Flash-back Lucien 2

Flash-back  Lucien :

Sa respiration était difficile, de petites fourmis grignotaient de partout sa vision.

Lucien se sentait compressé. Il gémit, il avait mal, mais où exactement ?

-Ma... man ? tenta-t-il d'appeler.

Ses paroles lui faisait mal, sa voix était faible et ressemblait à un sifflement. Avait-il vraiment réussit à dire ces mots, ou était-ce son imagination ?

Il voyait tout, il ne voyait rien. Tout ce qui l'entourait était brisé et cabossé. La voiture ne ressemblait plus qu'à une chose difforme privée de sens et elle était sur le dos.

-Lucien.

C'était la voix de sa mère. Quand son prénom fut prononcé par cette voix si familière et agréable, il se redressa légèrement. Il grimaça, Lucien avait vraiment mal... Partout.

- Ça va, mon cœur ? demanda sa mère faiblement.

Il avait mal à la tête, il avait dû se cogner. Chaque mouvement le faisait souffrir, mais il devait regarder l'état de sa mère sur sa gauche. Il devait juste tourner la tête... Un simple geste... Il devait...

Le mal de tête lui déchirait pourtant toujours le crâne, sa tête bourdonnait comme une guêpe folle. Ses yeux se posèrent sur son torse.

Son ventre se soulevait de façon irrégulière, son cœur battait tout les record de vitesse, sa respiration était trop rapide et l'essoufflait. Il était terrifié et cru à plusieurs reprises qu'il allait s'évanouir de douleur.

Mais non. Peut-être qu'être rêveillé en cet instant était pire qu'être endormi ?

Il était encore accroché à la ceinture de sécurité. Sur cette ceinture noire, du sang coulait.
Son sang, comprit-il rapidement.

Un énorme bout de verre, de sa fenêtre sûrement, s'était, il ne sait comment, enfoncé dans son ventre. Il le voyait dépasser, comme le narguant en faisant saigner son T-shirt bleu.

Il était blessé. Il gémit à nouveau et eu un haut le cœur à la vue du sang. Il détestait le sang. Un gout métallique envahissait sa gorge, sa bouche était pâteuse, il avait du mal à articuler. 

-Ça... va. répondit-il à sa mère.

Lucien ne voulait pas inquiéter sa  merveilleuse mère. Il devait regarder son état à elle ! Même si sa tête le faisait voir trouble à chaque fois qu'il la bougeait un peu. Sa mère était plus importante que lui, plus importante que tous les problèmes du monde !

Alors, avec tous les efforts du monde, il tourna la tête vers sa génitrice en demandant :

-Et toi ça va ?

D'abords, il vit trouble, puis, sa vue redevint nette.  Il aurait préféré qu'elle reste trouble...

Quand il la vit, il sut que ça n'allait pas, malgré son doux sourire qu'elle lui rendit.

-Oh... Maman...

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