Countryhuman : Au musée

Belgique savait depuis toujours qui il était et, surtout, le fils de qui il était. Depuis toujours, il savait ce fameux secret qui faisait que le mari de sa mère se forçait à lui sourire et à l'éduquer comme son enfant. En même temps, quand Royaume De France jetait son dévolue sur une femme, lui faisait un enfant, il veillait sur sa descendance même parfaitement illégitime. D'ailleurs, Belgique n'avait jamais comprit France et Empire. Eux décrivaient leur père comme quelqu'un d'horrible... mais le belge connaissait son géniteur, il savait que Royaume était quelqu'un de bien, de gentil, un père attentionné aussi présent que possible.

Si les deux autres n'avaient jamais vue le vrai visage de ce grand roi, c'est qu'ils ne l'avaient pas mérité. En même temps, parfois, des parents ne pouvaient pas aimer leurs enfants... il n'y avait qu'à voir les enfants en question.
France était une garce autoritaire, écrasante, égoïste et, comme si ça ne suffisait pas, se laissait baiser par tout ce qui bougeait... elle avait le culot de dire que c'était Royaume qui l'avait forcé à faire ça. Mais Belgique savait pertinemment que c'était faux !

Empire n'était pas mieux, même pire. Il était terriblement colérique, prenant tout ce qu'il voulait, considérant que tout était à lui de toute façon. Violant et sanguin, il adorait faire peur et faire mal. Un grand sadique.

Comment aimer deux manipulateurs abrutis comme eux ? Ils étaient des monstres... il n'y avait qu'à voir ce que la française faisait à ce pauvre UK... et Empire qui avait envie de faire vivre le même enfer à cette pauvre Autriche...

Il les détestait, il ne les supportait pas. Les deux qui se prenaient pour de si grand stratèges... surtout elle. A faire une crise avec sa « ligne de défense impénétrable », quelle idiote. Comme si ça aurait changé quoi que se soit ! Il avait bien fait de ne pas la laisser la fermer entre lui et les Reich, autrement, il n'aurait pas été neutre... même si, au final, il s'était fait roulé dessus. Mais pas question de fermer ! Et encore moins de se faire fermer sa frontière ! France avait perdu, elle ne l'assumait pas et, comme toujours, rejetait la faute sur les autres...

Une vrai garce.

Lui se voyait comme son père l'avait décrit, comme son enfant idéale...

En même temps, il était le seul qui n'était pas le fruit de la chaire de cette sorcière. La mère d'Empire et de France, une horrible femme qui usait de ses charmes pour garder le trône et une vie paradisiaque. Dès que ça n'allait pas, elle retombait mystérieusement enceinte. Ce n'était que justice que celle qui séparait son père bien aimé et sa mère adorée mourrait après avoir mis au monde sa pute de fille.

Tout cela, le belge le gardera pour lui. Il était même prêt à sourire à l'arrogance incarnée dès qu'elle le regardait. D'ailleurs, en toute modestie, il était convaincu que France savait sa supériorité sur elle, que c'était pour ça qu'elle l'ignorait ainsi. Comme toujours, quand elle ne pouvait pas être la meilleure, ce qui arrivait presque toujours, elle se comportait de la façon la plus puéril possible. Même la, en pleine réunion au parlement d'Union Européenne, elle frimait. Oui, elle allait avoir la présidence pendant six mois ! Comme si ça allait changer quoi que se soit.

Il avait décidé de ne pas l'écouter, c'était inutile. Cette idiote ne méritait pas qu'on lui prête la moindre attention... si seulement il n'était pas aussi polie, cela ferait longtemps qu'il se serait levé et serait partie. La française fit une rapide présentation de ses projets et de sa volonté pendant son mandat avant de revenir s'assoir... et discuter avec Germany...

Un autre bel exemple du don de France pour la manipulation. Germany était son pantin et pensait, en plus, être libre. Passer de Third à France... il n'avait pas une belle vie. Il ne put s'empêcher d'entendre ce qu'ils se disaient.

« -Alors, c'est ce week-end cette fameuse exposition ?

-Oui... hélas. » soupira France.

-Comment ça ? « L'exposition sur la famille De France », tu devrais être contente.

-C'est sur Royaume, Empire et moi avec un peu de mes enfants... »

Sur Royaume ? Belgique se pencha et chuchota alors.

« -Excusez moi, c'est quand et où ?

-Mh ? Ah, tu es la Belgique ? Et bien... c'est de samedi à lundi et c'est à Paris au Louvre.

-Et bien, j'y serais.

-Ah, d'accord. » elle se détourna de lui.

« -Moi aussi j'y serais. Tu ne sera pas seule.

-Je n'ai pas envie que ça attire trop de monde... Empire c'est occupé de donner son aval et y'a énormément de portrait de Royaume et...

-De ton père, tu veux dire. » corrigea le belge.

