Piano



Piano à parure morte

Sur ses vieilles touches poussiéreuses

Les doigts graciles du pianiste,

Papillonnent là, avec dextérité

Tissant la dentelle fragile de musique.

~ Dessin raffiné de l'artiste ~

Les cordes s'animent d'un frisson léger

Et s'échappent alors

Des perles de rosée

Telles des larmes de cristal

Qui se brisent au sol

Une cascade de triste sonorité.

Le pianiste se laisse transporter dans ce monde magique

Dans lequel, on lui chante ses maux, à l'infini.

Son âme frétille,

Vibre de tant de lumière et de couleurs mélodiques

Comme une plume dansant au rythme du vent,

Léger.




@LeaarI

Recueil : Les poètes sont des oiseaux

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