Je sais juste que je me suis sentie acculée, fatiguée et prise au piège. 

- Tu es bien silencieuse, me caresse-t-il le dos.

- D'habitude, je suis bavarde ?

- Non, mais tu as tendance à commenter les scènes, ou à pleurer quand c'est un peu triste.

- Pas tout le temps quand même ?

- C'est ce que tu crois, hausse-t-il un sourcil accusateur. Tu ne te rappelles pas ce film complètement con qu'on a suivi

Nous n'avons pas échangé grand-chose. Mais voilà comment en à peine quelques mots il me faisait oublier toute ma tristesse.

- J'ai vraiment envie de le faire, levé-je ma tête pour poser mon regard dans le sien.

J'avais envie de le sentir plus près de moi, même si mon corps était présentement dans ses bras. De me lier à lui. J'avais cette boule au ventre qui me pesait. Qui me disait que mon bonheur n'allait pas durer.

- Pas ce soir Aiden, soupire-t-il.

- Mais ce sera pour quand exactement ? Nous avons déjà sauté le pas tous les deux. Je n'ai plus rien à perdre, alors pourquoi ?

- Est-ce que tu t'entends quand même ? Ce n'est pas une raison pour vouloir coucher avec quelqu'un, me réprimande-t-il... Je vais être honnête, continue-t-il en prenant ma main, si j'ai couché la première fois avec toi, c'est parce que d'une certaine façon j'ai voulu baiser avec toi et rien d'autre. Je n'avais rien prévu de plus entre nous. J'aurais pu rompre avec Maryne, mais pas forcément sortir avec toi. Mais je me suis vite retrouvée piéger par mes sentiments. Si vite que je n'ai rien vu venir... alors c'est après que j'ai commencé par réfléchir au vrai sens de nous deux.

- Et ?

- Et dorénavant, mon objectif est de te rendre heureuse, de te faire plaisir. De t'aimer.

M'aimer ? Mais c'est ce que je voulais plus que tout. Aussi émotionnellement que physiquement. Pourquoi ne pouvait-il pas me comprendre ? J'avais besoin d'assurance.

- S'il te plait Cardin, j'en ai vraiment besoin.

Il savait que mon désespoir était causé par mon père et en était franchement agacé. Prêt à se lever du lit, je lui retiens le bras.

- S'il te plait Cardin, ajouté-je.

- Tu sais que je n'aime pas ça, quand tu me supplies.

- Je suis désol..

- Viens par là, me tire t-il le bras pour que je monte à hauteur de sa tête.

Grimaçante, je  laisse échapper des larmes car il venait de toucher la zone de brûlure à mon poignet . 

- Ne pleure pas, me demande-t-il.

- Désolé.

- Qu'est ce que je ne ferai pas pour toi ?

Il pose lentement ses lèvres sur les miennes, avant de me balancer pour que je me retrouve sur le dos et lui au-dessus de moi.

- Je n'aime vraiment pas ça, répète-t-il.

- Oui, je sais.

*Contenu sexuel*

Au premier contact de sa main sur ma peau, mon corps entier frissonne.

- Qu'est ce qui se passe ?, me questionne-t-il.

- Ta main est froide.

- Je viens de prendre une douche, c'est normal. Je vais la réchauffer avec ta chaleur.

Il caresse doucement mes cheveux, dégageant la petite frange qui barre mon front. Il me fixe avec précaution, me masse lentement à travers ma tenue, comme-ci j'étais une perle précieuse entre ces doigts. Et j'adorais ça.

- C'est la dernière fois que je t'obéis ainsi, me fait il savoir.

Il se penche plus vers moi et sa langue trace ma joue, mon cou et mon épaule, penchant mon pull de côté.

Ses mains glissent sous ma chemise et montent haut pour rejoindre mon cou tremblant devant tant de persistances.

Il m'a caressé le ventre, la taille, le dos, prêt à m'enlever mes vêtements, mais par réflexe j'ai posé ma main sur la sienne, l'empêchant d'aller plus loin.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Je ne sais pas pourquoi, mais une peur m'avait envahie. La peur de me déshabiller. Et c'était tout nouveau pour moi.

- C'est... C'est embarrassant.., murmuré-je

- On est seul ici.

- Juste... c'est parce que c'est toi... que je me sens si gênée, porté-je ma main à mon visage pour cacher mes rougissements.

- C'est nouveau ça., remarque-t-il.

- Oui, je sais. Et je me sens bête... Avant je me foutais du regard que les autres pouvaient porter sur mon corps, mais savoir que tu me regardes, j'ai subitement eu honte...

- Tu veux que j'arrête ?

- Non... Donne-moi juste le temps de calmer le rythme de mon cœur.