« -Euh... excuse moi, je l'appelle comme je veux.

-Non, c'est ton père, même si il n'est plus de ce monde, tu lui dois le respect.

-Ecoute, mêle toi de ta bière et de voler la création des frittes, ok ? » froidement.

Pour qui il se prenait ?

« -France... » soupira Germany.

Belgique se rassit dans son siège, croisant les bras en colère.

« -Quoi ? Qu'il se mêle de ce qui le regarde.

-Bref... Empire à donné son aval pour ?

-L'aile central sur Royaume, droite sur moi et gauche sur lui avec quelques bouts sur mes enfants...

-Mais ça va être bien ? C'est sur ta famille et tu pourras éviter l'aile sur lui.

-Oui... mais ça m'agace, je suis obligée d'y aller, j'ai promis à... tout le monde en fait. » baissant les épaules.

« -Et c'est un super coup de pub comme tout va pour une association... samedi, tu verras courir  pleins de membre de ma famille partout. Même ta petite-soeur.

-Oh ! Sa première exposition, c'est à ne pas manquer.

-Et elle commence par voir sa grand-mère sur des vieilles photo et portrait peinture... » dépitée.

« -Aller, pense amusement.

-Oui, un bon esprit... tu as raison. » elle sourit.

« -On va se replonger dans pleins de souvenir avec Empire, UK et les autres.

-UK vient aussi ?

-Oui. USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, tout le monde.

-Le système de sécurité...

-Tu n'imagine même pas. » sourit-elle.

« -Enfin, vivement que ce week-end soit passé. » conclut-elle.

Quelle honte de se plaindre d'être exposer en même temps que Royaume De France... Belgique avait hate en tout cas. A cause des deux autres abrutis, il n'avait pas connue vraiment son père. C'était un peu une occasion de se rapprocher de lui.

Le samedi comme prévue, France arriva au musée où son frère l'attendait avec Autriche.

« -Bonjour.

-Salut frangine.

-Alors, c'est comment ?

-Aucune idée, je t'attend pour entrer. Mais t'es bonne dernière, même UK est déjà dedans. » râla un peu Empire.

« -Moi j'y étais déjà... et j'ai des questions à vous poser à tout les deux. » informa l'autrichienne.

« -Ah ?

-Mais encore meine liebe ?

-Entrons ! » toute rouge... Empire, qui parle allemand, surtout pour l'appeler « mon amour »... ça faisait tout bizarre !

En la voyant filer aussi vite, le frère et la soeur rirent de bon coeur avant de la suivre bien plus tranquillement, tombant immédiatement, avant même d'entrer par la pyramide en verre, une énorme banderole avec une reproduction d'eux deux ensemble de chaque coté...

Haussant les épaules, ils passèrent enfin, avançant jusqu'à la fameuse aile central. Tout de suite en entrant, un immense tableau voilé attira leur attention. Devant le voile, l'anglais qui essayait de deviner ce qui se cachait.

« -Ah, vous voila enfin. » France soupira alors.

« -Hello my love i missed you. Toi aussi mon coeur tu m'as manquée mais je devais encore passer au boulot. Take it easy my love. Je sais, je sais, je...

-Ok... ok. » arrêta l'anglais en l'embrassant doucement.

« -Sorry my love, ça ne se... » Empire rit.

« -Que c'est mignon l'amour. » le britannique vira au rouge, il n'y avait rien de plus gênant selon lui que s'embrasser comme il venait de le faire en public surtout maintenant que la press se calmait enfin un peu sur eux.

« Décoince toi un peu ! A lot would kill to be able to do that. »

France lui caressa la joue.

« -Tu es adorable quand tu rougis. » il frissonna.

« -I love you... » faisant encore plus rire Empire qui se calma tout de suite en entendant sa soeur grogner.

« -B... bref. Il y a quoi derrière ce voile ?

-Un tableau surprise. Les organisateurs vous attendent pour le dévoiler.

-Mais... on connait tout les tableaux, ils sont au courant ?

-Celui la, soit disant, you didn't even know it existed.

-Et bien... espérons que se soit une bonne surprise. »

Elle était encore en tenue de travail soit un tailleur pantalon noir avec un chemisier bleu pâle, presque blanc. Et, surtout, des lunettes de soleil digne d'USA dans les cheveux. Autriche revint vers eux, suivit de deux personnes qui commencèrent à parler avec un débit terrible... aucun d'eux ne comprit ce qu'ils dirent jusqu'à ce que les mots qui les intéressaient furent prononcer.

« On va dévoiler ce tableau, vous allez voir, il est magnifique. »

Les De France sourirent alors, acceptant volontiers... un tableau familiale qu'ils ne connaissaient pas, ça valait le coup d'oeil.

