Papa, maman,

Je suis désolé. Désolé pour le corps refroidis que vous voyez, désolé pour les larmes que vous allez verser. Je suis désolé de vous laissez expliqué à ma petite sœur pourquoi je ne serais pas là ce soir à table. Je suis terriblement désolé pour ces mots durs, peut-être irréalistes et pour ne pas avoir, encore, pris sur moi cette fois là.
Quand vous entrerez de ma chambre, les médicaments auront déjà fait effet. Papa, ne t'en veux pas trop. Tu ne pouvais pas te doutais une seule seconde que j'allais te les dérober. Et toi maman, ne t'en veux pas trop non plus de ne pas avoir insisté lorsque ce que je suis rentré l'autre jour, les yeux rougis. 
J'aimerais écrire à quelques autres personne mais je ne crois pas avoir la force. Ma main tremble terriblement, non pas à cause d'un quelconque regret mais en raison de ma détresse et des médicaments qui commencent à faire effet. Mais ce n'est rien comparé aux années passées. Années qui m'ont fissuré peu à peu de l'intérieur pour laissé un trou béant dans ma poitrine. Si vous saviez à quel point sentir mon cœur battre sous ma peau me rend malade. En attendant prenez soins du votre.

"La vie est un train vers la mort. Je veux simplement prendre l'avion pour arriver plus vite au ciel."

Votre fils.