Countryhuman : Chez Alsace et Third
Vingt-trois heure quarante six exactement.
Chez Alsace, tout le monde dormait, le calme plat. Pas un bruit, pas une lumière si ce n'était celle de la veilleuse dans la chambre d'Ambre. La petite fille dormait paisiblement, allongé sur le dos, les bras de chaque coté de la tête, bercé par la musique du mobile qui tournait lentement au dessus de sa tête. L'ancienne chambre d'Haut-Rhin avait retrouvé son utilité.
Dans la chambre à gauche de la « pouponnière », celle qu'avait occupé Bas-Rhin et, après, Germany, Néo dormait. S'il n'y avait qu'un seul moment ou le petit garçon était agité, c'était quand il dormait. Il bougeait énormément... surtout ce soir. Sa grand-mère avait beau le rassurée, il était toujours inquiet. Sa mamie adorée allait peut être déménager si loin qu'ils ne pourraient plus se voir tout les jours... mais il avait quand même réussi à s'endormir. Demain, c'était samedi, et pour le convaincre, France avait promis à son petit-fils de passer tout le week-end avec lui. Alors il s'était très vite endormit pour être en forme demain !
Mais impossible d'être tranquille dans son lit. Même un mètre quarante ne suffisait pas à contenir son agitation. Il tomba, entrainant avec lui ses coussins et sa couette. Heureusement, ça amortit sa chute et le bruit. Pour dire, il ne se réveilla même pas, s'enroulant juste dans ce qu'il avait emmené avec lui pour rester au chaud.
Dans la pièce encore à gauche, la chambre d'ami, dormait actuellement Germany. Il n'allait pas mieux... toujours fatigué, toujours incapable de rester seul chez lui. Pourtant, ce n'était pas la volonté qui manquait. Il s'en voulait terriblement de rester « skoiter » chez la région et son père, ayant l'impression de s'imposer. Non seulement le médecin n'était absolument pas d'accord mais, en plus, son père et Alsace ne le laisseraient pas partir...
Ils étaient inquiet pour lui... et heureux aussi qu'il ait accepté de venir vivre avec eux le temps qu'il se remet. Déjà, lui, se disait que c'était bien de passer du temps avec son fils, que c'était bien qu'il puisse aussi passer du temps avec sa jeune soeur. Elle était juste heureuse de pouvoir prendre soin de l'allemand, comme quand il était petit...
Germany aimait bien, d'un côté, ça lui faisait énormément de bien de se reposer, de penser à autre chose que le travail. Mais, de l'autre, il n'avait rien à faire... à part penser à Russie, à ce qu'il avait fait, ce qui c'était passé. C'était si flou dans son esprit... pourtant il en faisait encore toutes les nuits des cauchemars.
Peut être que c'était pour ça qu'il n'allait pas mieux ?
Il dormait si mal...
A chaque fois qu'il se retournait, il se réveillait pour voir que la place à coté de lui était vide... et cette nuit ne faisait pas exception. C'était même une des pires... il n'arrivait pas à se rendormir. La, couché sur le ventre, regardant dans le vide, se souvenant de l'époque où il était la...
Et comme tout les soirs où c'était comme ça, il se redressa, prit son portable et regarda les photos. Les problèmes avec Russie ne datait pas du jour de la rupture. Depuis qu'ils avaient annoncer qu'ils allaient se marier, qu'ils voulaient adopter, plus rien n'allait... pour l'allemand. Même Third pensait qu'il avait réagit sans réfléchir, qu'il ne fallait pas rompre pour quelques mois dure... surtout après tellement d'années en couple.
Le jeune regardait des photos... celles avec Russia. La première avait été prise par le russe, un selfie avec l'allemand dans ses bras. Ils étaient blottit l'un contre l'autre... souriant, un peu rouge...
Il y en avait des dizaine comme ça.
Et puis, au milieux de toute celles-ci, il y en avait quelques unes qui sortaient du lot. Une en particulière, prise par Japan en douce qui lui avait envoyé plus tard. C'était à une soirée chez elle, le couple y était, il se faisait tard et Germany fatiguait vraiment. La journée de travail avait été longue et, même si ça faisait du bien de faire autre chose, il resta à moitié avachie dans le canapé une bonne partie de la soirée... jusqu'à ce que Russie arrive, s'allonge à moitié sur lui et l'embrasse.
C'était... touchant comme photo.
Il n'avait quasiment que ça sur son téléphone... lui et Russie...
