Countryhuman : Colère injustifié

UK était allongé dans son lit, les yeux fermé, il était dans son esprit. Faux et UK tournaient en rond, comme des fauves en cage. Une semaine que France ne donnait plus de nouvelle. Elle ne décrochait pas au téléphone, ne répondait pas au message, n'allait pas travailler... ne donnait de nouvelle à personne.

Une semaine que France ne décrochait plus un mot !

Une très longue semaine qui finirent de rendre fou d'inquiétude les des personnalités principales. Pourquoi elle faisait ça ? Ils n'avaient rien fait, rien du tout pour mériter pareil traitement ! Au contraire, ils pensaient tout deux avoir très bien réagit... mais la française ne leur parlait plus...

Plus un mot, plus un message, plus un regard... pourquoi ?

Tout allait si bien...

Et UK entendit alors un petit murmure que laissa échapper Ecosse, sa personnalité s'approcha lentement, parlant de plus en plus fort maintenant qu'il avait l'attention de tout les autres.

« La petite goute d'eau qui fait déborder le vase. » fredonnant presque.

« Elle en a assez, entre nous dans ta tête, les journalistes, ce qui c'est passé au musée... She doesn't want you anymore. »

L'anglais serra les dents et les poings, n'arrivant plus à parler, comme figé, impossible de répondre.
La colère...

Même Faux en était paralysé.

« Tu as entendu Empire ? Elle ne voulait pas se remettre avec toi, elle l'a fait par pitié. Tu l'as rend malheureuse. You two make her unhappy. » en posant une de ses mains sur l'épaule d'UK et regardant droit dans les yeux l'autre personnalité.

En entendant ces mots, UK bondit de son lit, sortant de son « inconscient » pour s'habiller en quatrième vitesse. Il en oublia même de mettre sa veste et son fameux couvre chef.
L'anglais fila chez France.

Il n'était que cinq heure du matin. Quand il arriva chez France, il était bientôt sept heure.

Il n'y avait pas de lumière. Bien sur, aucun des deux n'étaient la pour personnes ! Même pour le travail. Oubliant toute les bonnes manière, l'anglais entra sans toquer après avoir mit un grand coup d'épaule dans la porte pour l'enfoncer. Avec la colère, il ne fallait pas beaucoup pour que la lourde porte en bois cède, du moins, le mécanisme de la serrure. Quand il y pensait, France avait déjà complètement arraché la porte sans problème et sans même y faire attention... et lui, il avait un mal fou à juste la passer ! Une fois entré, il monta tout de suite vers la chambre de France... la porte était aussi fermé à clé.

Il s'arrêta alors, prenant une profonde inspiration, essayant désespérément de se calmer. Il fallait qu'il se calme, qu'il sorte de cet état de colère atroce. Il détestait ce mettre dans cet état, il ne le supportait pas... surtout contre la française. Il allait lui hurler dessus... comme après l'agression d'USA, comme quand elle avait dit non pour qu'il intègre l'Union Européenne, comme au début des deux guerres mondiaux. Il fallait qu'il se calme un tout petit peu, juste assez pour ne pas se mettre à crier, pour essayer de comprendre pourquoi elle faisait la tête, comprendre...

C'est alors qu'il se remit à trembler de façon incontrôlable, dans son esprit, Irlande enrageait littéralement. Et sa colère était plus que contagieuse, UK n'arrivait pas à ce calmer et ce n'était pas Faux qui allait arranger les choses.

L'anglais toqua, finalement, arrivant à ce retenir.

« -France, ouvre, c'est moi. »

Pas de réponse.

« -France ! » sa voix partit dans les aigüe de colère.

Dans la chambre, la française ouvrit péniblement les yeux, caché sous une tonne de couvertures. Sortant lentement la tête, elle regarda autour d'elle, pensant avoir rêver.

« -Mh... »

UK, toujours à l'extérieur de la chambre, prenait une très profonde inspiration et, emplit d'une colère froide, répéta encore.

« -France, ça suffit, tu m'ouvre ou je défonce la porte. »

Cette voix... UK ? Lui ? Défoncer une porte ? Mais bien sur...

Un peu malgré elle, elle pouffa de rire avant de soupirer « ça, j'aimerais bien le voir », moqueuse. Sauf que l'anglais avait un très bon sens de l'ouïe et entendit ce que dit la française, encore bien endormit.

« -Ça suffit ! » s'exclamèrent les trois personnalités comme d'une seule voix.

