Poème 24 - Le chien squelette

Je ne ressemblais plus à un chien
Je n'étais plus rien
Mes poils n'étaient plus là
J'avais si froid

Mes côtes saillaient ma peau
Mon bassin était si visible qu'il effrayait les rares passants
Ma colonne vertébrale était si ressortie qu'on l'apercevait sur mon dos
Mes yeux étaient si vides, il n'y avait rien à part le néant

Mes organes internes étaient si affaiblis
Je ne savais pas pourquoi j'étais encore en vie
Personne ne me venait en aide
J'étais devenu une bête si laide

J'avais encore l'espoir de voir mon maître
Là au soleil levant,
Sous ses rayons apparaître
Mais ses pas n'étaient jamais audibles, je n'entendais le vent

La faim me tordait l'estomac
Ma gorge était si asséchée
La boue et la terre recouvraient mon corps qui procurait de l'effroi
J'étais si faible, je me suis écroulé.

Mais pourtant,
Ce n'était pas fini.
Non, cette femme était là auprès de moi, me caressant et me susurrant
De doux mots pour la première fois depuis

Des jours, des semaines, des mois peut-être
Elle m'a pris dans ses bras et m'a emmené
Elle s'est occupé de moi, l'être
Si fragile et si apeuré

Mes poils ont repoussé
J'ai pu refaire mes premiers pas
Depuis si longtemps j'ai pu marcher
J'ai repris des forces et du poids

J'étais totalement changé,
Cette femme m'a sauvé,
Moi le chien squelettique,
J'étais devenu le chien magnifique

Jamais je n'aurais survécu sans elle.
Si elle avait baissé les bras,
Si elle ne m'avait pas pris dans ses bras,


J'aurais pu dire adieu à ma vie.
Alors... Du fond du cœur je la remercie.



C'est grâce à cette vidéo que mon père vient de me montrer que j'ai eu cette inspiration pour ce poème. Attention peut choquer les âmes sensibles !

https://youtu.be/jyLNkbJghRE

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