Vieillesse
Cours dans mes os,
La fatigue dans son plus horrible crescendo,
Elle contrôle mes mouvements,
Allonge le peu de temps qu'il me reste déjà, ici, dans ce fauteuil blanc.
Et pitié, tuez cette foutue horloge !
Qui piaille, qui de mon calme, me déloge,
Tic et tac et tic et tac et tic et tac...
Finalement, je préfère de loin avoir une attaque.
L'entendre, elle, et la fatigue,
M'achèvent bien plus que mes rides,
Elles, ensemble, me rendent vide.
Je suis déjà seul et saoulé,
Pourquoi cette putain de vie s'obstine-t-elle à me garder à ses côtés ? !
Et puis mince,
Qu'on me traite de sale vieux de province,
Les mouches, elles,
Savent ce qu'il en ait,
Voient au coin de mon œil, la vérité,
Qui est partout en réalité,
De mes livres poussiéreux et fermés,
À mes bibelots démodés et abîmés.
On peut le voir si on le veut bien,
On peut voir oui,
Que pour moi, ici, il n'y a rien.
@MadnessChoice
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