Il prit de l'élan et fonça, épaule la première, dans la porte. Ce n'était que la deuxième aujourd'hui... mais, celle ci, n'eut besoin que d'un coup pour tomber au sol, faisant un bruit d'enfer. France se redressa, soulevant toute les couches qui étaient sur elle, son regard épuisé tomba alors sur son compagnon. Il était au sol, étendu sur la porte, en train de se redresser péniblement. Son épaule gauche devait être en miette mais, toujours plus en colère, l'anglais ignora et avança d'un pas décidé vers l'endormit. France c'était assise, les jambes rabattu contre la poitrine, la tête posé sur les genoux.

« -Une semaine que j'ai pas de nouvelle ! Et, quand j'arrive, tu ne m'ouvre même pas ? »

Elle le regardait, comme si elle essayait de comprendre si elle rêvait ou si elle c'était la réalité... impossible à dire.

« -Et tout ça pourquoi ? Parce que tu es en colère et...

-En colère ? » confuse, la voix cassée presque inaudible tellement elle était faible.

« -Oui ! A cause de... » la colère tomba d'un coup.
Il s'assit sur le bord du lit, devant elle et posa sa main sur son front... et se sentit très bête. France était brulante, elle avait clairement de la fièvre. Et puis, il regarda à coté du lit, sur la table de nuit. Pleins d'anti-biotiques, des mouchoirs, du sirop contre la toue, un thermomètre, des médicaments contre le mal de tête, même des somnifères et l'ordonnance qui prescrivait tout ça... oui, France était malade.

C'est pour ça qu'elle parlait à personne, elle était malade et pas qu'un peu. Pire, elle n'ignorait personne, elle était juste pas en état de répondre.

L'anglais en rougit de honte.

Il était entré dans une colère noir, était venue pour l'engueuler... alors qu'elle était malade ! Même, les portes devaient être fermé parce qu'elle était surement contagieuse en plus. Ce qui expliquait aussi pourquoi Empire ne répondait plus non plus, il devait aussi l'être.

« -Tu... es malade ? » en dégageant les longs cheveux blanc du visage de la française, lui faisant réalisé qu'elle ne dormait plus.

« -O... oui... » juste ouvrir la bouche semblait être atrocement douloureux pour sa gorge irrité.

« -I'm sorry... I... I'm stupid. » oh oui, il ne s'était jamais sentit aussi con de toute sa vie !

Et pourtant, il y avait de quoi. Lui qui avait promis de ne plus laisser ses autres personnalités le mener à la baguette, la, il n'avait fait que ça. D'abord Ecosse puis Irlande... et Faux n'était pas mieux ! Il s'en voulait terriblement.

« -I'm so sorry...

-Pour ? » remettant difficilement une couverture sur elle.

Assise comme ça, elle avait froid et, avec la porte au sol, il y avait un horrible courant d'air, faisant s'échapper toute la chaleur de la pièce.

« -Et bien... pour mettre mit en colère ? » l'aidant à ce remettre au chaud.

« -Vraiment ? » souriant faiblement en se rallongeant.

« -Tu as... » elle toussa un peu.

« -Défoncer la porte ? Toi ? » cette idée l'amusait beaucoup.

« -Y... yes... » alors que, lui, était terriblement gêné.

« -Mais je vais tout réparer. »

Elle hocha juste la tête en s'enfonçant au chaud, refermant les yeux. L'anglais soupira, la laissant se reposer.

« But I'm dumb ! » pensèrent en même temps les deux personnalités principales.

« Ok, prend l'ordonnance, y'a peut être ce qu'elle a noté dessus. » se disant qu'ils devaient prendre soin d'elle.

C'était leur rôle après tout, s'occuper de leur compagne quand elle était malade. Surtout si ça fait une semaine qu'elle est cloué au lit.

« Yes ! See if it's contagious ! » s'inquiéta Pays De Galle, ne voulant surtout pas tomber malade.

« Je ne veux plus rien entendre de l'un de vous. » grogna Faux.

Pendant que le silence revenait dans son esprit, UK lisait l'ordonnance... sacré maladie. Grippe doublé d'une bronchite... la totale. Il ne savait même pas qu'on pouvait attrapé les deux maladies à la fois. Ça expliquait aussi pourquoi elle avait tellement de médicaments à prendre et qu'elle n'arrivait même pas à rester consciente plus de deux minutes. En passant, il alla voir aussi vers la chambre d'Empire... lui, la porte était entre ouverte, et il était roulé en boule dans le lit, tremblant faiblement.

« -Ok, I understand. » soupirant, il prit son portable et appela Autriche.

La pauvre était dans l'incompréhension totale, se disant qu'elle aurait mieux fait de laisser Empire allait massacrer Belgique plutôt que de s'interposer. Elle se disait que toute la colère de son ex-mari c'était retourné contre elle à cause de ça...