En regardant, il en avait les larmes aux yeux, ce qui ne faisait que rendre sa vision plus flou puisqu'il n'avait pas remit ses lunettes.
Que faire ?
L'appeler ?
Non... pas maintenant, il était bientôt minuit. Lui ne devait pas encore dormir. Russie était tout à fait du genre couche tard mais lève tôt, jamais fatigué. Sa devise ? « Un verre de vodka et ça repars ! », très cliché... mais très vrai. Quand il était vraiment très fatigué, c'était presque un shot par heure. Une grande source d'inquiétude pour l'allemand qui connaissait pertinemment les antécédent familiaux du russe...
Mais ce n'était que très rare ce genre de jour. La plus part du temps, ils buvaient ensemble un verre le soir. Si Russie était alcoolique pour ça, Germany l'était encore plus. Non, le problème qui l'ulcérait depuis quelques jours était une conversation avec URSS. Il était venue pour, déjà, prendre des nouvelles, très poliment... mais surtout présenter ses excuses. Il semblait se sentir coupable, se disant même que c'était sa crise de colère qui avait aggravé la situation.
Sauf que, bien sur, Third passa la tête par la porte en voyant le communiste avec son fils et comprit tout de suite les vrais raisons de sa venue.
« -Il veut que t'aille parler avec Russie parce qu'il est inquiet pour son fils. »
Germany se souvient très bien de la tête d'URSS... entre « ne montre rien, faut pas lui donner raison » et « je vais le massacrer ».
« -Excuse moi, je dois aller dire un mot à ton père.
-Il a raison, n'est-ce pas ? »
Un silence...
« -Oui mais, comprend moi, Russia ne va vraiment pas bien... et j'ai l'impression que c'est réciproque.
-Peut être parce qu'il y a un abrutit de communiste qui l'emmerde ? » sourit Third, en repassant la tête par la porte.
« -Third ?
-Ja ? » URSS lui jeta un coussin en pleine tête.
« -Dégage.
-Aie. » il le relança sur le communiste, bien décidé à rester.
« -Pas question, c'est chez moi i... » et Ambre se mit à pleurer.
« -Va pouponner !
-Mais va te...
-Papa ? On peut parler seul ?
-D'accord... mais parce que tu le demande !
-Ouais ouais, y'a bébé qui pleure, dépêche toi mauvais père.
-Je vais y aller ensuite je reviens te massacrer le communiste. » il fila le plus vite possible étant donné que les pleures étaient plus fort.
« -URSS, je n'ai pas envie de lui parler... mais j'espère vraiment qu'il ira mieux.
-Je comprend... tu as aussi des soucis... » il se leva.
« -Repose toi et... ne t'en fait pas. Juste, si le coeur t'en dis, s'il te donne des nouvelles, ne l'ignore pas ? S'il te plait.
-Je verrais. »
Dans un grand geste paternel, typique du russe, il tapota doucement mais fermement l'épaule du plus jeune avant de partir.
Depuis Germany était perplexe. Il ne savait pas quoi en penser, déjà, il se demandait si les deux russes n'étaient pas de mèche, théorie avancé par Third. Mais, théorie d'Alsace, URSS était vraiment très inquiet pour Russie et aussi pour l'allemand.
Peut être que c'était génétique mais, pour le coup, le plus jeune donnait plutôt raison à son père. Par contre, quelque chose donnait raison à la région, il n'avait pas encore envoyé quoi que se soit...
Il hésitait vraiment, ce soir, à lui envoyer un message, il était tellement inquiet pour son compagnon... ex-compagnon... ex-fiancé... ex tout.
Minuit quatre exactement, il se décida à lui envoyer un message... mais quoi lui envoyer ? « Salut », non c'était complètement idiot, il l'avait quitté et l'avait laissé pour mort avoir l'avoir massacré...
Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui envoyer ?
Déjà, il mit ses lunettes avant d'écrire quoi que se soit. Ensuite, réalisant qu'il avait bloqué le contact, commença à douter de se détermination... mais en voyant que c'était toujours le calme plat, il reprit sa réflexion.
Minuit trente-trois... il ne savait toujours pas quoi lui envoyer.
Juste ce qu'il avait envie de lui dire ? Il n'y avait qu'une chose qui lui venait en tête.
« Désolé pour tout Russie, je m'en voudrais toute ma vie ».
Envoyé à minuit trente-cinq.
Il éteignit son portable, rangea ses lunettes et se recoucha pour dormir... pour mal dormir.