- Hmmm, sourie-t-il en coin. Alors prépare-toi bien, parce que je te ferai ce soir des choses bien plus embarrassantes.

Sa voix était faible, mais portait une tonalité propre, me demandant de lui obéir malgré ma gêne. Il ne m'a accordé aucune seconde de répit et s'est tout de suite attaquer à mon oreille.

- Arrête cela, exigé-je soupirante.

- Pourquoi ? C'est toi qui me l'a demandé après tout..murmure-t-il délicieusement à mon ouïe. Je voulais tellement qu'il se taise.

- J'aime ces nouvelles réactions. Tu es adorable, glisse-t-il entre deux baisers.

- Ne te moque pas de moi, me redressé-je.

- Plutôt l'opposé. C'était un compliment mon amour. Et il me scotche sur place par un autre baiser. 

Ah ! J'étais finie. Mon cœur s'est arrêté de battre à cette mention... Son amour?

 Profitant du fait que je n'avais plus les idées claires, il m'arrache d'une volée mon haut trop large.

Pour la première fois, je me suis sentie scrutée, jugée. Et j'avais envie de me couvrir ou de sauter par la fenêtre pour qu'il ne me voit pas. J'ai arraché un oreiller avec lequel j'ai couvert mon corps et il a exigé fermement que je l'enlève.

C'était si différent de la dernière fois !! Moi qui avais eu une telle confiance en moi, ressentais dorénavant ces caresses à un degré bien plus haut, bien plus fort. Mes pensées vides de distractions étaient uniquement centrées sur lui et sur ce qu'il me procurait.

Il a embrassé de ses lèvres ma joue et a glissé lentement sa langue sur mon cou. L'effet était si dévastateur que je n'ai pu retenir un gémissement de plaisir. Il est descendu, plus bas. Toujours plus bas, jusqu'au point où je pouvais le sentir sur mes cuisses, laissant ses marques partout sur mon corps...Me faisant sien...avec ses lèvres et ses dents.

Ces mains étaient chaudes, de même que sa langue. Une longue et torturante attente s'en est suivie quand il n'était qu'à quelques centimètres de mon antre. 

- Cardin... 

Ma respiration s'était accélérée...ou même bloquée, je ne saurais dire. Mais je savais que je voulais plus. Plus de quoi ? ça je l'ignorais complètement.

Un de ses doigts frotte mon vagin et de l'index il écarte les deux lèvres pour le glisser à mon entrée. Il s'est mis à faire des petits cercles. Un. Puis deux. Puis trois. Puis je ne sais plus, avant de finalement l'insérer en moi.

Il était lent, doux, et me forçait à cambrer mon corps car je voulais plus de pression dans mon corps. Qu'il y entre plus profondément. Mais chaque fois que je tentais de glisser sur ces doigts, il les ramenait toujours à mon entrée.

C'était comme si sans le vouloir, il me punissait par sa voix, ses doigts, sa langue. Se vengeant du fait que je l'obligeais à faire cela.

Ne supportant plus cette torture, j'attrape sa main

- S'il te plait, vas-y...

Il sourie, content de l'effet qu'il avait sur moi avant de dégager ma main, pour la plaquer au-dessus de ma tête.

- C'est moi qui décide à présent.

Son souffle était rapide, au même titre que le mien. Son regard intense et il ne peut s'empêcher de me fixer droit dans les yeux, puis mes lèvres. Il lèche les siennes de sa langue avant de lancer un autre sourire, si parfait que mon cœur a raté un battement.

- Je vais te faire tout oublier, me glisse-t-il à l'oreille.

Oublier quoi? Combien il était incroyable? Chaque fois qu'il m'arrose de ces mots, je n'ai qu'une seule envie, lui demander de ne rien murmurer quand il est si proche de moi.

Quand il me fixe intensément , de ne pas me regarder d'aussi près. 

Et quand il pose sa main sur ma joue, de ne pas me toucher car cela me gênait... Gênait tellement que je tournais la tête ailleurs, instinctivement.

- Regarde-moi, m'ordonne-t-il à mon oreille, tout en s'aidant de sa main sur ma joue. Un véritable combo des trois choses que je détestais le plus.

Ce qui m'énerve à son propos. C'est combien ses yeux donnent l'impression de voir à travers moi et de briser toutes mes barrières.

Il glisse un doigt sur ma lèvre inférieure, puis les écarte pour s'inviter dans ma bouche. Je lui mords le doigt, que je suce immédiatement après, il laisse un long gémissement s'échapper.

Il m'énervait vraiment.

Il glisse son pouce lubrifié par ma salive, sur toute ma longueur, jusqu'à ce qu'il n'arrive à mon entre-jambe. Puis il caresse doucement d'une main mes cuisses qu'il écarte parce que je les avait également fermé.