Mais, pour l'autrichienne, ce n'était pas de la colère mais de la tristesse, elle en pleurait même.

« -Ha... hallo ? » sanglotant encore.

« -Hello, c'est UK.

-A... ah... désolé, j'ai... j'ai pas de nouvelle de... de France...

-No, no, je suis chez elle. Ils font pas la tête, ils sont malade comme des chiens.

-Was ? Wirklich ? Aber seit wann ?

-Euh... sorry ?
-Depuis quand ils sont malade ?

-Une semaine vue l'ordonnance.

-J'arrive ! » et elle raccrocha.

Ah ? Temps mieux, c'était ce qu'il voulait. Non, parce qu'il savait comment était ces deux la, dès qu'ils iront un tout petit mieux, ils ne tiendront plus en place et ne voudront plus se reposer. Donc ils ne guériront pas et seront encore plus malade au final...

Mais l'anglais savait comment retenir France au lit dans tout les cas... mais pas Empire. Peut être qu'Autriche, elle, savait. En attendant, Il continuait de déchiffrer l'ordonnance et les conseils du médecin, chose très facile pour lui puisqu'il avait à peu près la même écriture.

« -Mh... I see... » il prépara en même temps, le petit déjeuné.

Ils ne devaient pas avoir mangé vue qu'ils ne tenaient pas sur leurs jambes. Autriche arriva très vite.

« -UK ! Alors, que ce passe-t-il ? Et... pourquoi la porte d'entré est cassé ?

-It is... un peu compliqué.

-Euh... ok ? De toute façon, je dois aller voir Empire.

-Alors, vue les médicaments, s'il se réveil, c'est que tu es plus chanceuse que moi. »

Silence.

« -C'est impossible, tu le sais.

-Yes. Bref. Tu veux man... » elle était déjà à l'étage.

« -Oh, yes, va le voir. » comprenant très bien ce qui se passait...

France et Empire ne boudaient pas. Et si, que ce soit l'anglais ou l'autrichienne, c'étaient dit qu'ils ne répondaient pas pour une raison autre que leurs mauvais caractères, ils seraient venue plus tôt prendre soins d'eux.

Pareil pour les autres !

D'ailleurs, comment ça se passait au conseil de l'UE ? Avec France qui ne donnait pas de signe de vie depuis une semaine, Germany qui était encore en convalescence...

Le britannique sourit, se disant que « when the cats are not there, the mice dance ». Enfin, il monta avec apporter le petit-déjeuné sur un plateau avec une rose dessus.

France n'avait toujours pas ré-émerger.
Alors, UK posa le plateau près d'elle et se glissa à ses côtés. Sentant un peu plus de chaleur, elle se blottit tout de suite contre lui.

« -Mh... tout chaud... » soupira-t-elle de bonheur en se réchauffant, ouvrant aussi doucement les yeux.

« -Hello again my heart.

-A... again ? On... s'est déjà vue ? »

Il sourit. Heureusement, elle ne se souvenait de rien. En plus, les portes allaient être réparera dans une ou deux heures.

« -Yes.

-Je... je suis contagieuse...

-Je sais. Mais c'est pas grave, je vais prendre soin de toi.

-Merci mon amour.

-You're welcome Darling. »

Trois jours plus tard.
UK avait trente-neuf sept de température et Autriche crachait presque ses poumons à force de tousser... mais, heureusement, France et Empire étaient à nouveau sur pied.
Les rôles étaient inversé... à la différence peut-être que, les français n'avaient fait que dormir et prendre leurs pilules... l'anglais et l'autrichienne, par contre...

« -Empire ! » la voix pleins de sanglot.

« -Ich will eine Umarmung !

-J'arrive.

-Et je veux du café ! » elle se mit alors à pleurer.

« -Ça arrive. » quand il arriva, elle se remit à tousser comme pas possible.

Dans la chambre d'à côté, France avait UK blottit contre elle, lui caressant doucement le front.

« -J'ai froid...

-Tu veux encore une tasse de thé ?

-No... je veux un câlin...

-C'est pas déjà ce que je fais ?

-So don't stop...

-D'accord. » elle lui fit un bisou sur le front.

L'anglais était si malade qu'il ne remarqua même pas qu'une de ses personnalité avait disparut : Irlande.

« -I love you France...

-Moi aussi je t'aime.

-Dis le encore.

-Je t'aime ?

-Yes.

-Je t'aime.

-Again... » il finit par s'endormir.

« -Adorable. » ricana la française, en pleine forme.

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