Journal...

Toi qui ne me répond jamais,
Qui est mon silence parfait,
Qui n'ose dire aucun mot,
As-tu l'idée contre mes maux ?

Je souhaiterais tant m'approcher !
J'ai ce besoin semblant fâché,
Qui me tiraille tous les muscles,
Semblant être mon fin miracle...

Journal libre de mes pensées,
Saches, qu'elle vient me hanter
Dans ma réalité ou non,
Dans mes rêves de collisions.

Quand elle est là, elle englobe
Tous mes merveilleux proverbes,
Toute ma notion, ma raison.
Le monde perd sa conception.

Je voudrais qu'elle me partage
Son adroit monde si mirage,
Son grand mystère des eaux sombres,
Ses pensées qui lui font de l'ombre.

Mais, dans toutes ses perfections,
N'y a t'il pas le mal au fond ?
Une douleur très nébuleuse 
Qui rend Saturne si précieuse.

N'est-ce pas un rempart contre
Des souvenirs peinants, des monstres,
Des tortures misent au silence ?
Saturne, je veux savoir : qu'est-ce ?

Le mystère me ronge l'âme
Tel un chien que l'on affame !
Ces insu bloquent mon doux souffle,
Et taquinent mes nerfs de gifles.

Alors cher et tendre journal,
Chasse le, trouve le, tue le,
Trouve en moi l'insurmontable !
Transforme donc ma peur affable !

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