Chapitre 3
En levant ma tête, je vis que j'étais dans ma salle de classe, à ma place. La salle était propre, presque vide et il faisait nuit noir dehors. J'étais toute seule dans cet espace clos. M'avait-on oublié à l'intérieur?
Je me levai et alla à la porte. Bizarrement, elle n'était pas fermée à double tour. Kuruya avait perdu les clefs?
En allant dans le couloir, je vis soudain une lumière bleutée venant du fond. Le portail!
C'était mon occasion de rentrer à la maison, de quitter ce monde donc je ne savais rien! Mon séjour ici avait assez duré, même si j'avais eu de belles expériences. Au revoir Tomoyo, Shino, Natsu, Aoi et toutes les autres personnes que j'ai connu ici! Je vous aime, mais ma place n'est pas parmi vous!
Je me mis donc à courir à toute vitesse vers le portail, de peur qu'il ne se ferme avant que je puisse.
Soudain, j'entendis un bruit métallique venant de la lumière. Alors, des dizaines de soldats en armure se déversèrent dans le couloir. Les soldats de feu avaient traversé la brèche!
Aussitôt, des cris retentirent dans le bâtiment et dehors. Des feux brûlaient de partout, incitant la panique des élèves, pourtant absents il y a quelques secondes. Les Hommes en armures me dépassèrent et se mirent à massacrer les élèves. Tous ces visages que je voyais tous les jours dans les couloirs sans même m'en rendre compte disparaissaient devant mes yeux sans que je puisse rien faire! Ils étaient tous en train de mourir...par ma faute.
Je me retournai alors vers le portail, comme si j'espérais que quelqu'un vienne m'aider. Alors, 101 apparut, comme par magie, au bout du couloir. Elle avait quelque chose en main. En courant vers elle, je vis que c'était une montre, un appareil pour lire l'heure que Shino portait aussi au poignet, mais avec une protection de métal et une chaîne dorée.
Quand je fus presque à son niveau, je trébuchai et tombai à ses pieds. Elle se baissa alors et prit mon visage, tout en me disant d'un ton amer:
<< Tu vois, je t'avais prévenue!>>
Mais soudain, le corps de ma gardienne fut traversé par une main, qui se posa sur ma tête et me caressa les cheveux. Une voix pleine de tendresse me dit:
<< Non Maya! Tu n'y es pour rien! Tout ça la faute de...>>
Je me réveillai alors, couverte de sueur. Shino était penché sur moi, aussi paniquée que surprise:
<< Ça va Maya?
– Oui, répondis-je. J'ai juste fait un cauchemar.
– Tu nous raconteras dans le bus! Viens, on part dans 15 minutes
– J'arrive! >>conclus-je en me relevant.
Mon amie quitta alors notre chambre.
Cette voix à la fin de mon rêve... C'était la même que j'avais entendu en traversant le portail!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top