46 - Hunter
Viktor avait une longueur d'avance. Clairement. L'embrasser comme ça, comme s'ils étaient dans un lit, elle toute nue sous lui, c'était osé. Malin aussi. Et définitivement agaçant. Il fallait que j'avance mes cartes, que j'abatte mes atouts sans craindre de perdre. Il n'était même pas question de victoire ou non. Juste d'être avec Lili, comme je l'avais toujours été, mais avec plus.
Beaucoup plus.
Parce que maintenant, nous n'étions plus des enfants. Parce que lorsque je le regardais, je ne voyais que la femme qu'elle était et que j'avais envie de découvrir.
Centimètre par centimètre.
Avec mes doigts. Avec ma bouche.
Putain, voilà que je recommençai à avoir une trique d'enfer.
Patrocle ricana.
— L'apanage de la jeunesse, hein.
— Laisse-moi tranquille, grommelai-je.
— Si tu ne veux pas qu'on finisse au poste pour exhibitionnisme, arrange-moi ça.
— Oui, papa.
Je fermai les yeux, inspirai très, très fort pour calmer mes ardeurs.
Mon envie.
Mon besoin.
Bordel.
— Eh bien, il t'en faut peu dis donc, se moqua Zeke.
Je lui grognai dessus, me concentrai sur ma glace et plus sur Lili. Elle était putain de magnifique dans cette robe, les cheveux détachés. J'avais envie d'y glisser mes doigts, d'embrasser sa nuque et...
Je me raclai la gorge. Patrocle me tapota l'épaule, plein de compassion pour mon état. Je coulai une œillade en direction de Viktor. L'enfoiré gérait tout ça très bien. Lili rit à une bêtise qu'il lui souffla à l'oreille. Il n'arrêtait pas de la toucher, de l'effleurer. Moi, je devais me retenir parce que sinon, j'allais finir par venir dans mon short.
Comme un gamin sans expérience incapable de se retenir.
— Tu veux continuer à te balader ou on remet ça à demain ?
J'avais fini par les rejoindre. Vik m'offrit un petit sourire triomphant. Petit malin, va.
— Si on veut faire quelque chose de notre soirée, ce ne serait pas mal d'aller se reposer un peu, dit Vik.
— Rentrons alors, c'est vrai que je suis un peu fatiguée.
Le léger décalage horaire et la chaleur n'aidaient en rien. Je pris la main de Lili et Patrocle se chargea de prévenir notre chauffeur qui nous récupéra sans problème.
De retour dans notre suite, Patrocle nous abandonna pour aller voir où étaient Ephraim et Orion. Je passai par une douche bien fraîche et abandonnai l'idée de porter autre chose qu'un short, même si l'intérieur était climatisé.
Sur notre conversation de groupe, plusieurs messages nous attendaient et Viktor avait même déjà envoyé quelques photos. Moi je gardai celle de la boutique avec Lili pour moi. Bientôt mon téléphone serait rempli de clichés d'elle. Et cette idée me plaisait beaucoup.
Lili me retrouva dans l'immense espace de vie, là où un canapé disproportionné prenait une bonne partie de l'espace. J'y étais allongé, zappant les chaines à la télé, sans trop savoir quoi mettre.
Elle avait enfilé un short qui dévoilait ses longues jambes et un croptop qui me laissa voir son tatouage du Clan Matras. Savoir qu'elle le portait ne faisait qu'attiser ma colère. Que me rappeler qu'à cause d'eux, elle avait été toute seule pendant trois ans.
Sans personne.
Sans nous.
— Viens t'allonger, soufflai-je.
Je la voulais contre moi. Sur moi. Là. Sa tête reposa sur ma cuisse et je ne me retins plus d'y plonger les doigts.
— Réveille-moi si je commence à baver.
Mon corps fut secoué par mon rire. Viktor surgit à son tour et vint s'installer à ses pieds. Il souleva ses jambes pour qu'elles reposent sur les siennes et il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que Lili s'endorme.
— Tu crois qu'on arrivera à l'empêcher de croiser Zeus ? soufflai-je après de longues minutes de silence.
Viktor releva son regard de son écran, les sourcils froncés.
— Je ne compte pas la lâcher d'une semelle. Et toi ?
— Moi non plus, approuvai-je.
— Alors c'est réglé.
J'aimais cette détermination qui faisait écho à la mienne. Nous avions vécu longtemps dans le mensonge alors maintenant, il était temps d'agir.
Pour Lili.