Enfin, dans la chambre à la droite de la pouponnière, celle des parents. Alsace dormait paisiblement, couchée sur le coté, les bras sous la tête. Third était dans son dos, collée contre elle, les bras autour de la taille de sa femme, tout aussi profondément endormit. La région bougea alors un peu comme pour se dégager et se mettre sur le dos. En la sentant bouger, Third se retourna et la lâcha... la réveillant au passage.
« -Mh ? » elle se redressa, bien réveillée et le regarda, fronçant les sourcils.
Elle se remit alors contre lui, le serrant doucement dans ses bras. La région était très câline ses derniers temps, elle ne voulait plus le lâcher même. Surtout en dormant, elle ne savait pas pourquoi mais ça l'angoissait depuis la naissance de la petite... le jour, ça allait très bien... mais la nuit...
Alors elle se blottit contre lui, posant son bras et sa tête contre lui... mais à peine installé, un petit sanglot raisonna dans le Baby phone. Third soupira alors, se réveillant.
« -C'est ton tour ou le mien ? » gardant les yeux fermer pour pouvoir ou non se rendormir selon la réponse.
« -Le tiens. » murmura la jeune maman en le regardant avec de grands yeux brillant.
« -D'accord... » il essaya de se lever mais ne bougea pas d'un mini-mètre.
« -Euh... j'arrive pas à me lever... » sans comprendre le problème, encore trop endormit.
« -Ah ? Tu te sens mal ? Tu as encore des vertiges ? Nausées ? Ça va pas ?
-Mh... non je... » il refit une tentative un peu mieux réveiller avant de comprendre enfin.
« -Meine Liebe... je ne peux pas me lever si tu me tiens comme ça.
-Ah ? Mais si tu te sens mal, que tu te lève, tu peux faire un malaise, il vaut mieux que je te...
-Alsace. » un peu sec.
« -Tu exa... » alors qu'il allait continuer d'être sec, il vit le regard de sa femme, tout doux et brillant... un peu triste même, presque le regard d'un chiot en manque d'affection.
« -Tu es en colère ? » demanda-t-elle alors, le fixant droit dans les yeux, faisant même la mou.
« -Nein... » il l'embrassa en réussissant à se dégager des bras de la française.
« -Je reviens vite.
-Promis ?
-Mais oui, je suis juste à coté en plus. » mais elle le retenue et, pire, le fit tomber.
« -Alsace ! » s'énerva Third, au sol.
« -Ça suffit ! Ambre va... » il n'avait même pas le temps de finir sa phrase que le bébé se mit vraiment à pleurer et à crier.
« -Ah.
-Ja, « ah », la tu peux le dire ! » en se relevant.
« -Elle va pleurer toute la nuit maintenant !
-Pas besoin de t'énerver, j'y vais si tu veux ?
-C'est pas une question de... » il fut déconcentrer par les cris du bébé.
« -On en reparlera demain ! » et le père alla calmer sa fille qui attendait, à son gout, depuis bien trop longtemps son biberon de milieu de nuit.
La région allait aussi se lever quand elle crut entre-voir une petite tête passer... ah, Néo avait été réveillé par Ambre.
« -Retourne te coucher mon ange. » gentiment en lui souriant.
« -Tata ? » il entra.
« -Ça ne va pas mon ange ? » en lui faisant signe de s'approcher.
Il grimpa alors sur le lit et se blottit contre sa tante tout en serrant doucement son doudou contre lui.
« -J'ai entendu Ambre pleurer et...
-Et ? » en lui caressant la tête.
« -Et j'arrive plus à dormir...
-Néo, ta grand-mère te l'a dit, elle ne déménage pas. Elle te l'a promis.
-Je sais mais... mais les adultes mentent ? » en la regardant droit dans les yeux.
« -Ta grand mère ne ment jamais à ses enfants et petits-enfants. Et, vue ta tête, avec ta jolie petite étoile bleu et tes grands yeux gris, tu es non seulement le fils d'USA mais aussi le petit-fils de France. » en grandissant, la peau du visage de Néo avait changé.
Fini les deux petites étoiles blanches sous l'oeil, petit à petit, ça devenait une grosse étoile bleue cerclé de rouge, le reste étant toujours blanc. Alsace caressa la joue de son petit-fils.
« -Ne t'en fait pas. Elle ne déménage pas et, si c'était le cas, tu serais le premier au courant. En plus, elle ne partirait jamais loin de son petit-fils chéri. » en le câlinant, lui redonnant le sourire.
