29. Vais-je véritablement réussir ?

Je reviens vers Ividewi. Elle est toujours troublée, mais elle essaye de se contrôler.

- Tu n'as pas peur ? Me demande-t-elle.

- Non. Pas du tout. Pourquoi ?

- Mais parce que tu es faible.

- Non. Je suis... quelqu'un de nouveau. L'énergie coule en moi comme une rivière. Je suis une rivière. La rivière de ma propre âme. Je ne suis pas faible.

Elle me toise avec dédain. Elle ne semble pas convaincue. Elle ricane.

- Tu crois à ces conneries, toi ? Tu es ridicule.

- Alors, qu'est-ce que tu crois que tu es ?

- Rassure-toi, je suis néfaste de base. Je me retiens de t'attaquer dans le dos, voilà tout. Tu semble aimer la discussion... pauvre petite chose. Tu es trop gentille pour me faire quoi que ce soit.

Elle a tellement tort.

- Ce dont tu viens de parler, ce n'est pas de la gentillesse, c'est de la passivité. Je ne suis pas faible. Si c'est juste, je n'hésiterais en aucun cas à te tuer. Et c'est juste.

Elle ne semble pas me croire. Elle vole vers la gauche, là où ils sont tous rassemblés. Non, elle n'oserait pas !

- Tu auras bien besoin d'aide, n'est-il pas ? Alors voilà, tous ceux en bas sont tes alliés ! Je te laisse me battre.

Elle éclate d'un rire sonore. Un rire affreux. Je pourrais m'éloigner, mais ils ont tous entendu. Je ne peux rien faire. Je ne peux pas les convaincre tous.

- On va t'aider (t/p) !

- Non ! S'il vous plaît, je vous en prie, ne faites pas ça !

Quelqu'un nous rejoint dans le ciel. Kaz. Je vais pleurer. Je vais vraiment pleurer. Et puis tout ceux qui ont des ailes me rejoignent. Je ne dois pas pleurer.

- Je vous en supplie, redescendez, allez vous cachez ! Je vous en supplie... !

- Jamais.

- Mais Pologne ! Si jamais ils vous... il vous... je dois le faire seule ! Je... et pour toi, Allemagne, tu... je...

- Je ne redescendrais pas.

- Moi non plus. (t/p), mon amour, ma vie, mon soleil, je ne peux pas te laisser seule dans la souffrance. Nous ne pouvons pas.

Leurs mots me touchent, mais quelque chose semble manquer.

"Je me retiens de t'attaquer dans le dos."

Non !

- Écartez-vous ! Par la plus grande des pitiés !

Je ne l'avais pas vu venir assez vite. J'aurais dû me reprendre tellement, tellement plus vite ! Un grand rayon lumineux traverse l'aile droite de Pologne.

- Non ! Je vais te ramener à Allemagne, il va te soigner, je te le promets ! C'est ma faute, j'aurais dû...

- Aïïïe... non, c'est... ouch !

- Ne parle pas, je t'en supplie, ne parle pas !

-... Hmmm...

Je descends. Allemagne me regarde. Je le vois, qu'il est désespéré.

- Je t'en prie, fais tout ce que tu peux pour le soigner !

Il hoche la tête. Je dépose Pologne sur le sol le plus doucement que je peux.

- Ça va aller, Polen.

- Moui... merci Niemcy.

Au fond, allais-je vraiment réussir à tous les sauver ?


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