Tout le monde se regroupa lentement autour du tableau, le frère et la soeur devant, UK coller dans le dos de sa chérie... ayant oublié sa gêne pour un tout petit temps. Autriche sourit, impatiente. Elle avait remarqué quelque chose d'étrange, qui était une de ses questions d'ailleurs. Cette surprise était peut-être l'élément manquant ?

Le voile tomba...

France blêmit alors, n'en revenant pas, c'était même un choc. Empire, lui, vacilla en voyant ça, se rattrapant inextremis à Autriche pour ne pas tomber.
Aucun mot, les deux étaient figés... ils étaient bien les seuls à avoir cette réaction, les autres étaient en admiration devant ce tableau.

Une sublime jeune femme dans une robe d'apparat relativement ancienne avec une petite fille accroché à un des jupons, derrière la toute jeune enfant, un petit garçon à peine plus âgé qui avait la main posé sur l'épaule de la première. La femme adulte les regardaient, souriante...

Les deux enfants étaient facile à reconnaitre, c'était Empire et France. Et, la femme, par déduction, était leur mère. L'autrichienne se tourna vers son compagnon... et le vit, au bord du malaise.

« -E... Empire ? Ihr seid alle blass, geht es euch gut ? » il l'a lâcha.

« -O... oui... oui... » repliant ses bras contre lui, baissant la tête.

France, elle, mit ses lunettes sur le nez et partit sans un mot.

« -France ? » UK l'a suivit, sans comprendre.

Son départ attira l'attention de tout le monde qui se reporta alors sur l'ainé qui s'en alla aussi mais dans l'autre sens. Un silence pensant. Que se soit les enfants de France, les amis, les invités, les visiteurs, personne ne comprit. C'était un très jolie tableau de famille pourtant...

Pourquoi réagissaient-ils comme ça ?

Belgique s'approcha... il se sentait mal pour eux. Autant il ne pouvait pas les voir en peinture, autant il se doutait de ce qui devait se passer dans leur tête face à ce tableau.

Il n'était pas le seul, Prussia regardait le portrait... imaginant bien ce que ça devait faire, surtout pour eux. Ce n'était un secret pour personne que la première chose qu'avait fait Royaume, à la mort de sa femme, était de détruire tout les portraits d'elle...

Vichy et Liberté se regardèrent, se souvenant alors de la réaction de leur oncle quand ils avaient demandé le nom de sa mère... voir ce portrait devait être un terrible choc.

France était à l'extérieur, appuyée contre la façade, ses lunettes noirs cachant ses yeux rouge de larmes. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle reprenne son souffle et, surtout, qu'elle arrête de pleurer. C'était idiot de se mettre dans un état pareil pour si peur. Juste un portrait de sa mère...

Empire était plus loin dans le musée, dans l'aile qui lui était dédié. Il n'avait pas d'enfant, que des portraits de lui et de ses deux femmes. Son premier mariage c'était soldé par un divorce en pleine conquête.

Pourquoi ?

Peut être parce qu'elle avait embrassé France... c'était aussi la raison pour laquelle ça avait dégénéré avec sa soeur. Il considérait que sa cadette avait gâché son mariage, lui se vengera en brisant son couple avec UK... et voila.

Ensuite, le second était Autriche... ça ne se savait pas beaucoup mais ils avaient été mariés. Au début, c'était surtout politique. Il était seul, sans enfant, sans famille, un grand danger qui menaçait le territoire de ce cher « Kaiserreich Österreich » ou, plus communément dit, Empire Austro-Hongrois. Un accord se conclut donc, la jolie jeune fille de l'autrichien contre une alliance avec le français. Il se sentait si seul, sa vie s'effondrait autour de lui... et il accepta avant même de voir le portrait, il avait besoin de quelqu'un, n'importe qui.
En regardant le portrait accroché au mur d'Autriche à l'époque, il ne put s'empêcher de sourire. Quand il reçue enfin de portrait qui était devant lui, il craqua littéralement. Quand il apprit qu'elle n'était plus très loin, il se précipita à sa rencontre, n'en pouvant plus d'attendre... et regrettant d'avoir envoyé un si mauvais et si minuscule portrait à cette sublime créature.

C'était il y a si longtemps...

Ils étaient à nouveau ensemble. En même temps, la fin de se mariage n'avait pas été un choix, ni pour elle, ni pour lui. Empire était perdant, il devait partir en exil. Elle devait retourner chez son père... il ne voulait pas qu'elle parte avec lui. Il ne voulait pas qu'elle revienne quand il était de retour. Maintenant, tout avait changé, lui avait tout arrêté, elle avait un territoire à gérer... et, par chance, elle n'avait jamais refait sa vie.
Par chance... pour lui.

Au final, il avait juste gâché sa vie... Autriche ne c'était jamais remariée, elle n'avait jamais eut d'enfant... il n'arrivera surement jamais à lui en faire. Il se massa la nuque d'une main, recommençant à avancer.

