Fées et Mères



Aux fleurs éternelles

Le regard sombre, admirées

Se dévoilant, si belles

Pour parcourir, toujours, l'éternité.


De toutes ces Mères

Dans ce Monde, assassinées,

Elles quittent les pères

Préférant ainsi leur unique Liberté.


Du fin fond du Miroir

À l'Ouest des Rêves éternels,

Elles fuient,

Pour ne vivre que l'Amour maternel.


De la fleur fanée

Qui n'a jamais osé rêver,

La Rose Trémière inouïe

Offre la tendre épine rabotée.


Cette douce Rose

Aux meurtris mille visages,

Parcourt ce Monde prédit

À la recherche d'aucun mirage.


Vie, belle et sincère, lui disait-on

Ne demeure qu'une utopie

À ces Roses Fées et Mères

Sans fin.




@LeaarI

Recueil : Les poètes sont des oiseaux

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