69 - Patrocle

Ma main se referma sur la gorge de Lilianne et mes lèvres s'écrasèrent sur les siennes. Un gémissement jaillit de sa gorge. J'aurais dû être plus doux après tout ce qu'il s'était passé, mais quelque chose chez moi se déverrouillait. Cette partie que je tentais tant bien que mal de contenir d'une certaine façon. Celle qui décidait de prendre sans réfléchir aux conséquences.

Prendre.

Prendre tout.

La prendre.

La faire mienne.

Le regard de Zeke croisa le mien. Il glissa ses mains d'ombres sur le ventre de Lilianne. Le contraste entre sa peau blanche et la couleur sombre des bandelettes de Zeke était magnifique. Lilianne haleta quand je resserrais doucement ma prise sur son cou. Elle pouvait respirer, mais elle sentait aussi ma force. Je mordis sa lèvre et elle ferma ses paupières. Son souffle se coupa quand les mains de Zeke repoussèrent sa culotte et glissèrent en-dessous.

— Tu sens ses doigts ? murmurai-je contre sa bouche.

Mon nez poussa contre le sien quand elle hocha la tête.

— Il va m'aider à te prendre, Lilianne, soufflai-je. Et tu vas aimer ça.

Elle poussa un cri quand Zeke la pénétra d'un doigt. Elle tortilla ses hanches et frotta son cul contre lui. En quelques gestes un peu brusques, je lui retirai sa brassière qui atterrit par terre.

— Tu n'aurais jamais dû être blessée, Lilianne.

Elle s'accrocha à mes épaules quand Zeke glissa un deuxième doigt en elle. Le voir la tenir contre lui comme ça, une ombre entourant un corps chaud, humain et vivant. C'était une vision que je n'oublierais jamais.

— Le Faucheur lui-même était à deux doigts de tuer toute la ville pour cet affront. Tu sais ce que ça veut dire ?

Elle cligna des yeux et secoua la tête.

— Ça veut dire que nous détruirons le monde pour toi, Anam. Que tu le veuilles ou non, tu es à nous maintenant.

Je me penchai et embrassai ses seins avec lenteur. Je laissai mes dents tirer sur la pointe dure et elle frémit de tout son corps. Je laissai Zeke continuer de la caresser jusqu'à enfoncer ma propre main dans sa culotte pour frôler son clitoris.

Les murs étaient recouverts de mes ombres qui bougeaient, ondulaient, s'accrochaient. Bientôt, elles pourraient dévorer tout sur leur passage. J'en étais conscient. Si je prenais Lilianne maintenant, il n'y aurait plus de retour en arrière possible.

Je serais l'un des Spectres les plus puissants du monde entier et je pourrais tuer tout ceux qui nous menaceraient.

Je pourrais protéger Lilianne.

Je sentis l'humidité de son sexe glisser sur mes doigts et bientôt, mes gestes furent bien plus fluides.

— Patrocle, haleta Lilianne.

— Tu veux qu'on te prenne tous les deux hein ? Tu veux qu'on te remplisse en même temps ? grondai-je contre sa bouche.

Elle gémit en entendant mes mots crus. Zeke frémit lui aussi et son regard croisa le mien.

Elle aime beaucoup ce que tu lui dis, murmura-t-il. Son sexe se resserre sur mes doigts à chacune de tes paroles.

Je longeai la main de Zeke avec la mienne et sentis où ses doigts disparaissaient dans le sexe de Lilianne.

— Est-ce qu'il y a de la place pour moi aussi dans ta chatte, Lilianne ? grondai-je.

Son regard s'écarquilla, mais déjà, je glissai un doigt supplémentaire dans son sexe qui nous laissa le passage. Lilianne se figea entre nous, mais son corps s'habitua à notre passage et bientôt, il y eut assez de place pour s'affairer. Ses cris commencèrent à se déverser de sa bouche jusqu'au moment de son orgasme. Tout son corps se mit à trembler et à chaque passage de nos doigts, elle resserra sa prise sur mes épaules jusqu'à éclater en mille morceaux.

Une vague de puissance s'abbatit sur la pièce, mais ni moi ni Zeke ne fîmes attention à tout ça. Nous ne regardions que Lilianne, que sa bouche entrouverte, ses cheveux en bataille, son corps luisant de transpiration. Sans qu'elle ait le temps de réfléchir, j'agrippai ses hanches et la levai. Zeke dut la rattraper quand elle tangua sur le côté, mais je lui arrachai déjà sa culotte. Elle couina quand je pressai mon nez contre son sexe trempé.

— Patrocle... je... ah.

Les bras de Zeke l'empêchèrent de bouger au moment où ma bouche se referma sur ses lèvres. Ma langue rampa dans ses replis chauds et bientôt, elle se frotta contre le bas de mon visage, installant son propre rythme. Ses mains tiraient sur mes cheveux. Mon sexe, si lourd entre mes jambes, frémissait déjà. Je me refusai à jouir tant que je n'étais pas en elle.

— Ah... ah. Patr...

