Le paradoxe du stone



Ses yeux étaient rouges, piqués

par la fumée aspirée,

par les deux, trois, coups tirés,

ces coups les piquaient.

Avant la délivrance,

ils étaient embués,

éteints dans cette ruée

du manque, de la dépendance,

Sur son front, ce front de fiévreux.

Deux, trois gouttes le perlaient,

Il en était prêt à chialer,

Il était malheureux.

Ses mains moites, il tremblait,

puis il sortit, roula un joint

qui brûla, entre les coins

de ses lèvres, l'emballait,

Il me disait, « la chaleur dans la trachée

qui descend, pénètre les poumons,

de là, aux organes, puis remonte le long

de mon corps, l'envie à cet instant de m'en débarrasser

Par un souffle, m'émeut

m'élance dans l'ataraxie,

L'univers de non si,

si je pouvais..., là où je peux.

Pourrait vivre le rêve des Sixties

Et même si mon paradis paraît éphémère

J'atteins peut-être La Terre Mère,

Et oublie les gens qui me disent

Ce souffle, ces herbes,

Ce parapluie ne tiendra pas, l'addiction.

Voilà le prix de ton mal, l'addition.

Ceux-là n'ont pas le bon verbe. »




@juvenais

Recueil : L'As de coeur

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top