Countryhuman : La famille Reich

Prussia

Le tout début de ce qu'on appeler plus tard la Renaissance, une femme venait de mourrir en mettant au monde un enfant.

Une petite fille plus exactement.

Une bâtarde si on veut être encore plus précis. Le père de cette enfant était un noble, celui la même qui se nommait « Saint Empire Romain-Germanique ». La défunte mère n'était rien de plus qu'une fille de paysan ayant réussit l'impensable : séduire l'un des êtres les plus puissant du monde de cette époque.

Il en avait le coeur brisé, emplit de remords pour lui avoir fait un enfant qui l'a tua... de regrets de ne pas avoir fait d'elle son épouse. C'est donc à la naissance de son premier enfant qu'il prit la résolution de ne plus jamais aimer personne. Surtout cette petite fille dont il ne savait que faire...

Il prit alors une décision terrible. Dans l'urgence, il accepta d'épouser une princesse quelconque plutôt jeune et relativement pauvre pour pouvoir lui imposer ses conditions. Soit neuf mois après leurs mariage, elle devra reconnaitre l'enfant déjà née comme le siens. En attendant, la seule héritière pour l'instant du si grand personnage resta cachée chez sa tante paternelle, la seoir de son père donc, et, ceux, jusqu'à nouvel ordre.

Ainsi elle fut nommée Prussia pour celle qui l'élevait. Une très, très gentille femme mais avec un caractère plus dure que la pierre. Elle dirigeait un territoire modeste coincé entre celui de son frère et du père d'Empire de Russie.

Sans mari et sans enfant, elle n'avait d'yeux que pour cette petite fille qui était devenue toute sa vie. Bien décidée, malgré les ordres de Romain-Germanique, d'en faire une guerrière lettrée et capable aussi bien de diriger un territoire qu'une armée, elle apprit tout à sa nièce.

A marcher.
A parler.

Lire, écrire, faire du cheval, les mathématiques, la philosophie, la stratégie, l'art, les armes, et beaucoup d'autres choses. Mais aussi et surtout, ce qui lui brisa le coeur, elle lui apprit à croire que l'épouse de Romain-Germanique était sa mère, que la jeune Prussia était ici parce que ses parents ne l'aimaient pas, qu'une fille était inutile pour eux...

L'enfant fit alors une tête si triste, pas parce que ses parents ne voulait pas d'elle mais parce que, si une fille était inutile, ils devaient aussi pensé ça de sa tante adorée... elle dit alors la chose la plus gentille qu'elle dira de sa vie : « Je n'ai pas besoin d'eux, je t'ai toi. »

Le petit rayon de soleil de sa tante...

Elle grandissait vite... et ne se comportait pas du tout comme ce qu'on pouvait attendre d'une jeune femme à cette époque. Son éducation, meilleur même que celle donnée à ses trop nombreux frères, lui valut souvent d'être qualifié « d'homme ». Bien sur, c'était pour l'insulter, l'humilier même... sauf que c'était tout l'inverse, elle, elle voyait ça comme un compliment.

« Si, pour vous, être éduquée, intelligente, capable et avoir conscience de tout cela veut dire être un homme, alors oui, j'en suis bien une. »

Elle adorait répondre, plus elle était cassante, mieux c'était, même mauvaise dans ses paroles mais, surtout, sincère. Jamais elle ne disait quelque chose qu'elle ne pensait pas, ses « je t'aime » à sa tante n'en était donc que plus touchant...

Mais rendra la première rencontre avec son père plus que complexe.

Prussia avait seize ans, pas question de porter une robe, de faire la révérence ou de ne pas dire à cet abrutie ce qu'elle pensait de lui. elle ne l'avait jamais vue mais le détestait déjà. en même temps, avec le temps, elle s'était convaincue qu'il était le seul à ne pas vouloir d'elle et, même si ce n'était pas le cas, qu'il fallait vraiment avoir un problème pour forcer une femme à avoir tellement d'enfant ! Sans parlé qu'elle savait très bien qu'il en avait après le territoire de sa tante et qu'il l'a traitait comme si elle ne valait rien.

Personne ne s'en prenait à sa tante !

Ce qui devait arrivé arriva donc. Dès qu'elle vit son géniteur, elle ouvrit la bouche... et, surement par manque de répartit ou d'intelligence, c'est ce qu'elle dit en tout cas après. en même temps, la réponse à son comportement fut qu'il mit une claque à sa fille. Mais Prussia ne broncha même pas, se permettant même de sourire de toutes ses dents pointue comme celle d'un requin.

