Salut stalkers de papier !
(Ça le fait comme début ?)

Je sais pas trop comment on commence un chapitre. Même pas trop comment on en écrit un non plus. Mais bon, puisque Martha insiste... Je lui dois bien ça après avoir refusé toutes ses dernières idées. C'est pas contre elle hein, mais dominer le monde, réduire l'humanité en esclavage, prendre notre destinée en main, tout ça, tout ça... Flemme un peu. Vous trouvez pas ?

Et puis notre grand Félix aurait pas été très heureux. Le pauvre chou, déjà que là c'est pas idéal... (J'en dis pas plus parce que Martha va m'engueuler si je divulgâche "l'astre et la brume". Ou j'sais pas trop quoi. Bref.)

Donc apparemment je dois reprendre à l'idée de Philou. Bah c'est simple hein, après que Martha ait dit tous ses plans pas très attrayants, il s'est lancé dans un discours dont il a le secret. J'ai pas trop écouté mais ça faisait un peu:

"Mes chers camarades Marcsistes ! Blah blah blah... Félix nous a tout donné: son temps, son argent, son amour... Il est pour nous un maître, que dis-je, un dieu ! Blah blah Félix est incroyable blah blah... Ainsi, ses êtres aimés, favoris, sœur et futur mari, sont aussi des créatures que nous devons chérir, gâter et vénérer ! En effet, blah blah blah ils sont géniaux blah blah blah... Je propose ainsi que nous dédions la récente évolution dont Félix le magnifique, le merveilleux blah blah Félix est super... nous a doté à servir nos fantastiques idoles ! Mais quelle sera donc notre première mission ? Nous pourrions commencer simplement en aidant l'adorable, fabuleuse... blah blah blah Mina est très waouh... avec ses devoirs; mais nous ne connaissons rien à l'éducation humaine. Nous pourrions aider le fabulissime, sublimissime, splendide Félix avec la bijouterie; mais risquerions de faire fuir les clients. Car nous sommes nulles, inutiles et blah blah on ne vaut rien en comparaison... Mais il y a une chose que nous pourrions faire ! Car malgré leurs très nombreuses qualités, Félimarc n'est pas très doué pour voir l'évidence. L'amour parfait, le fil rouge du destin, la passion blah blah synonymes... qui les unit. Alors poussons-les l'un vers l'autre. Devenons les cupidons du XXIème siècle, les artisans de leur romance, blah blah blah blah blah.... Camarades ! Êtes-vous avec moi ?"

Lancer une dictature, ça avait l'air franchement plus technique donc on a accepté.

Maintenant, la question était comment s'y prendre. On a chacune proposé une idée. Martha s'est lancée sur semi-assassiner Marc parce que "dans le feu de l'action" ou je sais pas trop quoi. Philou a essayé d'expliquer un truc mais il s'est perdu sur la génialitude du Félimarc au milieu; après tout un discours flemme d'attendre la fin. J'ai dit qu'on pourrait littéralement les pousser l'un contre l'autre mais ils ont pas eu l'air convaincus. Après y'a eu d'autres idées mais je me souviens pas de tout. Toujours est-il qu'on a fini par choisir de se documenter sur les pratiques humaines en matière de romantisme: chacun est parti à un endroit différent. Sauf Minako, qui est restée accrochée à son mur pour faire le guet.

Moi je savais pas trop où aller et j'avais un peu la flemme. Donc je suis juste descendue jusqu'au trottoir et j'ai regardé les gens passer.

C'était cool. Y'avait des gens.

J'ai bien aimé la coiffure cheloue du quatrième monsieur et le jogging léopard du huitième monsieur. Et la première madame était trop gentille avec son chien, ça se voyait qu'ils s'appréciaient vraiment.

Le problème avec les couples c'est que je sais pas trop à quoi ça ressemble. Par exemple j'ai cru avoir fait du bon boulot mais Minako m'a signalé qu'un chien et son humain c'était pas une romance. Pourtant c'était de l'amour hein, mais pas le type qu'on cherchait. Bref, j'y suis retournée et j'ai attendu d'avoir plusieurs pistes pour un peu moins me planter.

Quand j'ai vu des adolescents rentrer, je me suis dépêchée de revenir à la maison avant Félix. Et là, mes sœurs attendaient pour le debrief.

Voili voilou, j'espère que c'était quand même pas trop trop foireux. Je laisserais Philou ou Minako satisfaire Martha la prochaine fois, je crois qu'écrire c'est plus leur truc.

Bref, bisous ?