Countryhuman : Le couple Germano Russe
Germany était enfin rentré chez lui. Il allait mieux, pour ne pas dire même était guérit et content de l'être enfin ! Pourtant, après son père et Alsace, il devait maintenant convaincre France qu'il pouvait définitivement reprendre le travail... après plus de trois mois de convalescence, il se sentait prêt à reprendre.
Reprendre sa place de dirigeant, oui, ça il en était sur, ça allait mieux. Même s'il avait encore un problème... Russie. Oui, ils se reparlaient par messages mais, depuis la fête, avec ce qui c'était passé. Germany ne comprenait pas. Il avait cette brulure à la main et... rien ? Juste, il savait que son compagnon ou ex-compagnon l'avait aussi et que ça avait un lien avec lui. Par contre, en se parlant ce soir la, le russe avait remarqué son changement vestimentaire, ils avaient un peu parlés, en tête à tête.
Par message déjà, l'allemand avait fait un gros effort pour, déjà, essayer de se faire pardonner.
« *Désolé pour tout Russie, je m'en voudrais toute ma vie. » message remplit de toute la lourde culpabilité que l'Etat portait sur ses épaules.
« °Moi aussi je m'en voudrais toute ma vie de t'avoir perdu. »
Encore pire... Germany s'en voulait atrocement, tellement qu'il se décida à continuer de répondre. Visiblement, il manquait aussi à Russie.
« *C'est moi qui est rompu.
°Tu avais des raisons. J'étais insupportable à la fin avec tout.
*Non, tu voulais t'en occuper et j'ai pas supporté ça.
°Je voulais que tu te repose un peu.
°Que tu n'as pas tout à faire, surtout pour le mariage.
°J'aurais pas dû t'imposer de ne pas inviter ton père et, ensuite, changer d'avis comme ça. »
En lisant ça, quelque chose le frappa.
« *Tu as bue ?
°Non.
°Pourquoi ? »
Le russe envoyait tout d'un coup, j'avais plusieurs messages pour une idée, jamais un message pour une phrase ou un mot. Sauf quand il était ivre. Ça lui prenait plus de temps pour écrire correctement alors, pensant que personne ne le verrait, il envoyait une idée par message quitte à en envoyer des dizaines mais, comme ça, il avait le même débit d'écriture, d'envoie en tout cas. L'allemand le connaissait assez bien pour savoir qu'il lui mentait... mais il n'avait pas envie de parler de ça.
« *Tu es sur ?
°Oui.
°Enfin.
°Un verre hier soir.
°Pas plus que d'habitude.
*Prend soin de toi.
°Germany, faut qu'on se voit.
°Faut qu'on se parle en vrai.
°S'il te plait.
°Je t'aime. »
Ce matin la, Germany hésita un peu avant de se rendre compte qu'il souriait. Juste recevoir des messages du russe lui donnait envie de sourire.
« *On verra. »
Réponse idiote qui reflétait pourtant bien sa façon de penser. Il ne voulait pas le voir, il allait craquer. Comment se remettre avec quelqu'un qu'on a frappé à mort ?
Il se dégoutait.
Il s'en voulait...
« °D'accord.
°Je t'aime. » insista-t-il, voulant clairement une réponse...
« *Moi aussi je t'aime. »
Ce que l'allemand ne savait pas, c'était que Russie avait effectivement une bouteille de vodka à la main, déjà largement entamé... et ce n'était pas sa première de la journée. Il était sortit de l'hôpital, contre l'avis des médecins évidement, et c'était enfermé chez lui. Ce qui devait expliquer l'inquiétude d'URSS puisqu'il avait l'impression de se revoir plus jeune.
Après plusieurs semaines à être ivre quasiment en continue, le russe n'arrivait même plus à ce réjouir de cette réussite. Non seulement Germany avait enfin reprit contact mais, en plus, il avait répondu au « je t'aime ». Normalement, il aurait bondit de joie... mais, trop imbibé, il resta juste figé dans son canapé, serrant doucement sa bouteille contre lui.
Grand sourire sur le visage malgré tout.
Se disant que, s'il ne voulait pas que Germany coupe définitivement les ponts, il fallait qu'il se calme sur la consommation de vodka... au moins le matin et pour commencer.
Après le dernier message, il se rendormit. Pour se réveiller, quarante-huit heure plus tard, gelé et mouillé. On venait de lui renverser un seau d'eau froide sur la tête... mais, vue ce qu'il avait but, même maintenant, il manquait un peu de réactivité. En se redressant, il vit son père devant lui, les bras croisé, pas vraiment content. Derrière lui, Lituanie et Arménie, qui lançaient le même regard à leur frère ainé.
« -Rassure moi, c'est pas toi qui a bue toute les bouteilles qui traine par terre ?
-Да, почему ? »
En entendant la réponse, le « si, pourquoi ? », le père se tourna vers ses filles.
« -On est d'accord, il se fou de ma gueule ?
-Да.
-Без сомнений. »
Le communiste prit alors un autre seau qu'il versa encore sur la tête du son fils ainé.
« -Hey ! » et cette, fois, une réaction un peu plus vive puisqu'il se redressa.
« -Mais stop !
-Нет. T'es encore saoul.
-Et ?
-Россия... ne cherche pas la дерьмо. » soupira Lituanie, emportant les autres seaux pour essayer de « désarmer » son père.
« -Qu'est-ce que vous faites chez moi d'abord ?
-Venir voir comment ça va. » en élevant un peu la voix, pas content qu'on lui a prit ses munitions.