« C'est tout ? Je n'avais même pas un mois que j'avais déjà plus de force que ça ! »

La première dispute père/fille de passa sous les yeux de la tante de Prussia... émerveillée par cette toute jeune femme qui tenait déjà parfaitement tête à un homme violant et aussi terrible que Saint-Empire Romain-Germanique.

Deux conséquences à cette rencontre : le père renia sa fille, la tante fit d'elle son héritière, lui donnant la légitimité que son géniteur refusait obstinément à lui refuser.

Trois ans plus tard, c'est à l'âge de dix-neuve ans que Prussia rencontra enfin ses frères... pour l'enterrement de leur mère. Elle ne l'aura donc jamais connue... c'est surement pour ça que ça ne l'affecta pas du tout, peut être lui inspirant juste un peu pitié pour cette femme qui n'avait que servit de « ventre » à un connard.

Quand aux autres membres de sa famille... et bien, elle était contente de rentrer chez elle et de ne plus jamais les voir ou avoir à leur parler !

Déjà, ils étaient beaucoup, beaucoup trop nombreux pour qu'elle arrive à retenir ne serais-ce que leur prénoms. ensuite, ils avaient réussi l'exploit d'être encore plus con que leur père. Sans parler de ce qu'elle entendit de sa mère... faible, naïve et précieuse créature qu'émondant de l'affection... à ce demander si elle était bien sa fille.

Tenir de son père ou de sa mère ?

La peste ou le collera ?

Le choix était rapide, elle préférait sa tante.

Ce fut le pire jour de sa vie... la disparition de celle qui l'avait élevée et aimée comme une mère. Elle n'avait que vingt-quatre ans qu'elle fut propulsée à la tête d'un territoire... sans avoir le temps de faire son deuil. Une si grande principauté n'attendait pas et elle voulait se montrer digne de la confiance de celle qui lui avait tout donnée... digne de sa seule famille. Sa première décision alla en se sens puisqu'elle renonça au nom de son père pour celui de sa tante : Reich.

Malgré cela, elle restait une femme seule au pouvoir... les débuts furent donc difficiles...

Non seulement elle devait démontrer sa compétences à son peuple mais aussi sa force aux voisins ! Chose qu'elle fit parfaitement. D'abord, elle s'allia avec Austro-Hongrois, ensuite, elle s'imposa comme le mur infranchissable pour les russes.

Même son père, arrivant à la fin de sa vie, fini par admettre un certain un talent dans tout ce qui était militaire de sa fille... s'en était au point qu'il préféra diviser son empire entre ses fils plutôt que de le laisser tomber entre les mains de Prussia...

Pas grave, elle l'aura tôt ou tard.

Pour l'instant, elle profitait un peu de la vie, suivant une des maxime de sa tante « un homme n'est que bon à tenir chaud au lit. » à comprendre qu'il ne faut jamais les laisser devenir plus que de simples amants.

Personne n'avait compris ça mieux que Prussia. C'est pour cela qu'elle les enchainaient sans remord veillant à ne jamais les laisser s'éterniser dans sa chambre et dans sa vie... jusqu'à la première tentative d'assassinat par un membre des « ombres », un ordre de mercenaire assassin réputé. C'est vers ses quarante ans que la peur de la voir mourrir sans héritier envahis ses conseillers... pas chez elle. Non, si même une ombre noir, le plus haut grade de l'ordre, n'avait put la tuer, rien ne le pouvait.

Personne n'y arriverait, elle en était convaincue.

Mais le temps l'a fit légèrement changé d'avis. En effet, bien après la première tentative... qui ne fut pas la dernière, Empire De France prit le pouvoir outre-Rhin, devenant un vrai danger, elle se décida à épouser un homme.
Enfin, plutôt un illustre inconnue qu'elle trompa allègrement !

Il était humain, de toute façon, elle en sera vite débarrassé. C'est aussi à cette période qu'elle fit la rencontre de sa vie : Russia Empire. Juste la rencontre, ils se foncèrent dedans, et elle tomba au sol. Alors, lui, polie et l'ayant clairement reconnue, lui tendit la main.

« -Madame, Извините меня.

-Ich spreche kein Russisch.

-Je comprend l'allemand, personnellement. » souriant.

« -Empire de Russie, navré de vous avoir mit à terre... votre nom ?

-Prussia.

-Oh... Russia ?

-Non, Prussia. Avec un P. » insista l'allemande, finissant par lui prendre la main pour qu'il l'aide...