Elle jouit avant d'avoir pu prononcer mon prénom. Cet orgasme là fut rapide et court. Elle devint molle entre les bras de Zeke la seconde suivante et son souffle court résonna dans toute la chambre.

— Et si on voulait te prendre tous les deux, Lilianne ? murmurai-je. Tu nous laisserais faire ?

Ses mains s'accrochèrent à moi et elle gémit, à la limite du sanglot.

Pitié, murmura-t-elle. Je...

— Qu'est-ce que tu veux, Anam ?

Ma voix était rauque, vibrante d'une énergie incroyable. Je n'avais jamais ressenti ça de toute ma vie. J'étais complètement accro à la sensation alors même que c'était la première fois que je la ressentais.

Le désir pulsait dans mon dos, mes hanches.

Je pris la main de Lilianne et la refermai sur mon sexe. On émit tous les deux un son. Moi un grognement et elle une supplique.

— Je te veux en moi, haleta Lilianne. Je vous veux tous les deux.

— Qui sommes nous pour lui refuser ça hein ? chuchota Zeke.

Je remuai mes hanches et Lilianne accentua sa prise sur mon sexe. Je grognai et recommençai mon geste. Quand je fus bien dur et lourd dans la main de mon Anamchara, je m'écartai et elle gronda. Je claquai un baiser sur sa bouche.

— Allongez-vous sur le lit, ordonnai-je.

Zeke guida Lilianne pour qu'elle s'installe sur son flanc et il se pressa contre son dos. Elle écarquilla ses yeux quand elle sentit la forme de son sexe contre son cul.

— Je..., commença-t-elle.

Zeke retira ses cheveux de son visage et embrassa son cou.

J'irais doucement, souffla-t-il.

— Utilise le lube, grondai-je.

J'ai de quoi faire, grommela Zeke.

Je le fusillai du regard et il soupira. Ce ne serait pas pour lui, mais pour elle. Je sortis le tube de lubrifiant. Il n'y en avait jamais assez ! Je retirai le reste de mes vêtements et Lilianne observa les cicatrices sur mon corps. Mes ombres rampèrent sur moi et je poussai un long soupir quand elles se pressèrent contre mon sexe, imposant une douce pression qui suffit à me faire grogner.

— Tu es magnifique.

Le murmure de Lilianne me tira une grimace avant que je ne la rejoigne dans le lit. Je me mis sur le dos et lui fis signe de grimper sur mes hanches. La seconde suivante, elle s'exécutait et je ne pus que sourire. Elle resta en suspens au-dessus de mon sexe en érection.

— Je n'ai pas besoin de préservatif, soufflai-je. Pas de danger de ce côté-là.

Elle ouvrit la bouche pour faire une remarque, mais je la tirai à moi pour l'embrasser avec la langue et les dents. Elle gémit et ses hanches s'abaissèrent. Son sexe se frotta contre le mien et bientôt, le bruit de nos deux corps résonna dans la pièce. Je pouvais sentir son humidité s'accrocher à ma queue ce qui rendait le tout moite et collant. Et bordel, qu'est-ce que j'aimais ça.

Zeke se positionna derrière elle, au-dessus de mes cuisses. Les ombres qui le composaient étaient plus foncées, comme plus compactes. Plus solides. J'aperçus la forme de son sexe entre ses hanches. Il pouvait en changer sa taille, sa longueur, son épaisseur. Il pouvait en faire ce qu'il voulait, ce qui était plutôt pratique.

Il tira Lilianne contre son torse et aligna nos sexes.

Tu vas le prendre comme une bonne fille, d'accord ? souffla-t-il contre son oreille.

Elle hocha la tête et je posai mes mains sur mon sexe pour le tenir aligner avec le sien. Je grognai quand ses lèvres frôlèrent mon gland, puis que mon sexe glissa dans son vagin. Ses orgasmes l'avaient rendu plus souples pour m'accueillir et bientôt, nos hanches se connectèrent. Zeke cessa de bouger, cessa de l'empaler sur moi et on retient notre souffle tous les trois.

La chambre vibrait de notre puissance combinée. Ça montait, ça grimpait en nous. C'était hallucinant.

— Tu es si chaude, grondai-je. Putain, c'est trop bon.

— Zeke, souffla Lilianne.

Et je vis la prise avec laquelle il la tenait. Elle ne pouvait pas bouger s'il ne lui en laissa pas la possibilité.

— Bouge Zeke, grognai-je.

Il posa sa main sur l'arrière de la nuque de Lilianne et la força lentement à se pencher en avant. Notre Anam se plia en deux et je remuai mes hanches légèrement. Elle haleta et son bassin suivit mon mouvement.

A mon tour, murmura Zeke.

Lilianne se figea un instant, mais déjà, je remuai de nouveau mes hanches et cela détourna son attention.

— Ne t'inquiète pas, Anam. Il va prendre ton petit cul avec délicatesse. Surtout si c'est ta première fois.