Il en avait gâché des vies... il n'était pas le fils que sa mère espérait.

Un mauvais frère, un très mauvais mari, un mauvais oncle, impossible d'être père... un fils atroce. Il se figea, le pire fils qui puisse exister. Il ne se souvenait presque plus du visage de sa mère, plus du tout de sa voix... il ne se souvenait plus de sa mère.

Il était bien comme son père, au final.

Il fallait qu'il casse quelque chose. N'importe quoi mais il devait casser quelque chose. Alors il alla au fond de la salle, vers le mur.

Sa main contre le mur, qui allait gagner ?

Autriche courut alors pour se mettre devant lui, bloquant le passage.

« -Hey, qu'est-ce que tu vas faire ? » inquiète.

« -Je... » il s'arrêta.

Il se sentait bête, il avait eut une impulsion bête mais... il était encore bien dedans.

« -J'hésite à me fracasser la main ou la tête dans le mur. »

L'autrichienne trembla un peu en entendant ça, elle resta bien devant lui.

« -Versetzen Sie sich nicht in einen solchen Zustand.

-Je suis bête et impulsif, ne l'oublie pas.

-Empire, du hörst sofort auf. » Autriche n'était pas très autoritaire, heureusement pour elle, sa langue maternelle l'était pour deux.

« -T'énerver et te blesser ne changera rien du tout. Et qu'est-ce qu'il a ce tableau ? C'est toi, ta soeur et ta mère, c'est adorable.

-J'ai pas envie d'en parler. » en essayant de passer mais elle ne le laissa pas faire.

« -Et j'ai pas envie que tu te casse la main sur un mur... ou que tu casse le mur. » se disant que, finalement, vue la force de son compagnon, il avait plus de chance de tout casser que de ce casser.

« -Y'a rien à dire. Je pensais qu'il n'y avait plus de portrait de ma mère, je ne me souviens plus d'elle... et je me sens con d'avoir forcé France à...

-Tu ne te souviens plus de ta mère ? » ne comprenant pas.

« -Comment ça ?

-J'avais seize ans. Je dois vraiment te rappeler mon âge ?

-Non... aber es ist trotzdem deine Mutter.

-Justement... c'est ma mère a qui j'ai promis de prendre soin de ma soeur, de ne pas finir comme mon père... elle était même pas encore morte que j'avais déjà commencer à être pire que Royaume. »

Autriche commença alors tout doucement à comprendre pourquoi France avait l'air presque agacée de devoir venir ici, pourquoi Empire se mettait dans cet état...

Elle comprit que c'était être face au jugement de leur mère, qu'ils étaient face à tout ce qu'ils pensaient devoir être... et qu'ils n'étaient pas. L'autrichienne ne savait pas ce que c'était, elle avait perdu son père tard dans sa vie, sa mère encore plus tard, tout le contraire de celui qu'elle aimait. Lui avait perdu bien trop jeune le seul parent potable qu'il avait... c'était comme une cassure et, en plus, il y avait son père...

« -C'est le passé. Le simple fait que tu sois la est la preuve que tu n'es pas comme ton père. » elle s'approcha et lui caressa doucement la tête.

Il avait laissé ses cheveux blanc pousser jusqu'au point de pouvoir se faire un « katogan »... enfin, ça c'était avant qu'il ne se décoiffe en passant plus d'une dizaine de fois sa main dans ses cheveux.

« -Tu as raison... » lui, au moins, n'avait pas d'enfants qu'il pouvait faire souffrir.

« -Non. » arrêta-t-elle tout de suite.

« -Je sais à quoi tu pense. Tu n'es pas pire, tu n'es pas comme lui, und das ist alles.

-Autriche...

-Peut être que politiquement... mais, personnellement, tu...

-T'es aussi acharné sur France ?

-Tu lui a pas fait ce qu'il lui a fait. Toi, au fond, tu l'as rendu encore plus forte.

-Les deux fois ?

-Trois fois. » elle l'entraina vers des tabourets pour qu'il s'assoit et termine de se calmer.

« -Les deux premières fois, tu étais un ennemie redoutable mais... la troisième fois, tu es devenue son soutiens... et tu l'es encore. » il soupira avant de lui sourire faiblement.

« -Je suppose que tu as raison... » Il posa sa tête contre l'épaule de sa compagne.

« -Je suis con de m'énerver comme ça, n'est-ce pas ?

-Con... es ist ein bisschen stark als Begriff. Je dirais plutôt impulsif et qui ne réfléchit plus vraiment quand il se laisse envahir par ses émotions ?

-Tu viens de définir ce que veux dire con selon moi. » cette fois, c'est elle qui soupira, amusée et, surtout, rassurée par le fait qu'il se ressaisissait.

« -Je vais voir France, la connaissant elle doit être partit.

-UK l'a suivit.