« -Russia avec un P... Prussia, je m'en souviendrais. » il sourit...

Et, malgré la mauvaise blague, elle en fit de même. Ils n'avaient eut qu'à échanger un regard pour tomber amoureux l'un de l'autre. Ils étaient fait l'un pour l'autre, c'est pour cela qu'il fit le seul qu'elle laissa rester.

Il était si amoureux d'elle... fidèle, fou d'amour, fou d'elle.

Elle le trompait ouvertement... son but : le dégouter. Qu'il abandonne, qu'il ne l'aime plus.
Prussia ne pouvait pas aimer.

C'était être faible, elle ne pouvait pas l'être... mais elle ne pouvait pas se passer de lui. Il devait donc la quitter, ça devait venir de Russia Empire... chose qu'il ne fit jamais. Plutôt être le plus grand des cocues mais avec Prussia que de vivre sans elle.

Oui...

Il était si amoureux qu'il était prêt à tout lui offrir, à tout abandonner pour elle... un simple mot aurait suffit.
En même temps, elle avait battue Empire De France, mit fin à son second règne et allait unifier ses frères sous sa bannière. Elle se disait même que... que partager ça, le pouvoir avec lui...
Celui qu'elle aimait...

Elle ne voulait plus le quitter.

Tout bascula alors.

Elle était enceinte.
Un enfant... son enfant.

Quelque chose se brisa. Bientôt, elle donnera la vie. Une angoisse grandissante... que se passerait-il si elle mourrait ? Que resterait-il à son enfant ?

Elle quitta Russia Empire et s'occupa personnellement de se débarrasser de ses frères. Il n'était plus question de partager quoi que se soit avec qui que se soit. Il n'était plus question de laisser qui que se soit mettre en péril ce qu'elle avait construit... puisqu'elle ne le construisait plus que pour elle.

Il fallait faire vite.

Avant que sa grossesse ne se voit ou ne la gêne.

Et, quand elle eut enfin son fils dans ses bras, son monstrueux fils...

Elle pouvait lui offrir un territoire à sa taille, le faisant prospérer tout en élevant son enfant comme elle avait été élevé... peut-être avec un peu plus d'autorité ?

Mais, surtout, veillant à ne plus jamais revoir Russia-Empire. Après tout et, dès l'instant où elle sut qu'elle portait un enfant, sa vie ne tourna plus qu'autour de son fils.

Et quelques amants pour ne pas avoir froid les longues nuits d'hivers...

Prussia mourut quand son enfant avait tout juste vingt ans. Second Reich prit alors la place de sa mère à la tête de ce territoire. Et il n'était pas seul. Il était marié... avec une femme qu'il n'avait pas choisit. C'était un mariage arrangé par Prussia...

Une des rares erreurs qu'elle avait put commettre.

Second Reich

Second avait, et a toujours, un caractère bien différent de celui de sa mère. Tout chez lui était aussi atypique que son impressionnant physique. Dès son plus jeune âge, il était extrêmement grand sa tête rectangulaire affichait toujours la même expression de calme, neutre et silencieuse. Ça démontrait bien son tempérament, jamais un cris, jamais élevé la voix ne serais-ce qu'un tout petit peu, un calme inégalable.

Même s'il semblait en colère ou agacé, il faisait tout pour ne rien laisser paraitre, toujours afficher la même expression, peut être à peine froncer les sourcils, surtout jamais hurler, il ne supportait pas ça. Quelque chose qui impressionnait sa mère. Elle était, contrairement à ce que tout le monde pensait, très présente dans sa vie... prenant la place d'une figure d'autorité absolue emplit pourtant d'une saine affection. Ainsi, la mère et le fils étaient très liés, le plus souvent possible ensemble, surtout parce que la dirigeante était très protectrice et ne supportait pas de s'éloigner de sa plus grande fierté... qu'elle n'hésitait pourtant pas à critiquer. Pour tous ceux autour, c'était une relation plus qu'étrange pour une mère, un Etat avant tout, et un fils, qui devait être un héritier en premier. Ils étaient toujours ensemble, parfois même à se chamailler le plus « gentiment » du monde... pas toujours calmement cela dit, mais toujours avec un grand amour.

Quand Prussia mourut, son fils avait vingt ans, il venait tout juste de se marier, allait avoir un enfant... et même si elle lui avait donné la meilleure des éducations possible, elle avait peur.
Pas de la mort.
Elle était inquiète pour lui.