« -Aller, il faut dormir mon coeur, il est tard.
-Je peux dormir avec toi ?
-Bien sur. »
Ils se couchèrent et s'endormirent très vite. Néo prenant donc la place de son oncle joliment blottit contre sa tante qui s'endormit alors très facilement. Third, lui, faisait quelque chose qu'il détestait plus que tout faire.
Il chantait... fredonnait, plus exactement, une berceuse pour sa fille. Il avait Ambre dans ses bras, les yeux encore pleins de larmes qui le fixait, sans faire un bruit. Elle voulait son biberon ! Mais, après pareil colère, impossible de lui donner tout de suite... alors il fallait qu'elle se calme et, ensuite, elle le recevra. Sauf que la petite ne le comprenait pas et, chose très adorable pour son père, elle avait hérité de son impatience légendaire !
Ça inquiétait un peu Alsace d'ailleurs.... pour rien. C'était normal qu'elle ressemble à son papa ! Il n'y avait donc vraiment que Third pour être content d'avoir un bébé ronchon pour deux minutes de retard.
Enfin, après quelques minutes, Ambre finit complètement de se calmer et put enfin manger. Il s'assit donc, son bébé toujours dans les bras, et lui donna le biberon réchauffé... non, il n'y avait pas à dire, ça lui faisait toujours bizarre de faire les « papa »...mais il allait si faire, il devait bien. Alors il se levait la nuit, il était même content de le faire... même s'il ne se reconnaissait plus. Même son visage changeait, sa peau pour être précis. Personne ne l'avait encore remarqué à part lui mais la marque noir sur son visage commençait tout doucement à disparaitre.
Et avec naissait une étrange sensation... quelque chose qu'il n'avait jamais ressentit depuis sa résurrection... de la nostalgie.
Il était nostalgique...
D'un coup, Ambre tendit les bras vers son père, comme elle faisait avec Germany quand il était pensif.
Third sourit... pourquoi être nostalgique de l'époque où ils tait un connard monstrueux sans coeur alors qu'il pouvait s'occuper de sa fille ? Surtout qu'il s'en était toujours plus ou moins voulue de ne pas avoir été un père pour Est et Ouest. Par la comprendre que selon la quantité de poudre ingéré, il était plus ou moins conscient de ce qu'il faisait à sa famille.
« -Ma puce... tu aimerais quand même papa s'il avait une tête tout à fait différente ? »
Elle pencha la tête sur le coté, semblant essayer de comprendre ce qu'il voulait dire alors que ses petits yeux se fermant petit à petit avant qu'elle ne baille.
« -Mh... je note. On en reparlera demain, quand tu auras fait un gros dodo. » tiens, l'envie de se coller des baffes revenait quand il s'écoutait parler à sa princesse.
Heureusement qu'il ne parlait pas bêtement... manquerait plus que ça tiens. Il pourrait dire adieu au peu de dignité qui lui restait...
Non, il devait vraiment être fatigué pour penser à ça maintenant.
« -Gute Nacht, mein Engel. » en la remettant dans son petit couffin.
Il retourna au lit... pour trouver Alsace avec Néo contre elle, serrer dans un tout petit coin du lit, lui laissant largement assez de place pour se recoucher.
Il sourit avant de se coucher et de prendre les deux endormit contre lui, les ramenant bien au milieux du lit avant qu'ils ne se retrouvent par terre.
Trois heure cinquante du matin, tout le monde dormait enfin et personne ne se réveillera avant sept heure douze exactement. Heure choisit par Germany pour se lever ainsi que Ambre pour avoir un autre biberon. Alsace y alla, laissant Third et Néo dormir encore un peu. Finalement, tout le monde était debout vers huit heure du matin quand France arriva pour récupérer son petit-fils.
« -Et ben, vous en faites des têtes. » la française était en pleine forme, comme si elle était debout depuis trois heures.
Ce qui devait être le cas puisqu'elle avait déjà mangé, fait du sport et prit une douche... pauvre UK qui se traînait péniblement derrière elle, en manque de sommeil. Néo sauta dans les bras de sa grand-mère et ils se firent un câlin.
« -Vous avez mal dormit ?
-Pas assez... » soupira sa fille.
« -Ah, les joies d'avoir un petit bébé ?
-Nein... elle est sage... juste, pas bien dormit.
-Tu reste avec nous papi UK ?
-Si tu... » baillant lourdement, très rare chez UK... non, vraiment, il n'avait pas assez dormit.