-Mh... oui... je suppose que c'est une... bonne chose ?

-Mais oui, ils sont heureux ensemble. Et puis, ils sont bien assortit, tu ne trouve pas ? »

Empire ne préféra pas répondre, voyant qu'ils n'étaient plus en tête à tête. Belgique avait passé la tête pour voir s'ils étaient encore la.

« -Je rêve. » en se redressant.

« -Tu veux un coup de main pour espionner ou ça va aller ? » voyant rouge.

Autriche le retenue, laissant le temps à « l'espion » de fuir. Il arriva à l'extérieur, tombant sur France par hasard. Pleurer juste pour un portrait, pathétique ! Vraiment. Même si c'était leur mère, ils devaient tout les deux se rendre compte qu'elle avait toujours été le problème. Et puis, il regarda mieux... elle était seule ? UK n'était pas sensé la suivre ?

Il l'a regarda, figée contre le mur à regarder le sol. Elle n'avait pas du tout la même réaction que son frère, en même temps, elle était toujours plus dans le calcul, maitrisait mieux ses émotions... une manipulatrice née. Elle devait surement attendre que quelqu'un arrive pour faire la même scène ou presque qu'Empire. Des bruits de pas... surement l'anglais. Mais, au lieux de rester la, à attendre, elle essuya son visage, sécha ses larmes, remettant bien ses lunettes et se força à retrouver son souffle en quatrième vitesse.
Chose qu'elle n'arrivait pas à faire jusque la.

« -France... » essoufflé, il avait courut.

« -Pardon... j'avais besoin de prendre... tu as courus ?

-Yes ! Of course ! Tu... tu es partie sans rien dire et... » elle l'aida à s'appuyer contre le mur pour qu'il reprenne sa respiration.

« -Je veux bien que le secret de ta santé est « no sport » mais la, c'est inquiétant.

-Je cours depuis dix minutes... » en se tenant à ses bras...

Une scène très étrange.
Difficile à dire si c'était elle qui se tenait à lui ou lui qui se tenait à elle.

« -Aussi longtemps ?

-Tu as disparut comme ça... I don't know the Louvre as well as you do.

-Désolé... j'avais juste besoin d'air. Je ne voulais pas t'inquiéter.

-I understand... but warn next time.

-Oui... » ils s'enlacèrent l'un l'autre sans plus rien dire.

C'était pas comme Autriche et Empire qui avaient besoin de parler. Eux deux, la, ils n'avaient pas besoin... ça expliquait beaucoup de dispute à l'époque où UK était encore dans l'Union Européenne... ça se terminait souvent en un regard.
La, c'était pareil.

Comme c'était étrange de se comprendre parfois en un simple regard... et parfois pas du tout même avec mille mots. Ça rendait étrange d'être amoureux d'un de ses deux fou dangereux. Il partit sans se faire voir cette fois, allant dans le hall centrale, passant sans un regard devant le portrait de cette sorcière... elle ne méritait pas que quoi que se soit d'elle persiste. A sa mort, il avait été si heureux, son père était tout de suite venue le voir, lui disant que, bientôt, ils seraient une vrai famille.

Sa mère était si heureuse... ils étaient amoureux, vraiment amoureux... alors pourquoi ça n'est jamais arrivé ? Il avait neuf ans à l'époque, il ne comprenait même pas pourquoi il devait vivre avec quelqu'un qui n'était pas son papa...

Il se souviendra toujours de ce jour... et de la joie de Royaume qui disparut d'un coup quand sa mère, celle qu'il aimait vraiment, dit ce qui allait faire tout basculer, empêcher cette famille d'exister.

« -Mais ton fils et ta fille ? Que vont-ils devenir ? »

Lui s'en fichait... elle pas. Elle était trop gentille...

Si elle ne l'avait pas convaincue de les garder, ce serait lui qui aurait son portrait dans ce musée, pas ces deux crétins. Eux ne seraient rien, personne ne les connaitraient, personne ne se souviendraient d'eux, ils n'existeraient pas...

Ce ne serait pas Empire « l'orgre européen », ce ne serait pas France le ciment de l'Union Européenne. Aucun des deux n'auraient jamais fait trembler le monde...

Royaume ne serait pas mort avant longtemps, il serait mort de vieillesse et heureux avec son seul fils digne de lui !

Il resta longtemps devant le plus grand portrait de son père. C'était un homme impressionnant, respirant la force et la dignité, une prestance incroyable. Concentré sur l'exposition, il n'entendit pas Empire s'approcher de lui pour lui mettre un coup dont il se souviendra toute sa vie. En une seconde, il se retrouva cloué au sol pour ne pas dire enfoncé dans le marbre même. Une étrange sensation, le choc avait été si violent qu'il avait mal partout... sans savoir où il avait été frappé.