Second prit le pouvoir sous la tutelle de nombreux ministres compétents sélectionne avec la plus grande des attentions par sa défunte mère. Si le jeune dirigeant démontra très vite un intérêt et une bonne compréhension sur le plan professionnel avec un tempérament tout à fait adapté, il semblait souffrir de problème personnel.

Contrairement à sa prédécesseur, Second était marié. A une noble de la famille d'Austro-Hongroie...

Un mariage purement diplomatique orchestré dans deux objectifs : du coté allemand, donner un héritier à la famille Reich, du côté autrichien, préserver une alliance de longue durée sans pour autant que ça ne leur coute trop chère.

Ils étaient opposés en tout.

Lui était immense, elle était petite.

Lui était imposant, elle plus fine qu'une feuille.

Lui ne prêtait aucune importance à l'apparence physique, elle ne voyait que ça.

Le jour même du mariage, la première rencontre du futur couple, se fait posa déjà problème. Quand Second l'a vit, il regarda autour de lui, comme s'il cherchait la vrai, se disant qu'on ne pouvait pas lui avoir choisit une femme aussi « fragile » voir même « précieuse »... il n'oserait même pas la toucher !

Si la réaction du futur marié fut discrète au point de passer inaperçue pour la grande majorité des personnes autour d'eux, celle de la future mariée était bien trop bruyante :

« Je vais devoir me marier avec ce monstre ? Pas question qu'il me touche ! »

Ça commençait bien... surtout que, si le calme était sa caractéristique première, la patience ne l'était absolument pas. Elle fut la première à réussir à l'énerver... et quelle crise de colère ! Allant même jusqu'à la menacer physiquement... sans hurler pour autant, ce qui ne faisait que le rendre plus terrifiant.

Rien n'allait entre eux... c'est justement cela qui leur permis de tomber sur un accord : faire au plus vite un enfant, juste pour se débarrasser de l'autre.

Ils resteraient marié, bien sur, mais plus obligé de ce voir ou de ce parler. Quand à l'héritier, garçon de préférence, serait élever par d'autres payer pour cela afin de ne surtout pas déranger ses parents par sa présence.

La première grossesse arriva très vite... pour se solder par une fausse couche qui laissa autant le « père » que la « mère » indifférent. La seule chose était qu'ils allaient devoir recommencer... encore.

Pour encore une fausse couche qui finit de les dégouter l'un de l'autre.

Il n'y eut plus rien pendant dix ans. Lui se concentrant sur son travail, elle vivant sa petite vie de « reine » de son côté. Jusqu'à ce que les conseillers remettent l'histoire de l'héritier sur le tapis. N'ayant plus le choix, ils refirent quelques tentatives qui aboutirent...

Mais aucun des deux n'y croyaient. Elle allait faire une fausse couche, c'était sur. Surtout qu'elle n'était pas particulièrement prudente, préférant continuer sa petite vie comme elle l'entendant plutôt que de ce priver pour le bien être de l'enfant.

Finalement, et par miracle même, elle mit l'enfant au monde.

Un garçon en plus !

Pourtant, en voyant pour la première fois son fils, le père était loin d'être ravie. Il en était même terriblement déçue. Déjà le bébé était plutôt petit, chétif et , le comble, les médecins doutaient de sa survie. Il fallait donc, au minimum, en faire un deuxième en espérant qu'il serait mieux que le premier. En attendant, ce petit à la peau rouge avec un rond blanc sur ale visage fut nommé Third Reich. Comme prévue, il fut abandonné aux nourrices les mains maternelles et les plus dure possible.

Ainsi, en avait décidé Second.

Cet enfant était une déception, peut être qu'une éducation sévère en fera quelque chose à la hauteur de sa famille.

Au final, il vit le moins possible son fils les trois premières années de sa vie, soit jamais. Non seulement il devait supporter de faire un autre enfant à son épouse, ce qui lui était insupportable, mais en plus, il commençait à s'intéresser à une certaine Alsace.

Une De France qui sa mère avait « gagnée » en récupérant le territoire qu'elle administrait en achevant le second règne de son oncle, Empire De France. La région était, bien sur, plus âgée que lui mais semblait plus jeune pourtant. Et, malgré sa petite taille, était incroyablement belle... sauf que, rien à faire, elle avait le même caractère que sa mère. Non seulement elle gérait tout comme elle voulait mais, en plus, elle était toujours en contact avec l'ennemi ! France était enfin de retour au pouvoir sur son territoire. Non seulement, elle comptait bien le garder mais, en plus, le renforcer en récupérant ses filles ! Oui, Loraine était aussi otage... mais elle n'intéressait pas autant Second qu'Alsace.