« -Si tu veux bien de moi, Néo. » sourit l'anglais.
« -Bien sur ! »
Pendant que UK récupérait Néo des bras de France pour lui faire aussi un câlin, France regardait tout les autres se trainer, Germany allant difficilement au frigo, le plus vieux des allemand cherchant les tasses une après l'autre, la région tartinant pour la troisième fois sa tartine...
« -Vous êtes sur que c'est pas Ambre qui vous fait des misères ? Vous avez tous l'air crevé.
-Autre chose... d'ailleurs, wir müssen Elsass sprechen.
-Euh... non ?
-Si si.
-Attention Third, n'oublie pas, je suis moins clémente que le diable. » gronda la mère d'Alsace, souriante.
« -Ahr... une discussion ce n'est rien de grave ?
-Je te connais. » elle ne dit rien de plus, Néo la regardait et écoutait bien sur.
« -Souviens toi de ce que je t'avais dis. »
Third déglutit.
« -Ja, c'est très frai dans mon esprit, ne t'en fait pas. » cachant une certaine peur.
« -Mh ? Tu lui a dit quoi quand maman ?
-Rien, rien ma puce. » elle prit le sac de Néo.
« -A dans deux jours.
-Bye tonton, bye tata, bye Germy ! » sourit Néo en leur faisant un signe de la main.
« -Mon bisou ! » Alsace se précipita pour avoir le dis bisou de son neveux et de sa mère.
« -Maman, tu as dis quoi à Third ? » redemanda-t-elle alors plus discrètement.
« -J'ai fais ma maman. » murmura-t-elle.
« -Aller, j'ai prévue pleins d'activité moi !
-Oui ! » sourit Néo, déjà impatient.
Ils laissèrent donc les trois en tête à tête prendre leur petit déjeuné, les grands-parents partant avec leur petit-fils. Third regarda alors son fils.
« -Ambre t'as réveillé ?
-Nein ?
-Pourquoi tu as l'air si fatigué ?
-Insomnie.
-Germany. » intervint alors Alsace.
« -tu n'as pas intérêt à avoir travailler cette...
-Nein ! Je te jure, j'ai rien fait. Juste, j'ai pas réussit à m'endormir.
-Oh, d'accord. » sourit la région, laissant les deux allemands perplexe.
« -Tu vois, quand Ambre fera quelque chose qui fait peur, es soll nicht gesagt werden, dass es von mir kommt.
-Ja.
-Oh, ça va ! Je tiens ça de ma maman. » elle se tourna alors vers son mari.
« -Elle t'a dit quoi et quand ?
-Ahr... et bien, si je te le dis, elle va me le faire. Ich provoziere mich nicht mehr.
-Je le saurais tôt ou tard et... » le portable de Germany vibra.
« -Entschuldigung Ich habe...
-Regarde qui sait. » proposa Third, se doutant de qui c'était.
Oui, s'il avait emmerdé URSS quand il était passé pour discuter avec Germany, il n'en était pas moins celui qui avait monter le coup avec le russe.
Il complotait avec un communiste, il encourageait son fils à se remettre avec un homme... il avait passé une bonne partie de la nuit à s'occuper de son bébé... et il était content de voir que tout tournait plus ou moins rond pour l'instant.
A part le monde peut être ?
Pourquoi il pensait tellement à ça en se moment ?
Ça passera.
« -C'est peut être important.
-Third, j'ai dis pas de...
-Viens dans le salon, toi, faut qu'on parle. » en fronçant les sourcils.
« -Euh... je...
-Aller. » il la poussa dans l'autre pièce, laissant Germany regarder son portable.
Il pensait qu'il était seul...
Et, quand il vit qui c'était, il sourit...
« -Oh. » murmura, émerveillé Alsace en regardant discrètement.
« -Ich habe es dir gesagt, ça fonctionne.
-Si c'est bien Russie.
-J'en suis sur. »
Elle se tourna vers lui pour l'embrasser quand...
« -Nein. On doit parler, vraiment, de ce qui c'est passé cette nuit.
-Non.
-Alsace !
-Non, non. » prenant la fuite.
« -Ich werde wütend !
-Ça fait plus peur à personne.
-Alsace ! » sans crier, effort sur-humain.
« -Je vais le dire à ma maman, Third !
-Tu... mais c'est un coup bas !
-Attention !
-Non mais attend, on peut... aber was sage ich mir ? J'ai pas peur de ta mère ! Viens ici ! » en la suivant...
La journée allait être encore plus longue que la nuit.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top