« -Parle moins fort. » grimaça le russe... la gueule de bois arrivait.
« -Я чувствую, что моя голова вот-вот взорвется.
-Elle va exploser si je te vois encore boire.
-Pourquoi ? »
URSS vit alors encore plus rouge que sa peau mais il resta le plus calme possible. Ça ne servait à rien de lui hurler dessus, il était complètement anesthésié.
« -Parce que tu veux te remettre avec ton allemand, non ?
-Si... c'est même bien partie. Il m'a envoyé un message. »
Ah ! Enfin ! Pensa pour lui le russe, content Germany se bouge un petit peu... c'était pas de Russie que ça allait venir vue comme il déprimait.
« -Fantastique. Tu lui a répondu ?
-Oui. Et... j'ai l'impression que ça c'est bien passé. »
Pourtant, pas d'autres conversation que par message. Il ne voulait pas le voir. Pourtant ça allait mieux, Russia faisait de gros effort pour ne pas boire. Avec URSS qui avait prit les choses en mains... il n'y avait plus une goutte d'alcool chez lui. Son père le traitait comme un alcoolique, oubliant complètement que la caractéristique première d'un alcoolique était de ne pas pouvoir se passer de l'alcool. Lui ça allait très bien ! Soulageant largement le communiste, se disant que son fils n'était pas comme lui, heureusement d'ailleurs. Peut-être que c'était un coup de mou et que, maintenant que ça allait mieux, il n'allait plus se laisser aller ?
Ah !
A d'autre ! Ce n'était pas URSS qui allait tomber dans le panneau. Il surveillait Russie comme de l'huile sur le feu, pas question de lui laisser une seconde le temps de boire. De toute façon, il avait trouver toutes les bouteilles de vodka de la maison, pas très original les cachettes. Parce que, oui, Russie avait des bouteilles partout ! Pire qu'URSS.
Mais le jeune russe semblait... se remettre ? Déjà, il avait désaoulé complètement, il n'avait plus bue... mais était terriblement nerveux, comme en manque. Mais ça allait, il ne voulait juste pas admettre qu'il avait largement abusé et qu'il mourrait d'envie de recommencer.
Quand son père alla chez France, il lui envoya un message pour dire que Germany y était aussi... sacré complice que l'ex dictateur. Que les ex-dictateurs, puisque c'est Third qui a réussit à faire venir son fils. Et c'est le communiste qui retenue le jeune allemand pour qu'il parle avec le russe, atrocement nerveux.
« -Tu... es très beau. Ça te va bien ce style.
-Danke. Tu es sur que ça va ?
-Oui. Bien sur... un peu fatigué, du boulot à... » il se racla la gorge.
« -Bref. Ça va. » il sourit, se calmant, frottant sa main bruler contre sa jambe.
Ils étaient tout les deux terriblement gêné. D'un côté, Russie avait été un vrai tyran, qui commandait tout, qui imposait ses choix, forçait tout...
De l'autre, Germany était devenue complètement fou, avait perdu le contrôle et avait presque tuer le russe.
Et c'était ça le problème.
Il avait l'impression d'être son père. Les colères meurtrières, c'était du Third tout craché... pas son fils. Germany faisait tout pour ne pas être ça. La il l'a été et avec quelqu'un qu'il aimait au point de vouloir passer sa vie avec lui.
« -Tu... veux boire quelque chose ? » demanda, finalement, l'allemand, pour casser l'écrasant silence dans lequel ils étaient bloqués.
« -Non, ça va. »
Long silence avec un regard choqué.
« -Tu... tu es malade ?
-Non. Juste... après réflexion, un grand-père alcoolique, un père encore pire et Géorgie qui me répète que c'est héréditaire...
-Tu ralentit ?
-Да. Déjà essayer un mois sans rien ?
-Et tu es a ? »
Le russe pouffa de rire.
« -Quatre jours.
-Ah, oui, tu commence. Aber es ist schon gut.
-Да, конечно. »
L'allemand sourit, content d'entendre ça. Ils continuèrent de discuter, se détendant un peu, oubliant le problème. Et puis, après quelques heures à discuter comme ça.
« -S'il te plait.
-Je... je ne te comprend pas.
-Почему ?
-C'est moi qui t'es fait du mal et c'est toi qui demande pardon.
-C'était pas volontaire.
-Es könnte.
-Je te connais. » en lui prenant la main.
« -И я люблю тебя. »
L'embrassant doucement.
« -Dit moi oui, juste un diner... même un déjeuné, n'importe quoi mais avec toi.
-Tu es sur ?
-Да.
-Alors... d'accord. »
Maintenant, aujourd'hui, Russie n'avait plus bue depuis deux semaines. C'était aujourd'hui le fameux... déjeuné. Ils se retrouvèrent... première chose que dit le russe.
« -Oh, des nouvelles lunettes ? »
L'allemand avait, en effet, abandonné ses petites lunettes rectangulaire pour de grande lunettes rondes.
« -Nein... j'ai cassé les miennes en allant au travail ce matin.
-Tu as reprit ?
-Ja. France m'a enfin donné son feu vert.
-Tu as de la chance que ta maman est flexible. » se moqua un peu le Russia.
« -Si France était vraiment ma maman, tu ne te serais pas que prit un coup de tampon de validation, tu aurais dû passer en entretient.
-Ah ! Это правда так сказать... content que tu puisse reprendre. »
Il lui tendit la main...
Germany regarda, une seconde, il hésita...
Mais, en voyant le sourire de Russie, il sourit aussi avant de lui prendre la main...
Heureux de le retrouver.
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