Elle avait quelque chose qui plaisait terriblement au Reich. Sauf qu'il ne fallait rien lui faire, ce n'était pas parce qu'elle était sous l'autorité des Reich qu'elle n'était plus une De France... lui faire le moindre mal serait donner une excuse à France pour déclarer la guerre.

Une chose à éviter à tout prix puisque, si la dame semblait encore souffrir des échecs de son prédécesseur, la sous estimer était une très grave erreur que Second ne fera pas... du moins, pas tout de suite.

Quand sa femme mit au monde une petite fille, cinq ans après la naissance de leur premier enfant, le père changea de stratégie éducative. Sa fille était un enfant qui lui était beaucoup, beaucoup plus agréable que son fils. Il récupéra donc la charge du premier né pour lui montrer qu'il y avait bien mieux que lui.

La jalousie était, toujours selon Second, un excellent moteur. En voyant ce que N****** avait, il le voudra aussi, par jalousie donc, et s'améliorera pour l'avoir. Et s'il pendant que saboter sa cadette était une meilleure technique ? Et bien, elle était largement assez forte pour se venger. Elle pouvait tout surmonter cette petite !

Sauf que l'ainé... et bien s'en fichait royalement. Le père put constater l'incroyable passivité et docilité de son fils... sans parler de sa naïveté que d'autres appelleraient bêtement « gentillesse ». Second assimila cela, avec une grande horreur, à de la stupidité et de la faiblesse.

Première des choses à faire, l'isoler des autres enfants de son âge, il était incapable de se faire des amis de toute façon, ça lui donnera un peu de maturité. Ensuite, lui apprendre la vie? Si l'adulte n'était pas du tout d'un tempérament violent, il constata très vite que son fils avait le même potentielle irritant que sa génitrice... et, lui était même pire, puisqu'il n'avait pas besoin de parler ou de faire quoi que se soit. Il n'avait qu'à voir sa tête pour lui en coller une.

Rien ne changeait...

Jusqu'à ce qu'une idée ne lui vienne... une idée... des plus sinistres.
Third avait un chien qu'il adorait plus que tout...

Second donna alors l'ordre qu'on se débarrasse de cet animal. Ça fonctionna mieux que prévue, son fils changea du tout au tout... un peu trop même. S'il était toujours « sympathique » avec les gens extérieur à sa famille, avec les membres de cette dernière, c'était une autre histoire.Déjà, il c'était mis à répondre aussi bien aux paroles qu'aux coups. Ensuite, surtout contres soeur, il était devenue violent. Les bagarres s'enchainaient entre eux.

La fille de Second avait le peau blanche avec une marque sur l'oeil droit, la même que Third aura plus tard, noir comme de l'encre et grandissant pour bientôt couvriront bonne partie de son visage.

N****** avait toujours été très fière de son apparence jusqu'à que son frère ne décide de lui faire payer très cher une énième insulte. Peut-être que le plus âgé était devenu agressif mais, malgré tout, il ne faisait que répondre.

Enfin, ce jour la, il devait vraiment en avoir assez, puisqu'il prit une lame de rassoir et ouvrit la joue de de sa soeur, tirant la plaie du bas de la mâchoire jusqu'à sous l'oeil.

Elle avait dix ans, lui quinze. Et si elle n'en gardera même pas une cicatrice, sur le coup, elle crut mourrir.

Second ne s'était jamais mit autant en colère de sa vie, la première et la dernière fois. La simple idée que le seul enfant dont il pouvait être fier puisse être défiguré le rend presque fou. Ce jour la, il manqua presque de tuer Third. Le jeune garçon ne dû sa survit qu'au fait qu'il réussit à frapper son père en pleine tête, lui faisant un oeil au berne noir en plus de fêler son égo.

S'en était trop !

Des le lendemain, Third entra en école militaire soit en pensionnat puis dans l'armée qu'il ne pourra pas quitter, la bas, il sera mit au pas.

Une fois ce bon à rien loin de lui, il put reprendre sa vie...

Quatre ans plus tard, la Première Guerre mondial éclata. Au début, ce n'était qu'un conflit entre Austro-Hongroie et un de ses voisins... la chose dégénéra quand ce dernier fut tuer et que sa fille, Autriche, déclara la guerre à l'assassin. Second entra dans le conflit puisque allié de longue date...et qui n'était l'alliée du meurtrier ?

