La cuisine.

L'horrible cuisine.

Appuyée à l'îlot centrale, France feuilletait un livre de recette, de pâtisserie plus précisément, sous le regard d'UK, Néo, Île-de-France et d'Empire.

« -Rappelez moi pourquoi je dois faire un gâteau ?

-Pas que toi, maman, vous quatre ensemble.

-D'accord, rappel moi pourquoi on doit faire un gâteau tout les quatre ?

-Parce que tu m'as promis mamie. » répondit le petit.

Ah oui, c'est vrai. Le matin, quand elle était allé cherché son petit ange, il l'avait regardé avec de grands yeux brillant et, d'une toute petite voix un peu triste, lui avait demandé de faire un bon gâteau avec lui...

Elle avait beau lui avoir expliqué pendant plus de quinze minutes qu'elle ne savait absolument pas cuisiner, que la pâtisserie était encore plus compliqué que la cuisine... il l'a regardait avec ses grands yeux...

Lui promettant de l'aider, d'apprendre avec elle même...

Comment résister à cette petite bouille adorable qui la suppliait du regard ? Et ce n'était pas UK ou Empire qui allaient fournir une réponse à cette question. Quand le jeune enfant leur fit exactement le même coup, demandant de l'aide à son grand-père et son grand-oncle pour faire un « délicieux » gâteau avec sa mamie, ils acceptèrent, expliquant tout de même que, si UK savait « cuisiner » ce n'était pas forcément mangeable.

Mais, du côté des De France, on avait les connaissance théorique... c'était la pratique qui leur portait de lourd préjudice ! Donc, après des centaines de tentatives de dévier Néo, France finit par appeler au secours son fils ainé, Ile-de-France ou le grand cuisinier de la famille. C'est simple, il passait tellement de temps dans sa cuisine à faire des chose délicieuse qu'il en avait fait rougir de jalousie Italia, pourtant grand cuisinier.

Pour faire simple, il vola à la rescousse des trois incompétents.

« -Alors, Néo, tu veux quoi comme gâteau ?

-Mh... je ne veux pas de tarte.

-D'accord. Un cake ?

-Non. » il réfléchit.

Laissant Ile-de-France rire doucement, se disant qu'il n'y avait pas de doute, c'était bien le fils d'USA pour être si difficile et, donc, le petit-fils d'UK. Aucun besoin de test de paternité.

Et la réaction du plus jeune confirma que l'américain était le fils de France.

« -Je veux un macaron !

-Oh, bonne idée, je connais une super pâtisserie qui... » tentative désespéré de la française interrompue par les grands yeux larmoyant de son petit-fils.

« -Je veux le faire avec toi, mamie. Ça va être amusant !

-Ah... d'accord. » résignée.

« -Tu donc faire un grand macaron ?

-Oui.

-Et tu le veux à quoi ?

-Mh... au chocolat.

-Et à la menthe ? » proposa UK, attirant quatre regards dégouté sur lui.

« -Beurk, faut que t'arrête avec ton obsession pour la menthe.

-Menthe chocolat, c'est délicieux !

-Y'a que toi et USA qui aimaient ça !

-Papa mange ça ? Il me déçoit. » tout sérieux.

« -Ok... just chocolate ?

-Oui. »

L'ainé des enfants de France hésita. Est-ce qu'il filait sa recette, pas du tout adapter pour des gens même pas capable de faire cuire un oeuf ? Ou il regardait sur son portable en tapant « recette de macaron aux chocolats facile » ? Dilemme difficile que sa mère finit par trancher.

« -Pitié, la recette la plus facile.

-Ok. » il regarda.

« -Donc, pour quatre personnes, il faut : cent vingt-cinq gramme de poudre d'amandes, cent-soixante gramme de chocolat noir et... » il s'arrêta.
Finalement, il allait prendre sa recette à lui.

« -Non, la même quantité mais de chocolat au lait, dix gramme de beurre, deux-cent gramme de sucre glace, trois blanc d'oeufs et dix centilitre de crème liquide. »

La française prépara tout ça alors qu'Empire et UK se lavaient les mains. Néo, lui enfilait son petit tablier et mettait sur sa tête une jolie petite toque.

« -C'est toi que je vais croquer mon ange. » sourit France en lui caressant la joue, le faisant sourire.