La douleur était atroce, ses oreilles sifflaient... un jour, une bombe avait explosé tout proche de lui, c'était à peu près pareil mais, cette fois, il se l'était prit en plein ventre... espérant que c'était le ventre et pas la tête.

« -Dit toi que, la, j'ai à peine mis de la force. La prochaine fois que tu m'espionne, je ne serais pas aussi clément. » derrière chose qu'il entendit avant de perdre connaissance.

Heureusement et, étrangement, rien de grave quand il reprit connaissance, toujours allongé sur le sol. Un médecin insistait pour qu'il reste allongé, il ne fallait surtout pas le déplacer, encore moins qu'il bouge. Pourtant, le belge se redressa et chercha du regard Empire.

Est-ce qu'il avait rêver ? Il aurait juré que c'était Empire qui lui avait mit un coup. Pourtant il n'avait mal nul part, si l'autre taré avait vraiment fait ça, il ne serait surement plus vivant.

« -Qu'est-ce qui c'est passé ?

-On... vous a frappé. »

Mais... alors il n'avait pas rêvé ?

« -Qui ?

-Moi. » grogna Empire, appuyé contre un mur.

Autriche le fusilla alors du regard en s'approchant de Belgique.

« -Je suis sincèrement désolé Belgique pour...

-Tu n'as pas à demander pardon Autriche. » il se leva, la douleur commençait à revenir mais c'était plus fort que lui.

Il faisait un effort sur-humain pour ne pas sourire, la situation était incroyable. Il était en position de force, si Empire ne lui demandait pas pardon, c'était la faute diplomatique, c'était France qui allait en payer le prix.

« -C'est à toi de t'excuser. »

Ne surtout pas sourire.

Voila ce qu'il se répétait tout en se postant devant le grand, l'immense, le terrible « ogre »... l'ancienne terreur du continent. Que c'était bon d'être en position de force, d'être à la place que leur père lui avait toujours accordé.

« -Tu rêve. Tu m'as espionné.

-Et ? » froidement.

« -Tu pense que ce qui sort de ta bouche à encore la moindre importance ? Que tu as encore de l'importance ? »
Autriche, juste à coté du français, n'en croyait pas ses oreilles. Belgique avait l'air d'être une toute autre personne... jamais elle n'aurait crut l'entendre parler comme ça à qui que se soit. Empire, loin de se sentir menacé, resta contre le mur, les bras croisé, le regard fixé sur le plus petit devant lui.

« -Moi, au moins, j'en avais déjà. Je l'ai perdu en perdant le pouvoir.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-Que tu n'as jamais eut la moindre...

-Empire ! Ça suffit maintenant ! » Autriche s'interposa, se mettant entre les deux hommes, faisant tout pour éviter des problèmes à France.

« -Je pense qu'il vaut mieux que tu présente tes excuses et...

-Jamais je ne présenterais des excuses à un hypocrite qui se prend pour un espion. » il s'en alla, très en colère.

« -Et bien la faute diplomatique, se sera pour France !

-Quoi ? » Empire attrapa alors le belge par le col.

« -Vas-y, rajoute en. » tout le monde les regardaient.

« -Met encore plus ta salope de soeur dans la merde. » il lui murmura tout bas.

« -T'es mort.

-Nein ! Personne n'est mort. » encore une fois, Autriche se mit entre, n'ayant pas entendu les mots de Belgique.

France arriva alors et vit la pauvre autrichienne essayer désespérément d'empêcher Empire de remettre un coup au belge... avec l'aide d'USA, Second et URSS... en vain. Le français était incontrôlable, en colère et très, très fort. Si sa compagne ne se mettait pas systématiquement devant Belgique, il se serait déjà reprit un coup.

« -Bon. C'est noté, on peut pas prendre l'air deux secondes. » presque... blasé par la situation.

D'un geste rapide, elle attrapa Empire par le col et enfonça sa tête dans le mur avec une force incroyable.

« -Belgique, je ne sais pas ce qui c'est passé mais je te présente des excuses au nom de mon frère. »

Il n'arrivait plus à parler. La française avait été si rapide, une telle démonstration de force sur Empire, déjà connue pour être une force de la nature...

Depuis que ce n'était plus secret, les De France s'amusaient presque à démontrer leur force... force dont Belgique n'avait pas hérité.

Empire sortit aussi facilement la tête du mur qu'il n'y était entré. Aucune blessure si ce n'était une petite coupure et un peu décoiffé. A croire qu'il n'y avait que la jambe qu'il s'était cassé il y a quelques années qui étaient fragile.

Le belge n'osait plus parler... France lui faisait peur quand elle était comme ça. Il baissa juste la tête, murmurant quelque chose qui fit tiquer la française.

« -Tu as dis quoi ? » elle pensait vraiment avoir mal entendu sur le coup.

« -J'ai dis que... que... » il redressa la tête, regardant droit dans les yeux France.

