Il doit être ferme et parfois sans appel.

Mesdames, et surtout Messieurs,

Pourquoi poser des questions fermées si, dès le départ, vous n'en acceptez pas la réponse ?

C'est d'autant plus flagrant quand il s'agit d'un « non ».

Vous obligez votre interlocuteur à partir dans des argumentations.

Vous finissez par le pousser dans ses retranchements.

Irrité et à bout d'arguments, il devient de plus en plus virulent.

Du coup, votre orgueil en prend un coup (notez bien que je ne parle pas d'amour-propre, car si vous en aviez un minimum, vous vous seriez contentés de la première réponse).

Vous prenez la position de victime et tentez de faire culpabiliser l'autre.

Alors maintenant ! ÇA SUFFIT ! un NON est NON !

Il n'a pas nécessairement besoin de justification.

La frustration est vôtre. Passez dignement votre chemin.

À bon entendeur !

J'allais oublier : si vous avez des enfants, apprenez-leur le sens du mot « non », vous vous épargnerez, pour l'avenir, bien des tourments.

Anastasie Alamartine

(7 août 2017)

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@Anastasie93

Recueil : Quand le cœur fait une pause...