« -Tout le monde est prêt ?

-Oui. » tous ensemble, sans beaucoup d'entrain à part pour Néo.

« -C'est oui, chef.

-Prend pas tes rêves pour la réalité, mon fils.

-Pardon maman. » gêné.

« -A... alors... monter les blancs en neige, en même temps, un de vous va tamiser le sucre glace, un autre la poudre d'amende. »

Empire s'occupa de séparer les blancs des jaunes et de les monter en neige pendant que France s'occupait du sucre glace et d'uK cherchait l'utilité de faire cela tout en s'occupant de la poudre d'amende.

« -Bien. Maintenant mettre les blancs dans le mélange avec une maryse.

-C'est quoi une maryse ? » interrogea Empire.

France lui tendit une espèce de stipule en plastique.

« -Ca.

-Ah ! Ca. Je pensais que c'était... une spatule ?

-Non. Une spatule, c'est rigide, la maryse moins.

-Et ça change quoi ?

-Tout mon cher UK, tout. » France fit alors signe à son fils.

« -La suite mon ange.

-Oui ! » Néo passait tout les ustensiles hors couteaux.

« -Alors... transférez l'appareil à macaron dans une poche munie d'une douille lisse. Sur une plaque recouverte de papier de cuisson, réalisez 2 cercles d'environ 20 cm de diamètre. » lue IDF.

« -Je vais chercher une règle !

-Non mon coeur, c'est environ. » France remplit la douille, laissant Néo piquer un peu de l'appareil, qui était délicieux, et la donna à son frère.
Empire avait toujours eut le coma dans l'oeil. L'anglais, lui, essayait de faire comme son petit-fils, curieux.

« -It's very good !

-Normal, c'est les amandes qui donne bon gout. Bien, ensuite, faut laisser sécher à l'air libre vingt minutes. Pendant ce temps, la ganache. Faites chauffer la crème liquide dans une casserole. Lorsque la crème commence à bouillir, retirez la casserole du feu. Ajoutez le chocolat concassé. Mélangez à l'aide d'une spatule afin d'obtenir une préparation lisse et homogène. Ajoutez le beurre. Mélangez bien. Réservez la ganache afin qu'elle refroidisse. »

C'est l'anglais qui fit... sous l'oeil inquiet des quatre autres... il avait bien fait.
Etrangement.

« -Et oui ! Je suis cuisiner.

-Dommage que ce ne soit pas de bonne chose. »

Le britannique soupira, désespéré. Pendant ce temps, France avait mit le four à préchauffer.

« -Parfait, faut mettre les coques quinze minutes dans le four.

-Les ?

-Oui, on a fait deux cercles. » confirma Empire en montrant les deux plaques.

« -J'ai pas fais gaffe ! » s'exclama Néo en regardant.

« -Et bien mon ange, il faut suivre. » en enfournant.

Quinze minutes plus tard, les coques étaient cuites. L'étape la plus délicate arrivait, après les avoir laissé parfaitement refroidir, il fallait les décoller. Bon, pas question que ce soit France ou Empire qui s'en occupent, ils avaient une forte proportion à sous estimer leurs force... autant dire qu'ils allaient, à coup sur, casser la coque. UK y allait tout doucement, laissant France et Empire mettre la ganache dans une poche à douille...

« -Où est la ganache ?

-Dans le frigo.

-Non.

-Comment ça ?

-Elle n'y est pas.

-T'as besoin de lunette, France. » ricana l'ainé en regardant à son tour.

« -Ben... merde alors. Elle est où ?

-Et toi, tu as besoin d'un cerveau, Empire. » sourit sa soeur.

« -Euh... » Ile-De-France et Néo rougirent.
En fait, pendant que les trois s'occupait des coques, l'oncle était aller gouter la ganache et, bien sur, le petit garçon voulue en faire de même...

Finalement, ils avaient tout avalé.

« -Mais j'en peux plus moi... » soupira la française.

En reprenant ce qu'il fallait pour recommencer, comme UK s'occupait de récupérer les coques, elle dû la refaire et la remettre au froid.

« -Pardon mamie.

-Oui ben, celle ci, sera moins bonne.

-Mais non, maman, je suis sur elle sera délicieuse.

