Si je te parles de moi, tu ne trouveras rien.

Je suis comme ces gens qui peuplent la terre entière,

J'essais d'être ce que les autres sont de plus clairs,

Pour éviter le rejet ou traité de vaurien,...

Avec toutes les méchancetés que l'humain est

Prêt à accomplir pour son seul salut personnel, 

Sa soif de toutes connaissances universelles,

Sa si grande envie d'un pouvoir illimité !

Toutes ces choses rendent le monde entier faible.

Les gens deviennent inintéressants, sans scrupule,

Ils sont frêles, sans but dans la vie... Ridicules.  

Et je fais parti de ce monde désagréable. 

Pourtant, cher journal, au fond de moi, je ne crois pas.

Je ne peux être cette personne de pouvoir !

Je suis Lucien, terrifié par les regards,

Timide, ne décrochant qu'un petit mot sur trois.

Je suis ce Lucien qui écris dans un journal

Car il est incapable de parler à voix haute,

Malgré son cerveau inondant d'idées abondantes,

Qui parfois, souvent, semblent sortir de la normale.

J'aimerais bien changer, montrer qui je suis vraiment !

Mais je ne sais comment faire, j'ai peur de changer...

Ne plus savoir qui suis-je, me perdre à jamais !

Si ma vie était de suivre l'exemple des gens ?

Être... et si je n'étais pas, si je n'étais rien ?

Si je n'étais ni mal ni bien, que j'étais juste

Une vie, qui ne signifie rien ? Vie abjecte...

Être... et si je n'étais pas, si je n'étais rien ?

Mais il y a une autre vérité sur moi-même...

Depuis que Saturne est mon centre d'attention, 

Je la pense être ma gloire de rédemption ! 

La seule qui puisse me sauver de ce mutisme !