Langueurs



Dans le parc solitaire, glace

Un corps. Son cœur mobile,

Son cœur chaud. Immobile,

Beau, attendant, une grâce.

Il apprécie les visages

Du nouveau temps qui s'installe.

Il apprécie les fleurs, leurs pétales.

L'irritent, les bribes bavardages

De quelques passants,

Oiseaux, abeilles, vents.


Dans le parc solitaire, erre

Un homme aux vêtus noirs,

Qui ne se vautre à en croire

Cette couleur, et ses airs.

Un veuf dont la vie

Est en cercueil,

Bien avant le deuil,

De sa dame, une Sémiramis.

Mais qu'il pleure,

Sans larmes, à toute heure.




@juvenais

Recueil : L'As de cœur

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