Même si je savais qu'il n'y aurait pas que du bon lors de notre séjour, je voulais qu'elle reparte d'ici avec de bons souvenirs.
Avec le sourire.
Pour qu'il y ait d'autres voyages.
D'autres souvenirs. D'autres instants ensemble.
Il nous fallait juste faire très attention aux jours à venir et à la soirée. J'avais confiance en Ephraim, Patrocle, Zeke et Orion.
En Viktor aussi. Il n'arriverait rien à personne. Surtout pas à elle.
Je dus m'assoupir moi aussi. Pas très longtemps, car lorsqu'une vague de plaisir me heurta, je fus alerte très rapidement.
Un sursaut. Une interrogation aussi. Qu'est-ce que...
Lili.
Ma main reposait sur l'un de ses seins, mon pouce bien trop
sur
son
téton.
Qui pointait, parce qu'elle ne portait rien sous son haut. Oh putain.
Oh putain de...
J'allais pour retirer ma main, parce que bordel, ce n'était pas voulu, pas planifié, pas normal, mais son souffle s'échappa d'entre ses lèvres et lorsque je baissai les yeux, je croisai les siens, sa tête toujours sur ma cuisse.
— N'arrête pas.
Mon sexe se durcit instantanément.
— Lili...
— S'il te plaît, Hunt...
Mon pouce passa sur son téton et elle gémit. Je déglutis, la bouche sèche, du feu liquide dans mon bas ventre.
Viktor était toujours là, sa main enroulée autour de la cheville de Lili, accroché à elle alors que son ventre se soulevait sous le plaisir que chacun de mes gestes lui envoyait.
Des décharges.
Je ne faisais qu'effleurer son téton et elle se liquéfiait.
C'était... incroyable. Putain de magnifique.
Mon autre main vint cueillir son deuxième sein et je pinçai les deux mamelons en même temps. Je crus que j'allais jouir dans mon short au moment où elle couina de plaisir.
Son énergie heurtait la mienne. Appelait mon pouvoir qui commença à se presser contre ma peau.
Il voulait sortir, venir à sa rencontre. Se mêler au sien.
Je haletai, eut encore plus de mal à me maitriser lorsque Viktor laissa sa main remonter le long de la jambe nue de Lilianne. Ses doigts jouèrent avec les bords de son short avec de disparaitre en dessous.
Elle ferma les yeux, mordit ses lèvres. Je dévoilai sa poitrine, observai les pointes de ses tétons qui me narguaient, qui n'attendaient que de se faire caresser.
Mordre.
Je me penchai. Lapai le premier, roulai le deuxième entre mes doigts.
Elle gémit plus fort.
La pièce saturait de nos énergies.
De nos pouvoirs.
Une voix chantait dans mon esprit.
Anamchara. Anamchara. Anamchara.
Mes dents mordirent sa chair.
Viktor grogna lorsqu'il dû sentir à quel point elle était trempée. Elle ondulait sur le canapé, son dos se soulevant par moment.
Lorsque les sensations étaient trop fortes.
Trop d'un coup.
Entre ma bouche et les doigts de Viktor.
Son désir grignotait ma peau, remontait le long de ma colonne vertébrale. Je voulais l'entendre jouir. Je voulais qu'elle vienne sur les mains de Vik.
Qu'elle gémisse nos prénoms à tous les deux.
Son souffle eut un loupé.
Vik ferma les yeux.
Je suçai son téton. Le suçai fort, presque à lui en faire mal.
Son cri éclata dans l'air alors qu'elle se laissait aller.
Qu'elle nous donnait ça.
Qu'elle lâchait prise. Parce que c'était nous, parce que nous lui avions fait du bien. Tous les deux.
Je sentis mon propre liquide couler le long de ma queue. Putain. Putain. Ça avait été inattendu.
Incroyable.
Magique.
Lorsqu'elle bougea, je l'observai venir sur moi à travers mes cils. Elle s'installa à califourchon, pressa ses seins contre mon torse, sa bouche contre ma bouche.
Satisfaction.
Je l'embrassai dans un grognement animal, mon poing dans ses cheveux. Je m'appropriai sa bouche, m'enroulai autour de sa langue.
La marquais.
La possédais.
Elle était à nous.
Et nous étions à elle.
Depuis le début.
Et jusqu'à la fin.
**
Et voilà comment bien démarrer la semaine 😎
Un plaisir vraiment 😁😁😁
La bise 😘
Taki et Ada'
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