France prit les choses en main, ayant attendu depuis trop longtemps l'opportunité de retrouver ses filles. Alors que la guerre éclata, Second fit installer les otages chez lui malgré elles pour couper tout contactes avec ente leur mère et elles. C'est à cette occasion qu'il eut la désagréable surprise de revoir son fils, militaire qui avait reçue pour mission de veiller sur Alsace.

Second veilla personnellement à ce que Third soit envoyé le plus vite possible sur le champs de bataille pour aller vers une mort certaine... quitte à nommer Weimar, un de ses cousins, comme son héritier légitime s'il venait à lui arriver quoi que ce soit.

Simple sécurité, lui était sur de survivre à cette guerre. S'en était au point qu'il était sur le champ de bataille, confiant, convaincue même de sa victoire.

1918.

Les troupes de l'alliance France/UK associé à USA les avaient acculés...

Il était prit au piège.

C'est alors qu'il crut voir sa porte de sortie. La seule femme de toute cette guerre à combattre comme un soldat, France. Elle était la, à porté de main. Et, sans l'ombre d'un doute, la tuer mettrait un tel coup au camp ennemie que ça renversera toute la guerre. UK et USA n'étaient pas capable de s'entendre, l'anglais, sans son fils, ne serait pas capable de tenir.

Il était un homme donc plus fort et plus grand que cette petite garce évidement bien plus faible que lui.

C'est ce jour la que Second apprit deux leçons très importante :

Dans un combat à main nue, ce n'était pas la taille qui comptait. Et, face à la française, il n'avait jamais eut la moindre chance.

Dès le moment où il s'était rué sur elle pour lui mettre un coup de baïonnette, il avait déjà perdu. Elle attrapa l'arme et le retenue alors qu'il y mettait tout son poids. Très facilement alors, elle lui arracha des mains et la jeta au loin.

Personne ne leur prêtait attention, trop occupé à se battre pour leurs vies.

« Tu veux montrer que tu es le plus fort ? » sourit la française, certaine de sa victoire.

« Viens, je t'attend. » faisant un geste provocateur de la main pour ponctuer ses mots.

piqué au vif par la confiance aveugle de son adversaire, Second fut comme propulser vers elle pour lui mettre un coup de poing avec toute ses forces... poussé par la force du désespoir plutôt que par la colère. Mais son énorme frappe se heurta à la main de la française, comparable à un mur de brique. Sans même lui laisser le temps de réagir, elle attrapa son poignet et lui mit un coup de genoux dans le coude, lui brisant le bras d'un coup sec. Profitant de l'effet, elle le souleva comme s'il ne pesait rien, le retourna comme une crêpe, le jetant dans la boue.

A terre, étendu de tout son long, Second était à la merci de France.

« -Rend toi.

-Noch nie.

-Tu l'auras voulue. »

Etrangement, elle le laissa se relever. Profitant de cette situation, sans ce douter que ça devait être calculer, l'allemand retenté une charge. Encore une fois, elle le retenue très facilement, avec un seul bras même...
La dernière chose qu'il sentit fut l'autre bras de France s'enrouler autour de son cou.

La dernière chose qu'il entendu fut un énorme craquement.

Il tomba à terre, le regard vide.

Elle lui avait brisé la nuque. Tout les combats autour d'elle s'arrêtèrent alors...

Second était mort.

La guerre était terminée...

Et France avait gagnée.

Third Reich

Si Third s'illustrera, une fois adulte, par sa cruauté et sa soif de sang, plus jeune, il était incapable de faire du mal. Même après ce que Second avait fait, il n'y arrivait pas. Pourtant, il savait une chose, il ne pouvait rester sous le même toit que son père et sa soeur.

C'est pour ça qu'il choisit de se comporter comme eux... mais uniquement contre eux ! Juste l'idée de devoir lui enfoncer un bout de métal tranchant dans la peau lui soulevait le coeur. C'était le seul moyen qu'il voyait pour être envoyé loin d'eux !

Incapable de défigurer définitivement N******, il la griffa tout de même assez profondément pour que son sang coule. Il avait envie de vomir, la vue du liquide rouge lui était définitivement insupportable.
Pourtant, il avait réussit...

Mais la réaction de Second n'était pas tout à fait celle attendu...

Third en eut le genoux et le coude gauche déboîté mais il survécue.
C'est donc à quinze ans qu'il fut balancé en école militaire... enfin, à l'infirmerie de l'école militaire vue son état en arrivant.

l'infirmerie... il y fera quelques séjour vue son âge, son statue de « petit nouveau » et son nom de famille...

