Le journal de l'anonyme

Je m'appelle Marime, je suis l'anonyme, de ce journal intime.
Il est convert de ratures de cet accident de voiture.
Je vous décris les symptômes de ma vie, les symptômes de l'ennui
Et pourtant j'ai des envies mais elles sont parties en même temps que mon bras .
Oui je ne peux pas, je ne veux pas
Je ne veux plus, être vue .

J'utilise les mots pour créer des phrases de colère
Ces mots qui sont des ratures, qui s'envolent dans l'air
Je veux exprimer mes peurs, laisser tomber mes pleurs
Sur ce papier jauni, pourrie comme ma vie

Et si je fermais mes yeux un instant sous les goûtes pluie
laisser pour une heure m'emporter la folie
Pour revenir chez-moi ayant
bien réfléchi
Je suis enfin conquise pas la vie

Ce n'est écris nul part que la douleur ne se répare
Que l'ennuie est un rampart
Que les rêves n'ont pas d'espoir
Que la vie est un départ
Qu'un léopard est un guépard
Qu'un aurevoir sépare
Que sur la quai d'un gare on est souvent en retard
Qu'un beau jeune homme sait jouer de  la guitare
Que certaines personnes sont des barbares
Que des vielles modes c'est ringard
Qu'un ado c'est un couche-tard
Qu'une dispute est une baguare

Je suis un livre qui attend d'être noirci, par l'histoire d'une vie.

Je suis un journal intime qui ne vaut pas un centime
Mais qui à de l'estime et qui semble sublime,
Aux yeux de l'anonyme

Quand tombe la nuit, quand le calme revis. Quand on est seul dans son lit, quand on réfléchit ; Alors on vomit toutes nos idées, toutes nos envies...
Et alors, dans un livre, on écrit.

Sous nos yeux des personnages s'animent, enfin leurs yeux s'éclaircissent. Les émotions arrivent, les descriptions fond vivre.

Moi, je trouve ça très beau, quand les lettres formes des mots. Alors enfin je relève mon stylo

Un livre sans lettres
C'est comme devenir quelqu'un qu'on veux pas être.
Un livre sans mots
C'est comme une fourchette sans couteau.
Un livre qui fait rêver
C'est comme oublié le passé compliqué.

Un livre tout court
C'est un long parcours
Plein de drames et de bonnes nouvelles
Qui dit que je n'aime qu'elle
C'est une pause temporelle
Un arrêt mortel

J'ai relevé la tête pour voir le ciel gris
J'ai regardé mon plafond, installée sur mon lit
J'avais des devoirs mais j'ai rien fais
Je suis restée là, à continuer de rêver.

J'ai saisie un livre que j'ai lue
Pendant 2h, j'en est perdue la vue
J'ai saisie mes écouteurs et j'ai écouté
Des chansons tristes,  j'ai chantonné
La triste  et joyeuse épopée
De la vie déjà bien avancée

J'écris les moments de bonheur
J'écris les moments de douleur
Et peu importe les couleurs
Peux importe l'honneur
J'écris pour m'exprimer
Je dessine pour mieux envoyer

Un message fait d'espoir
Un message fait de haine 
Car le temps nous rattrape
Quand on cherche à voir cette vie qui me semble vaine
Comme si le vent traverse l'écharpe

Je veux juste être moi
Dessiner mes envies
Je veux juste te comprendre toi
A travers l'écrit

Je m'appelle Marime et je suis l'anonyme, de ce journal intime.

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