-Euh... » France eut un doute.

« -On verra. »

D'un coup, Empire regarda la couleur des coques.

« -Dites... elles sont natures les coques ? »

IDF regada.

« -Ah ! Il fallait mettre du chocolat en poudre dedans, j'ai complètement oublié !

-Faut refaire aussi des coques ?

-Oui...

-En fait, c'est toi le soucis la. » gronda Empire alors que l'anglais termina enfin de décoller.

« -What ? Ah non ! Je ne recommence pas !

-Stop. Pas grave, elles seront nature. » calma la française.

« -Oui, c'est aussi bon. Le chocolat en poudre, c'est surtout pour colorer.

UK soupira, soulagé... et la, il fit une bourde monstrueuse... il posa la main sur la coque, voulant s'appuyer sur le plan de travail, l'a cassant.

« -Oh... god. »

Les trois lui lancèrent alors un regard terrible.

« -La, tout de suite, je te déteste. » et ça venait du fond du coeur d'Empire.

« -There, right now, I hate myself even more. »

Néo piqua un bout qu'il utilisa pour récupérer le reste de ganache, première préparation, qu'il avala, content.

« -Cro bon ! » en en reprenant.

France le regardait faire.

« -Pff... pas grave, l'important c'est de ne pas gaspiller, temps qu'on peut le manger. » relativisa-t-elle, pas autant impliquer visiblement que les deux autres.

« -Yes...

-Je voulais faire un truc beau moi !

-Me too.

-Moi, je veux juste que ce soit bon. »
Ile-De-France sourit.

« -Oui, c'est vrai. » il alla chercher la ganache, volume deux made in France...

Et vie qu'il y avait un problème.

« -Maman ? Tu as fais comme j'ai dis ?

-Oui... pourquoi ? »

Il le retourna... et rien ne s'échappa du bol. La ganache était devenue solide comme du béton.

« -Je te jure, j'ai suivit la recette à la lettre. » si sincère.

« -Non mais, je te crois... peut-être que ton frigo est trop froid ?

-Je peux la manger du coup ?

-Ne te casse pas une dent mon ange.

-Oh, avec mes dents mamie, je perce tout ! » il sourit alors de toute ses dents, chose très rare pour Néo...

Et, en même temps, quand on voyait qu'il les avaient l'incroyable dentition des Reich, on pouvait imaginer les raisons.

« -Peut être... on va essayer de le rendre liquide quand même. » en disant ça, France récupéra une casserole qu'elle remplit d'eau mais pas trop eau, elle fit chauffer doucement l'eau et y mit le bol.

« -What is that ?

-Cuisson au bain marie. » expliqua alors Ile-De-France.

« -Euh... oui ? Bien sur. » tenta Empire, n'en comprenant plus plus.

« -C'est fou, c'est moi qui sait le moins cuisiner et, pourtant, j'en sais le plus. » sourit la française en réussissant à la rendre... complètement liquide.

« -Zut...

-Mh... pour le montage, c'est raté. »

Les quatre adultes soupirèrent. Plusieurs heures qu'ils cuisinaient... plus rien finalement. Mais Néo ne se laissa pas décourager et continua de tremper les bout de coque cassé dans le mélange trop liquide. Finalement, ils se mirent tous à le faire...

« -Pardon mon coeur.

-Pourquoi mamie ?

-Tu voulais un gâteau et ce n'est pas un gâteau.

-Oh, ben... si ? C'est le gout d'un macaron.

-Yes, but it's not a cake.

-Pas grave, je préfère manger un truc bon plutôt que regarder un truc beau. »

Il sourit, content. Soulageant les grands-parents et le grand-oncle.

« -Mais, par contre. » Néo se tourna vers son oncle.

« -La prochaine fois, tu le fais tonton !

-Promis. »

Oui, ça sera moins fatiguant de faire que de donner des ordres... surtout qu'il en avait oublié la moitié.

« -Ile-De-France, dans la bouche le chocolat.

-Mh ? » perdu dans ses pensées, il s'en était mit partout.

« -Oh, oui. »

Peut-être qu'il était encore traçasse par ce qui c'était passé avec Belgique ?

Il était surement le seul à encore y penser vue sa mère et son oncle...

(Recette trouvé sur cuisineaz)