L'oiseau éphémère posa sa dernière plume

Avant de fermer les yeux dans sa couverture.

Il enferma ses secrets à double tours, dans les profonds méandres du silence obscur

Derrière l'armure en béton qu'il a construit, seul dans sa solitude.

Il dessine un monde pour s'évader,

Plonger dans des histoires inventées.

L'ombre est toujours là, cachée,

Pendant que le miroir ne fait que refléter l'oiseau blessé.

Devant le grand soleil, un chemin est apparu,

Le pirate et ses bouteilles brisées ont presque disparu

Et les chants des corbeaux me rappellent toujours de lointains souvenirs.

Au loin, je la vois, elle est toujours là

Sur son fil rouge cousu sur sa bouche,

Elle ne partira pas.

Seule dans ses pensées vides, elle était une poupée qui s'était perdue,

Égarée, puis trouvée par terre abandonnée.

Face au danger, son insouciance envolée,

Et maintenant elle est là, recroquevillée,

Et pendant ce temps, l'oiseau éphémère regarde son monde prendre vie, en plein rêve dans sa couverture.

Dans le palais des sages qui n'est désormais qu'un passé à détruire,

Malgré que la poupée a vécu jadis ici

Et les ombres qui ont parcouru ses peurs,

Ne seront plus que des malheurs.

Comme le pirate et sa femme engloutie par la mer

Et la fille aux cheveux rouges, n'était juste qu'une sorcière.

Pendant que le vilain petit canard essaye de retrouver le chemin,

L'oiseau le sait, que rien n'est encore fini.

Parce que le monstre habite toujours ici,

Dans les couloirs de la maison sans vie,

Sous les tempêtes et la pluie qui continue de l'habiter.

@roxanne_miiss

Recueil : Écris-moi dans ton cœur – Tome II