« -T'es vraiment qu'une salope. » ça sortit tout seul.

Personnes n'en crut ses oreilles.

« -Ah, il continue. » soupira juste Empire.

« -Belgique, je vais être clémente. Dégage de ma vue. » dernière chance vue l'air de la française, elle était prête à le pulvériser sur place.

« -Je... je n'ai pas besoin de la clémence d'une fille de pute ! »

La, un grand silence.

Pesant.
Comme si le ciel avait écrasé le Louvre.

Plus personne n'osait parler, même pas respirer. Même Ambre, dans la poussette poussé par son père n'osait plus faire le moindre bruit. Même les Reich n'en revenaient pas, personne n'avait jamais osé insulté la mère de France et d'Empire. Personne ! Alors, la... Belgique était mort.

Même lui le savait.
Pourquoi il avait dit ça ? Pourquoi ne c'était-il pas maitrisé ? Il était fou. Complètement fou... ces deux tarés allaient le tuer.

Le frère se mit au niveau de sa soeur, les deux posant le même regard sur le belge.

Ils échangèrent ensuite un regard, comme pour se partager le malheureux, savoir qui allait lui briser les os des bras, savoir qui allait s'occuper des jambes, savoir qui allait lui porter le coup de grâce le tout en lui faisant le plus mal possible.
Oui, personne ne parlait de leur mère, surtout en mal. Et tout le monde l'avait compris vue la réaction qu'ils avaient eut un peu plus tôt, face au fameux portrait.
Soudain, un héros, une intervention courageuse d'Autriche qui savait pertinemment qu'elle pourrait au moins dissuader Empire de le frapper... temps qu'elle restait bien entre Belgique et lui. Mais France ? Et bien, espérons qu'elle n'oserait pas la frapper.

« -Non mais, on se calme. Ses paroles ont surement...

-Pousse toi tout de suite Autriche. » ordonnèrent les français en même temps.

« -Hey, calm down.

-No reason to turn this exhibition into a bloodbath ? » lancèrent Australie et Nouvelle-Zélande en retenant leurs mère.

« -Mais oui, il ne le pense pas, il ne le pensera jamais. » dit UK en se mettant à coté de l'autrichienne, devant France, faisant mur.

Et tout les enfants de la française en firent de même ainsi que les autres pays européen et tout les autres visiteurs présents.
Tout pour laisser le temps au belge de s'échapper et de mettre le plus de distance possible entre lui et les français. Ensuite, ils s'occupèrent de les retenir, de faire qu'ils pensent à autre chose, de les convaincre qu'il ne méritait pas une mort atroce sous leurs coup... rien à faire. Même l'argument de Third : « mais tu vas pas être pire que moi ? » ne marchait pas...

Eux étaient tellement en colère qu'ils se mirent à expliquer à haute voix ce qu'ils réservaient au belge... et finirent même par horrifier Prussia, terroriser Second, soulever le coeur à Fascist d'Italy, laisser bouche bée Third et, pour toutes les personnes normal autour d'eux, leurs donner envie de vomir.

USA, d'ailleurs, compris mieux comment la période de la « terreur » a put avoir lieux... et que Belgique allait en vivre un condensé en quelques minutes voir pire vue ce qu'ils décrivaient.

Il fallait à tout prit qu'ils se calment sinon ça allait être pire que la faute diplomatique. Déjà, les séparer, autrement impossible de leurs faire reprendre leurs esprit. Ensuite, essayer de temporiser...

Mais comment faire ? L'américain n'avait aucun argument, on ne touche pas aux mamans. Il était le premier à massacrer qui conque insultait la sienne... et tout les enfants de France était pareil...

Quand aux autres Etats... et bien, ils se dirent qu'il valait mieux essayer de lui faire voir la bêtise que serait de tuer Belgique. Mais elle avait des arguments très interessant. En particulier celui de la passoire qu'il a toujours été, de l'imbécile au niveau diplomatique et, surtout, surtout, qu'il l'avait insulté, ensuite insulté sa mère et, pour qu'Empire s'énerve au point de le frapper, il n'avait pas fait que ça de la journée.

Contre-argument trouvé par Australie, le seul des enfants qui osa parler dans ce cas :

« -Oui mais on ne tue pas un allié. » peu convainquant vue sa récente trahison contre sa mère.

« -Une fois, une erreur, un jour, mérite-t-il de mourrir ? » avança Italie de façon très philosophique.

« -Et... et... tuer c'est pas gentille ! Tu n'es pas méchante donc il ne faut pas faire des choses pas gentille ! » tenta Pologne, ne sachant pas quoi faire ou dire.

Et puis, enfin, Germany donna deux arguments, un rationnel et un plutôt émotionnel.

« -Si tu le tue, c'est porter un coup à l'Union Européenne et détruire tout ce qu'on a construit. » argument rationnel et plus que recevable.