Mais c'était plutôt agréable d'aller à l'infirmerie.

C'est dès son arrivé qu'il rencontra la plus belle des infirmières. Elle était plus âgée que lui, une vingtaine d'années, cinq ans de plus que lui. Tout juste adolescent, il était sous le charme de cette femme... charme physique. S'ils apprirent à ce connaitre, c'était sur le plan amical.

Elle était fiancée de toute façon... mais ça n'empêcha pas qu'il se passa quelque chose. Third n'avait que quinze ans quand il découvrit qu'il avait un certain succès avec la gente féminine... et ce n'était pas sa première amante qui allait contredire ce fait. Oui, Bertha, la fameuse infirmière si belle, était sa toute première relation même si purement physique. Comme dit, elle était fiancée... lui s'ennuyait terriblement dans cette école. Ils étaient tout les deux d'accord pour que ça n'aille jamais plus loin que le sexe...

Surtout qu'ils devaient être discret pendant leurs séance. Elle ne pouvait absolument pas se faire envoyer, du moins, le temps que son fiancé et futur mari termine son service militaire.

Heureusement qu'ils étaient amis, au final, sinon ça aurait posé d'énormes problèmes. En plus, vue la différence d'âge, personne ne se doutait que Third était quasiment tout les soirs dans le lit de cette belle rousse au sourire ravageur.

Pour beaucoup, surtout pour la fameux fiancé, qui travaillait aussi à l'école, c'était plutôt un lien presque fraternel... s'il avait sue, il aurait surement moins apprécié le jeune homme.
Ce qui provoquait une forte confusion était surtout les conversation entre les deux. Elle parlait souvent de ses rêves de mariage, de famille, d'amour...

Lui riait doucement en l'entendant. C'était presque triste de voir quelqu'un de si jeune si pacifiste sur la vie de famille et, de façon plus général, sur l'avenir. Il disait, dans les grandes lignes, que le mariage était la chose la plus stupide au monde juste derrière l'amour ! Déjà, ça n'existait pas, une belle invention pour forcer les gens à être monogame...
C'était généralement à ce moment que Beth, le petit surnom de l'infirmière, l'interrompait. Riant surtout en disant que, quand il aura trouvé la bonne, il sera fiancé avant même ses vingt ans si pas déjà marié.

En entendant ça, Third levait juste les yeux au ciel avant de pouffer de rire.

Lui ?

Marier ?
Et puis quoi encore ? Avoir des enfants ? Jouer les papas poules complètement gaga d'un bébé juste parce qu'il était génétiquement lié à... une larve. Ça ne se voulait pas méchant, il n'avait rien contre les bébés, il n'en voulait juste pas. Il trouvait ça ennuyeux, inutile... à quoi bon avoir des enfants si c'était pour, au final, ne pas les aimer ?

Voila... il était convaincu que, s'il en avait, il serait incapable de s'en occuper et encore moins de l'aimer...

Que ce soit son « amie » ou le fiancé de cette dernière, qui avait vraiment finit par apprécier Third, les deux étaient plutôt inquiet de cette vision, allant même jusqu'à un peu rire jaune : « Et bien, tu seras donc le dernier Reich au pouvoir. »

C'est vers ses dix-sept ans pourtant que tout changea et radicalement. Il avait beau ne plus être le « petit nouveau » qu'il finissait encore à l'infirmerie. En même temps, dans cette école, tout était prétexte à se battre et vue le caractère peut être un peu sanguin de Third, qui ne supportait pas d'être constamment collé, il y avait souvent du sang qui coulait.

Mais c'est grâce à ça qu'il rencontra la plus belle blonde aux yeux qu'il n'avait jamais vue...

En allant à l'infirmerie, suite à un coup prit en pleine tête qui lui ouvrit l'arcade sourcilière, Beth lui présenta celle qui allait la remplacer.

« -Tu vas voir, elle est faite pour prendre soin des gens.

-Ja... c'est ce qu'on verra. » en s'installant pour se faire recoudre.

« -J'en suis sur. » elle avait un truc en tête.

Et quand la sublime créature apparut... il n'en revint pas. Un coup de foudre instantané. Son coeur en manqua un battement quand les beaux yeux azur de la plus belle des femmes se posa sur lui.

« -Elle a ton âge, en plus. » la rousse lui sourit.

« -Lächle, mit deinem Charme wird sie dir in die Arme fallen. » ajouta-t-elle.

