La jeune fille souriante au prélude du printemps

Épanouie, heureuse, son cœur se délivre

Vers un chemin de fleurs, parfumé, éclatant,

Ô temps de l'insouciance, la jeunesse est si belle !

La jeune femme, comblée de caresses voluptés

Par un beau soir d'été, sous un flot de promesses,

Elle prend son essor, en joli papillon,

Et séduit un cœur, en rencontrant Cupidon...

La femme mûre cueille les fruits de l'automne.

Sous des baisers maternels, des vœux inachevés,

L'amour véritable, pure utopie, dans son cœur résonne,

En triste réalité, le rêve s'est transformé.

La femme âgée, nostalgique, à l'apothéose de sa vie

Repasse en mémoire le film abouti

Que d'amères larmes souvent versées,

Sans amour, aurait-elle existé ?

@LeaarI

Recueil : Les poètes sont des oiseaux