- On ne proteste pas, me guide-t-il à les ouvrir bien plus large. Et je lui obéis sans broncher.

C'était comme-ci mon propre corps conspirait contre moi complotant avec le corps de mon amant, formant une cabale dont je n'étais pas au courant.

Lorsqu'il entre moi, tout s'illumine dans ma tête. Dans la pièce. Une vrai explosion qui se calme au même moment qu'il arrête tout mouvement. Puis il recommence, doucement, lentement et plus ça allait et plus c'était plaisant. Mais arrivé au bout d'un moment, le plaisir à laisser place à de la douleur quand il a tenté un deuxième doigt et ne pouvant plus résister, je lâche une grimace douloureuse.

- Tu ne mouilles pas beaucoup Aiden, me dit-il en enlevant ces doigts. Est-ce que tu es sure que tu veux le faire ?

- Oui, j'en suis sure.Ça ne prouve rien. Je ne mouille pas beaucoup d'habitude.

-  Tu es vraiment têtue comme fille.

Il soupire pas très content de ma réponse et se relève. Mon corps prend immédiatement froid.

- Je vais prendre du lubrifiant. Tu m'attends une seconde ?

Pénétrant la salle de bain, il y reste bien plus longtemps que prévu, et c'est avec le sourire aux lèvres qu'il me demande à son retour:

- Pas trop attendu ?

- Non, ça va. Et il vient se recoucher à mes côtés. Il se verse une bonne partie dans les mains et me prévient avant la pénétration que ce sera froid un moment. Et c'était peu de  le dire. Mais petit à petit, tout s'est envolé. Mes doutes, ses doutes et je savais qu'il était passé à autre chose suite à ma révélation. C'était cela être un adulte.

Ces mouvements se faisaient de plus en plus pressants. De plus en plus travaillés. Bien plus intenses. Pensant ne plus atteindre aucun autre plafond, je suis surprise par un plus fort gémissement, quand il frotte de ces doigts recourbés la partie supérieure. Je ne réponds plus de rien et griffe de mes doigts ces épaules.

''Oh Cardin'': je gémissais sans cesse.

C'était incroyable comment en à peine quelques va et viens, il me faisait perdre la raison.

''Encore'' : je lui disais.

Encore de quoi ? Plus vite ? Plus profondément ? Ce qu'il me faisait subir était déjà beaucoup trop.

J'étais totalement à sa merci.

Je commençais par sentir cette masse de ventre. Ce vol de papillons qui voltigeaient dans mes tripes. J'allais bientôt jouir. Et Cardin s'en doutait à cette façon que j'avais de mouvoir mon bassin pour l'accueil bien plus profondément.

Il se penche sur mon corps sans cesser ces assauts et me susurre à l'oreille : ''Jouis pour moi bébé'', avant de me lécher le lobe.

Sa voix m'a été fatale. Et mon corps s'est pris de secousses interminables qui crispaient mes muscles d'une douleur des plus délicieuses. Lorsqu'il est enfin calmé, je referme mes jambes, me couchant de côté. Un réflexe que j'avais copié suite à mes nombreuses nuits de masturbation.

Cardin me prend dans ses bras et je me blottis contre torse. Il m'embrasse les épaules et je me sens de nouveau précieuse.

- Et toi à présent ? murmuré-je en sentant son érection contre mes fesses.

- Tout comme je respecte tes choix, respecte également les miens.

Il pose un baiser sur mes mèches humides de sueur et me serre plus fort contre lui.

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AN:

Qui me déteste pour mon retard? Pas moi!!! LOL... Franchement désolé pour cette longue attente, j'ai été très très occupée par mes études. Et je n'ai vraiment pas eu d'idle time. Vous m'excusez sincèrement. Je ne peux pas promettre que cela n'arrivera pas, parce que cela se reproduira assez souvent mais je ferai de mon mieux pour publier le plus vite possible. Je suis en dernière année pour avoir mon doctorat alors ma vie est un peu chaotique pour le moment... 


Je compte corriger ce texte très bientôt, parce qu'en me relisant pour la toute première fois ( vu que je n'avais plus de temps pour écrire), je me suis rendue compte qu'il y avait quelques erreurs de temps qui se sont glissés par-ci par-là et que j'avais également fait des fautes quasi impardonnables par moment... Mais je ne compte pas éditer ces chapitres avant d'avoir fini ce bouquin, alors à ceux qui ces erreurs ont agressé les yeux, je vous demande sincèrement pardon. J'essayerai de me rattraper dans les chapitres à venir... Merci encore de continuer cette aventure avec moi et Aiden. Je vous aime... bisous...








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