Je veille la nuit dans mon abri,

Pratiquement sans vie.

Il n'y a ni étoiles, ni lune, du moins plus ici.

Et dieu sait que la recherche fut désespérante,

Presque aussi ardente que le sang qui coule de mes yeux vitreux.

Tant le temps est lent,

Tant la fatigue me guide.

Les bruits de fond ne font que me rappeler ma solitude.

Et les ridules qui se forment sur mon visage ne sont pas dues aux éclats de rire d'un grand-père à la barbe blanche,

Mais aux grimaces sans humour d'un vieil incapable de prendre sa revanche.

Au moins, je finirais ange.

@MadnessChoice