« -Et je pensais que tu valais mieux que ça. Si tu le tue, je pense que je ne serais pas le seul déçue de toi. » baissant la tête.

La française soupira alors. D'un coté, elle crevait d'envie de les envoyer se faire foutre, qu'elle n'était pas à un meurtre près de toute façon ! Que, niveau cruauté et « méchanceté », elle pouvait atteindre des sommets encore inégalé.

Mais UK ouvrit alors la bouche.

« -Le tuer pour ça, c'est lui donner raison. Il n'y a que la vérité qui nous affecte, weren't you the one who told me ? »

Alors elle baissa à son tour la tête.

« -Oui... tu as raison. » avoua-t-elle, se calmant un peu.

Assez, en tout, cas pour que plus personne n'est à la retenir d'aller arracher la tête du belge.

Du côté d'Empire, c'était une toute autre stratégie puisque, lui, n'était pas du tout ouvert à la conversation. Il avait déjà envoyé au tapis le pauvre Second qui lui tenait un bras et éborgné Empire de Russie qui lui tenait l'autre. En même temps, il ne tenait à personne qui le retenait et ses neveux et nièces étaient tous occupés avec leurs mère...

Pas de bol donc pour Autriche qui était la seule qui ne risquait pas de perdre un oeil, un bras ou un organe vital. Mais elle n'avait pas particulièrement envie de l'approcher. Un peu par peur de se prendre un coup malgré tout et... et puis elle ne supportait pas de le voir comme ça.

Elle s'était très facilement faite au Empire calme, paisible, qui ne faisait plus que se chamailler gentiment avec France. Le Empire près à massacrer n'importe qui, elle n'avait clairement pas envie de le retrouver.

Encore moins d'entrer dans une bagarre avec lui.

En même temps, si à dix contre un, il gagnait, ça ne serait pas une onzième toute frêle qui allait changer quoi que se soit. Non, elle laissa Prussia y aller. L'allemande avait de l'expérience dans le domaine du combat contre les De France... dans la victoire contre les De France en tout cas. Elle avait un plan bien précis. Déjà, une fois qu'Empire avait terminé de balayer URSS et Third... les balançant contre deux vitrines qui éclatèrent sous le choc, elle l'attrapa par le bras et lui plia dans le dos, le penchant en avant jusqu'à l'écraser au sol grâce à son propre poids. Elle n'était pas particulièrement forte mais avait une technique toujours aussi incroyable.

Une fois qu'Empire était immobilisé et dans l'incapacité de bouger sous le talon de l'allemande, il était tout de suite plus ouvert à la conversation.

« -Toujours le combo gagnant dis donc... » râla-t-il en serrant les dents, le reprochant clairement à sa compagne.

« -Ben tu n'as qu'à pas devenir complètement fou et j'aurais pas besoin d'intervenir. » informa Prussia.

« -Je ne suis pas fou, je vais juste massacrer un enculé de fils de pute de merde qui a insulter ma mère et ma soeur !

-Tu viens pas de faire exactement pareil ?

-Lâche moi ou je te massacre ! » s'agitant un peu pour essayer de se libérer.
Impossible de forcer sans s'arracher la moitié de l'épaule.

« -Si je ne te lâche pas, tu ne me massacre pas. C'est la logique même Empire, tu devrais en manger, c'est bon pour ce que tu as. » ricana l'allemande de façon très exagéré.

« -Bon ! D'accord. Je me calme, tu me lâche et...

-Et ? » intervint enfin Autriche en se baissant.

« -Et tu vas juste partir le tuer parce que tu as un truc en tête ! Alors que tu es sous contrat, tu retournera donc en enfer et tu t'en voudra parce que tu as encore tout gâcher ! » une larme au coin de l'oeil.

Lui était obligé de la regardé... et il se calma instantanément.

« -Je... je n'avais pas pensé à ça. »

Prussia le laissa au sol encore un peu, le temps que tout les autres se relèvent. Une fois ça fait, Empire complètement calmé, elle le lâcha.

Et l'exposition se termina puisque des vitrines avaient explosées. Third et URSS en avaient encore des bouts dans la peau...

Enfin, ça allait mieux... pour Belgique en tout cas qui allait survivre. Et il était très heureux d'apprendre, quelques jours plus tard, que France s'était complètement isolée, ne voulant même pas parler avec UK. Et qu'Empire ne décrochait plus un mot à personne depuis l'incident. Une réaction prévisible chez eux.

Surement parce qu'ils étaient encore passablement énervés.
Et tout le monde se comportait normalement avec le belge, on le voyait même comme une victime...

Décidément, Royaume avait raison, il était le seul de ses enfants qui en valait la peine... et tout le monde le voyait puisque même les conjoints actuel des De France semblaient plus de son coté que du leurs.

Ils ne resteront surement pas longtemps avec ces deux la.

Bien fait pour eux.

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