Elle frémit et j'attirai sa bouche à moi. Je plongeai ma langue entre ses lèvres et elle gémit bruyamment. Je tirai le tube de lubrifiant et en déposai sur le cul de Lilianne. Elle trembla quand la fraicheur du gel la heurta, mais elle laissa le tout couler le long d'elle, jusqu'à ce que j'en sente sur ma queue et mes couilles. Bordel, c'était complètement hallucinant. Le corps de Lilianne bougea doucement quand Zeke posa ses mains sur ses hanches et commença à se presser contre elle.

Respire Lilianne. Respire.

J'embrassai sa bouche et caressai son dos. Elle souffla, grogna et voulut s'écarter un instant avant de se figer. Elle ouvrit sa bouche sur un O de surprise avant de fermer ses yeux.

— Comment tu te sens ?

— Pleine, lâcha-t-elle, honnête.

Je grognai contre sa bouche.

Je vais prendre un peu plus de place...

Lilianne haleta un peu plus fort quand Zeke épaissit son membre à l'intérieur d'elle.

— Oh bon sang... cria Lilianne.

Zeke niché au fond d'elle, je pouvais presque sentir son sexe dans cette position. Notre Anam ne bougeait plus du tout à présent, complètement pleine.

Quand elle rouvrit ses yeux, ils étaient or et noir. Sa puissance balaya de nouveau la chambre et mes ombres frémirent contre le mur et commencèrent à s'enrouler autour du lit. Autour de nous.

— On va bouger, Anam.

Elle hocha la tête. Je fus le premier à ressortir d'elle. Elle gémit bruyamment avant que l'inverse n'arrive. Je rentrais au moment où Zeke sortait. Notre rythme était déjà bien rodé et Lilianne se laissa faire, complètement à notre merci.

Son front heurta le mien quand j'accélérais le rythme. Mes doigts partirent à la recherche de son clitoris et elle cria quand ils le trouvèrent.

Je ne fis pas attention tout de suite à mes ombres, mais plus nous grimpions tous vers notre orgasme, plus le corps de Lilianne aspirait mes ombres.

Encore et encore.

A chaque poussée.

A chaque cri.

Elle aspirait tout de moi.

Et je lui donnais tout.

Mon bassin heurta une fois de plus le sien et il y eut un déclic entre nous.

Nos regards se croisèrent et on plongea entièrement dans notre connexion qui se forma brusquement.

Et nous arracha même un cri de douleur.

Plongés dans notre plaisir, on continua. Parce que c'était ce que nous voulions.

Nous le voulions ce lien.

Nous voulions être entier.

Un autre coup.

Un autre cri.

Puis, l'orgasme de Lilianne rencontra le mien.

Il y eut une lumière qui grossit au centre de la poitrine de mon Anamchara, avant que cette lumière ne disparaisse au profit de mes ombres.

Elles grandissaient là, dans Lilianne.

Et soudain, nous planâmes tous les deux quand l'orgasme déferla sur nos corps.

Toutes mes ombres furent projetés en dehors du corps de Lilianne.

Il y eut comme un ploc qui déboucha nos oreilles et fit redescendre nos esprits dans nos corps.

Tremblants l'un contre l'autre, je sentis Lilianne se figer quand Zeke bougea.

— Que... commença-t-elle.

Soudain, je croisai le regard de Zeke par-dessus l'épaule de notre Anamchara.

Il était noir, comme le mien quand nous étions débordants de puissance.

Mais son corps...

Son corps était...

— Zeke ? murmurai-je.

Il lâcha la hanche de Lilianne et regarda sa main.

Sa main très humaine.

Sa main d'une couleur de peau semblable à la mienne.

— Zeke ? paniqua Lilianne.

Elle grimaça quand il se retira d'elle et un bruit de succion résonna entre nous. Je m'assis dans le lit et Lilianne se pressa contre moi avant qu'on ne pivote tous les deux vers Zeke.

Mon jumeau.

Mon jumeau humain.

Lilianne et moi sursautâmes quand sa voix résonna.

Une voix qui ressemblait à la mienne.

— Merde, souffla-t-il.

Lilianne leva ses hanches et mon sexe glissa hors d'elle. Elle pivota lentement vers Zeke qui se tenait là, à genoux au bout de lit, ses membres tremblants.

Ses membres humains.

Sa peau, ses muscles. Sa respiration.

Son sexe mou entre ses jambes, car il avait du sang dans les veines.

Du sang humain.

Lilianne tendit sa main vers lui. Il la regarda pendant quelques secondes, comme peureux de découvrir la sensation de la peau de Lilianne sur sa peau à lui.

Car il était humain.

Il était... humain.

Humain. 

**

🥵🥵🥵🥵 C'EST CHAUD CHAUD CHAUD 🥵🥵🥵🥵

Parce que vous êtes toutes bien patientes 😎 C'est cadeau !🤣🤣

Qui avait pensé à cette possibilité pour Zeke ? 🤪🤪

Il reste un dernier chapitre. Je vous le posterais ce soir si vous êtes sages 😎🤣❤️

Devinez qui est le dernier chapitre ? 😁

La bise 😘

Taki et Ada'

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top