Mais le jeune homme... lui... n'arriva rien à dire...

Il apprit qu'elle s'appelait Gisèle... effectivement, ils avaient le même âge... et qu'il n'arrivait même pas à parler de façon compréhensible avec elle. Non. Elle était trop belle. Il devint rouge quand elle toucha son visage pour lui relever le menton, mieux voir la blessure.

Et puis...

« -Comment vous vous appelez ?

-T... Third... » miracle !

Quelques chose de compréhensible était sortit de sa bouche !

Même lui n'en revenait pas.

« -Third ? C'est pas commun.

-Je... je ne suis pas commun. » il sourit de toute ses dents.

« -Ich bin ein echter Hai. »

Elle rit... il l'avait fait rire et même rougir. Quand elle eut finit de le soigner, il était plus détendu et avait bien retrouvé sa langue. Même, il finit par réussir à l'invité... et elle accepta.

Deux ans plus tard, ils avaient dix-neuve ans... et ils étaient fiancés. Third entendant Beth, enceinte jusqu'au yeux de son mari, se moquer de lui, lui chantonnant qu'elle lui avait bien dit. C'était très agaçant... mais ça faisait rire Gisèle... alors Third ne disait rien, même, il se forçait à rire doucement. Un petit rire entre les dents...

Tout pour les beaux yeux de sa future femme.

Mais les projets de mariage furent remit à plus tard. La guerre les séparèrent pour quatre longues années. Le seul réconfort de l'allemand ? Sa fiancée avait été envoyée comme infirmière dans une maison de repos pour les combattants gravement blessée, loin des combats. Elle était en sécurité... pas lui.
Il ne termina pas la guerre. Une grenade de gaz moutarde lui explosant littéralement au visage.
Résultat : perte de la vue, peut être définitive ; ses mains gravement atteinte, surement à amputer ; perte de mémoire.

Il fut envoyé la où elle travaillait... même plus capable de la reconnaitre. Mais, déjà à ce moment, son caractère avait... changé ? Il était plus agressif... sauf avec elle, elle avait quelque chose qui faisait... et bien qui faisait qu'il n'arrivait pas à être autrement que doux avec sa belle blonde.

Il retrouva la vue et l'usage de ses mains, miraculeusement, après deux ans de soins intensif. Et, dès qu'il put la voir, la mémoire lui revint. Bien sur qu'il se souvenait d'elle, comment oublier la femme qu'il aimait ?
Comment oublier sa fiancée ?

Un énorme soulagement même s'il n'avait pas retrouvé toute sa mémoire. Surtout des souvenirs sur sa soeur et son père. Le peu qu'il lui restait de sa famille était qu'ils n'étaient pas fréquentable et vraiment dangereux. D'ailleurs, quand on lui dit, avec plus d'un an de retard, le décès de son père, il ne réagit même pas. On mit ça sur le compte de la maladie.

Ensuite, on lui expliqua qu'il avait été... déshérité.

Fantastique nouvelle autant pour elle que pour lui.

Gisèle voulait se marier, avoir des enfants, une vie de couple normal. Pas mettre au monde un héritier qu'elle ne verra pas avant qu'il remplace Third au pouvoir !

Mais Third changea doucement d'avis...

Déjà, Weimar voulait lui rendre le pouvoir.

Ensuite, sa soeur revint dans sa vie, s'acharnant à essayer d'empêcher un mariage entre lui et Gisèle...

Chose qui arriva pourtant.

Mais, le jour même, alors que l'entente entre le couple commençait déjà à ce dégrader petit à petit. Six ans après la guerre, six ans à vivre en concubinage... ils étaient mariés...

N***** murmura à la jeune mariée que son mari n'allait plus longtemps faire semblant, qu'il allait vraiment prendre le pouvoir... qu'elle n'allait être qu'un ventre, que c'était le projet depuis le début. Gisèle ne le crut pas. Elle voulait parler à Third... c'est alors qu'elle le trouva dans son bureau, en pleine conversation au sujet d'une annexion.

Alors...

Oui...

Cette garce avait raison.

Gisèle prit la fuite, allant s'enfermer dans sa chambre...

Third voulut entrer, lui expliquer...

Mais elle ne le laissa pas faire. Il passa la nuit devant la porte...

Une marque noir commençant à apparaitre sur son visage... tout doucement.

Il avait changé...

Et maintenant qu'il commençait à la perdre, ça n'allait plus jamais s'arranger.

Plus jamais.

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